Criminologie cours 9

La peur du crime est souvent liée à la crainte d'être victime d'un acte criminel. Pour mesurer cette peur, on utilise des méthodes comme la probabilité de victimisation future, la punition souhaitée pour un délinquant récidiviste et la fréquence des sorties nocturnes.

La relation entre la peur du crime et le fait d'être victime est faible au niveau international. Les recherches transversales montrent que la peur augmente après un crime, mais diminue avec le temps. De plus, certaines personnes ne ressentent pas de peur même après une victimisation.

Les études longitudinales permettent de suivre l'évolution de la peur du crime dans le temps. Elles montrent que la peur est négativement corrélée à la fréquence des sorties nocturnes.

Le sentiment d'insécurité est une perception subjective qui ne reflète pas toujours la réalité du crime. Malgré une diminution réelle de la criminalité, les sondages montrent une augmentation du sentiment d'insécurité après 1996.

Les sondages doivent tenir compte des adaptations comportementales des individus face au crime. Les personnes ont une bonne perception des risques et de la sécurité dans leur quartier.

La qualité de vie est liée à la fréquence des délits qui surviennent dans un quartier. Plus il y a de délits, moins les habitants sont satisfaits de leur qualité de vie.

Le sexe et l'âge sont deux facteurs qui influencent la vulnérabilité aux crimes. Les femmes et les personnes âgées sont souvent plus vulnérables que les hommes et les jeunes.

La recherche sur le sentiment d'insécurité est un domaine en constante évolution. Les chercheurs s'efforcent de comprendre les mécanismes psychologiques qui sous-tendent la peur du crime et ses conséquences sur le comportement des individus.

La prévalence vie prend en compte le risque de subir un crime tout au long de la vie, tandis que le risque de subir un crime se réfère à la probabilité de subir un crime à un moment donné.

La multi-victimisation se produit lorsqu'une personne subit plusieurs crimes au cours de sa vie. Elle représente une petite partie des victimes, mais elle a un impact significatif sur la compréhension de la criminalité.

L'insécurité est le sentiment de vulnérabilité, de peur et de crainte face à la criminalité. Elle peut nous pousser à prendre des précautions, mais parfois, en pensant être en sécurité, nous prenons des risques inutiles.

Les stratégies de réduction de la peur du crime peuvent parfois être contre-productives et conduire à une augmentation de la criminalité ou à une diminution de la qualité de vie.

La prévention situationnelle vise à réduire les opportunités de crime en modifiant l'environnement physique et social. C'est une solution plus efficace que l'autodéfense, qui peut parfois mener à une surestimation des moyens.

Le crime est considéré comme un problème social majeur et cette perception est fortement corrélée à la punitivité subjective, c'est-à-dire la préférence pour des sanctions sévères.

La Weltanschauung, ou conception du monde, influence la punitivité. Les personnes âgées, moins éduquées et de droite sont généralement plus punitives.

Il existe une corrélation entre les attitudes punitives et la pratique judiciaire locale. Par exemple, un taux de détention élevé dans un pays peut influencer l'opinion publique et rendre les gens plus enclins à soutenir des peines plus longues.

Les médias peuvent influencer la punitivité, mais leur effet est incertain. Ils risquent de créer un climat de panique et de favoriser la répression.

Les victimes de la criminalité se comportent de manière similaire aux non-victimes en termes d'attitudes. Le manque de dénonciation des crimes dépend de l'importance et de la gravité de l'affaire.

Il y a des avantages et des inconvénients à la médiation dans des affaires de délits contre la propriété. Par exemple, la médiation peut être une solution efficace pour résoudre les conflits, mais elle peut aussi être mal vécue par les victimes.

On observe que les victimes de violences domestiques ne sont pas satisfaites avec les mesures de sécurité mises en place. Il est possible que la perception de la sécurité soit subjective et qu'il faille prendre en compte différents aspects.

La police joue un rôle prépondérant dans la sécurité publique, mais les attentes et la perception du public envers la police varient selon les contextes et les expériences individuelles.

L'image de la police est souvent influencée par la perception de la corruption dans le pays d'origine des migrants. Cette perception peut changer au fil du temps, notamment en fonction des expériences acquises dans un nouveau pays.

La police communautaire est une stratégie visant à améliorer la collaboration entre la police et la population locale. Cependant, la mise en pratique de ce concept peut être complexe et poser des défis pour les policiers, notamment en termes de conflit de rôles.

La vulnérabilité physique implique que certaines personnes sont plus exposées au risque de subir des conséquences graves en cas d'attaque.

Les femmes sont plus susceptibles d'être victimes d'agressions sexuelles, et les conséquences à long terme du viol sont plus graves pour elles.

Les personnes âgées et celles en mauvaise santé peuvent souffrir de conséquences plus graves et durables après une attaque en raison de leur fragilité physique.

Les personnes exerçant des métiers à risque sont plus exposées à la criminalité en raison de leur environnement de travail.

Le manque de soutien social et de ressources financières rend les victimes plus vulnérables aux conséquences d'un crime.

Les personnes isolées sont plus vulnérables car elles n'ont personne pour les aider en cas d'attaque.

Être dans un quartier dangereux augmente le risque d'être victime d'un crime.

Les victimes dans des endroits isolés ou sans surveillance sont plus susceptibles de subir des conséquences graves car l'aide est moins accessible.

La peur du crime peut être fortement influencée par le niveau de sécurité perçu.

Il existe une corrélation positive entre le taux de criminalité dans un quartier et le nombre de personnes qui évitent certains lieux ou personnes en soirée.

La peur de sortir, particulièrement ressentie par les femmes jeunes (délits sexuels) et les personnes âgées (vols à l'arraché), est souvent liée à des perceptions de risques réels ou imaginaires.

La sensation d'insécurité augmente après 40 ans, puis diminue à nouveau (quand on devient vraiment âgé). Cette tendance pourrait être liée aux changements dans les routines quotidiennes et les capacités physiques.

Les femmes ont une vision plus objective des risques liés à la criminalité, même si le risque est faible. Elles prennent des précautions pour minimiser leur vulnérabilité.

La vulnérabilité peut être mesurée par la capacité d'utiliser la force physique et de fuir/se défendre. Cette dimension est fortement corrélée à la peur du crime.

Selon Bandura, la peur du crime est liée à un sentiment de perte de contrôle car l'individu ne peut plus contrôler la situation.

La peur du crime est alimentée par l'anticipation des conséquences négatives et l'absence de moyens de défense. L'absence de maîtrise est un facteur clé.

L'isolement social est un facteur majeur d'amplification de la peur du crime. Le manque de contacts sociaux réduit les capacités d'adaptation et augmente la vulnérabilité.

Les victimes recherchent des moyens de réduire les risques et leur vulnérabilité en utilisant des stratégies comme l'autodéfense et la prévention situationnelle.

Les cours d'autodéfense peuvent être trompeurs, car il y a un risque de fausse confiance en soi et d'augmentation des prises de risques.

La peur du crime est influencée par le contexte et la situation. Par exemple, on est plus susceptible d'avoir peur dans les lieux publics la nuit, surtout dans les transports et les zones sans surveillance.

Bien que le risque de subir un viol soit faible, il est difficile à calculer car il varie selon les contextes et certaines personnes subissent plusieurs délits (multi-victimisation).

La peur du crime nous incite à prendre des précautions, mais plus on se sent en sécurité, plus on prend des risques.

Les stratégies de réduction de la peur du crime peuvent parfois mener à des crimes ou diminuer la qualité de vie.

La punitivité subjective, c'est-à-dire la préférence pour des sanctions sévères, est fortement corrélée à la perception du crime comme un problème majeur.

Certaines personnes sont plus vulnérables aux conséquences négatives de la criminalité que d'autres.

Les personnes âgées et celles en mauvaise santé sont plus vulnérables car elles risquent de subir des conséquences plus graves et durables en cas d'attaque.

Les personnes exerçant des métiers à risques sont plus exposées à la criminalité en raison de leur environnement de travail.

La peur du crime peut augmenter après 40 ans puis diminuer à nouveau quand on devient vraiment âgé. Ces changements pourraient s'expliquer par des modifications dans les routines quotidiennes et les capacités physiques.

Lorsque les victimes de violence conjugale, ne se sentent pas en sécurité malgré les mesures mises en places, cela montre que la perception de la sécurité peut être subjective et dépendante de la situation.

En Suisse, l'image de la police est généralement positive par rapport à la justice. Cependant, les migrants ont une image plus positive de la police à l'arrivée en Suisse car leur pays d'origine a souvent un niveau de corruption élevé. Cependant, l'expérience suisse et le temps modifient cette image, la rendant semblable à celle des Suisses.

Les victimes d'agression physique ont une image moins positive de la police que les victimes de délits contre la propriété. Cela peut être expliqué par le fait que les victimes d'agression physique ont une expérience plus directe et traumatisante avec la police.

La police communautaire, bien que prometteuse, pose des défis. Le concept de la "police de proximité" devrait permettre une meilleure collaboration entre la police et la population locale. Cependant, les policiers eux-mêmes peuvent avoir des conflits de rôles, notamment lorsqu'ils connaissent personnellement les habitants de leur quartier.

Les causes d'une dénonciation peuvent être diverses. Il peut s'agir d'une volonté de récupérer la valeur des biens volés, d'empêcher le délinquant de recommencer ou d'une volonté de justice.

La peur du crime peut être influencée par la perception du risque et de la vulnérabilité, même si la réalité du crime est différente. Les gens construisent leur propre vision du danger en fonction de leurs expériences personnelles et des informations qu'ils reçoivent.

La victimisation vicariante est un phénomène où une personne, sans être la cible principale d'un acte criminel, subit des conséquences négatives en raison de sa proximité avec la victime. Elle subit l'impact de la violence par ricochet.

Les médias ont un rôle majeur dans la construction du sentiment d'insécurité. Ils peuvent amplifier le sentiment de danger en diffusant des informations sur des crimes, même si ceux-ci sont rares. Une forte exposition aux reportages sur le crime peut influencer la perception du risque.

La peur du crime est souvent liée à un sentiment de perte de contrôle. On se sent vulnérable face à des dangers que l'on ne peut pas contrôler, comme la possibilité d'être victime d'un délit.

La peur du crime est influencée par la perception des conséquences négatives et l'absence de moyens de défense. Les personnes qui se sentent moins capables de se protéger sont plus sujettes à la peur.

L'isolement social amplifie la peur du crime. Les personnes isolées ont moins de soutien et d'informations pour faire face aux dangers, ce qui les rend plus vulnérables.

L'âge influence le sentiment d'insécurité. La peur augmente après 40 ans, car les individus sont plus exposés à des délits comme les vols à l'arraché. Mais elle diminue avec l'âge avancé, peut-être dû à une diminution de la vulnérabilité.

Les femmes ont une perception plus objective des risques liés au crime. Malgré un risque faible, elles prennent des précautions pour minimiser leur vulnérabilité. Elles sont plus conscientes des dangers potentiels.