Axe 2 theme 1

• Axe 2: Enjeu diplomatique et coopération

Coopérer pour développer la recherche : la Station spatiale internationale

• La course à l'espace de la Guerre froide connaît une pause avec la première collaboration américano-soviétique durant la mission Apollo-Soyouz en 1975.
• À la fin de la Guerre froide, les États-Unis intègrent la Russie au projet de l'ISS, marquée par le rapprochement entre Bill Clinton et Boris Eltsine.
• L'ISS a favorisé le partage de compétences techniques et scientifiques entre les États impliqués.
• L'ISS a contribué à normaliser les relations entre d'anciens ennemis de la Guerre froide et à établir des relations pacifiques.
• Les coopérations spatiales se multiplient avec divers acteurs : l'ESA (22 pays membres), la NASA, des entreprises privées comme SpaceX, et des agences spatiales publiques.

Rivalité et coopération : exploitation et préservation des ressources maritimes

• La gouvernance mondiale implique la coopération des États à différentes échelles.

Organiser la souveraineté des États

• En 1970, l'ONU déclare que la haute mer appartient au patrimoine mondial, soulignant sa valeur et nécessitant sa préservation (Autorité internationale des fonds marins).

Garantir la libre circulation

• La souveraineté d'un État est reconnue par la communauté internationale comme l'autorité unique et légitime sur son territoire et sa population.
• Le droit de la mer garantit la libre circulation des navires, y compris militaires, avec un droit de passage dans les eaux sous souveraineté d'un État.
• Ce passage ne doit pas menacer la sécurité des habitants ou les lois de l'État côtier, qui peut exercer des droits de police pour lutter contre les flux irréguliers.
• La liberté de poser des câbles et des conduites est également assurée.

Encadrer l'exploitation des ressources

• De nombreux États misent sur leurs ressources maritimes pour leur développement économique et le niveau de vie de leur population.
• Ils exercent une pression sur les ressources halieutiques et exploitent les hydrocarbures dans les fonds marins, parfois au mépris des réglementations internationales.
• Pour continuer de bénéficier de ces richesses, il est essentiel de ne pas épuiser les ressources naturelles et d'augmenter la protection des espaces maritimes.
• La création d'aires marines protégées est nécessaire pour sanctuariser certains espaces.
• La sanctuarisation est un cadre légal protégeant un espace des activités humaines pour en préserver les caractéristiques naturelles.
• Les aires marines protégées sont des périmètres où l'on exerce la biodiversité et où l'on exerce des activités durables.

Les limites de la coopération dans l'espace et les océans

La priorité des intérêts nationaux sur l'intérêt collectif demeure la norme

• La défense des intérêts économiques et stratégiques des puissances prime sur l'intérêt collectif de l'humanité, tant dans l'océan que dans l'espace.
• La coopération est plus efficace lorsque les intérêts des grandes puissances sont menacés.
• Malgré les engagements lors de la conférence intergouvernementale sur la biodiversité marine en 2018, certains États continuent de nuire à la biodiversité.
• La coopération s'avère insuffisante pour lutter contre le changement global.

Une coopération insuffisante pour lutter contre le changement global

• Le changement global inclut toutes les conséquences du changement climatique sur la biodiversité.
• Le GIEC fournit une documentation scientifique à l'ONU, établissant les conséquences du réchauffement climatique et le lien avec l'activité humaine.
• Les océans sont au cœur du changement global avec l'acidification, la pollution et la prolifération d'espèces invasives.
• L'océan mondial offre un potentiel pour répondre aux besoins d'une population mondiale croissante.
• La coopération scientifique est une priorité, le GIEC mettant à jour les interactions entre les activités humaines et les océans.
• Les océans sont à la fois les témoins et les régulateurs du changement climatique, stockant du gaz carbonique et subissant la montée des eaux.
• Des ONG comme Greenpeace et WWF dénoncent les pratiques nuisibles auprès de l'opinion publique.

Une gouvernance à renforcer pour préserver la biodiversité et la paix

• L'économie bleue englobe toutes les activités économiques dépendant des océans mondiaux.
• L'ONU tente de coordonner diverses initiatives à l'échelle mondiale avec 193 États.
• L'appropriation des mers par les États suscite des tensions malgré les accords de délimitation.