Crises Économiques: Anciennes et Modernes

Avant le XVIIIe siècle, les principales crises économiques étaient causées par de mauvaises récoltes, conduisant à la famine dans les cas les plus graves.

Le manque de récoltes provoquait une pénurie alimentaire, ce qui conduisait à une augmentation de la mortalité et à une baisse des naissances.

L'hiver 1709 fut marqué par une famine sévère en France, avec des cas de cannibalisme et de mort par empoisonnement.

Les guerres peuvent également provoquer des crises économiques, car elles détruisent les récoltes et les moyens de production.

L'absence de données fiables sur la production céréalière a conduit à une analyse principalement démographique des crises de subsistance plutôt qu'économique.

Les crises de subsistance anciennes, souvent causées par des mauvaises récoltes, étaient exacerbées par des facteurs politiques, comme les guerres, la domination politique et le colonialisme.

À partir de la fin du XVIIIe siècle, les crises de subsistance disparaissent en Europe, même si les événements climatiques peuvent toujours provoquer de mauvaises récoltes.

La famine est souvent instrumentalisée par des pouvoirs corrompus pour affaiblir leurs ennemis intérieurs. La famine devient alors une arme politique.

La crise moderne « type » est caractérisée par une surabondance de produits, mais une absence d'accès à ces produits pour les consommateurs.

Les crises d'abondance sont souvent provoquées par une combinaison de facteurs, tels que la mévente, la baisse des prix, le chômage et la baisse des salaires.

Le commerce, le progrès agricole et l'intervention de l'État permettent d'éviter les crises de subsistance dans les pays développés.

Le phénomène de la crise d'abondance, où la production et l'accès ne sont pas synchronisés, était déjà observé par l'économiste Sismondi.

Les produits en surplus peuvent être détruits ou dénaturés en raison des prix bas ou du manque de pouvoir d'achat des consommateurs.

La dénaturation des produits agricoles excédentaires était une pratique courante dans le passé. Par exemple, le raisin était transformé en vinaigre ou en alcool.

Les politiques économiques, telles que la limitation de la production, sont utilisées pour contrer les crises d'abondance.

La crise d'abondance, marquée par des produits excédentaires et une absence d'accès pour les consommateurs, est un problème moralement scandaleux.

Les crises d'abondance ont des conséquences négatives sur les ménages et les consommateurs, car ils n'ont pas accès aux produits disponibles en raison des prix trop bas ou du manque de pouvoir d'achat.

La crise d'abondance est un phénomène paradoxal qui met en évidence les incohérences du système économique et les injustices sociales.

Les crises d'abondance appellent à des changements structurels dans le système économique pour garantir l'accès aux produits pour tous.

Les crises économiques qui se répètent à intervalles réguliers, généralement autour de 10 ans, et qui sont caractérisées par des cycles de prospérité, de crise et de purge.

Le processus par lequel les crises économiques se propagent d'un pays à l'autre, influençant les conjonctures économiques mondiales.

La période de prospérité économique où les prix, les ventes, les investissements et les crédits bancaires atteignent leur maximum.

La période de contraction économique où la production baisse, le chômage augmente et les prix diminuent.

La période de réajustement économique où les entreprises non-viables disparaissent, libérant des ressources pour les entreprises plus robustes.

Les crises économiques liées à l'épuisement progressif de la capacité d'entraînement d'un secteur économique nouveau.

Les crises économiques liées à des mutations productives, comme l'apparition de nouveaux produits, de nouveaux producteurs ou de nouvelles méthodes.

Les crises économiques liées à des mutations majeures qui modifient les conditions de rentabilité du capital, telles que les crises énergétiques, financières ou les bouleversements des chaînes de production.

L'idée que la croissance économique implique toujours des gagnants et des perdants, et que les crises sont un prix à payer pour la croissance.

L'idée que la croissance économique est un processus dynamique et chaotique, marqué par des transitions et des mutations qui peuvent provoquer des crises.

La théorie selon laquelle les crises économiques sont un élément normal et nécessaire du processus économique, résultant de la compétition entre les entreprises.

La situation où les facteurs de production (capital, travail, innovation) se déplacent des secteurs anciens vers les secteurs nouveaux, ce qui peut aggraver les difficultés des secteurs anciens.

Les crises économiques qui résultent de la spéculation, des cycles de stockage, des cycles d'investissement et des progrès techniques.

La tendance des entreprises à investir dans la productivité plutôt que dans la capacité, en raison de la hausse du coût des facteurs de production et de la concurrence.