Conditions Féminines dans la Société

False (B)

Dans les familles bourgeoises, les femmes ne travaillent pas. Elles restent au foyer, s'occupent de l'éducation des enfants et de la réception des invités de la famille. Certaines animent des salons et participent aux mondanités de la bourgeoisie ou de l'aristocratie.

<p>La Loi Duruy de 1867 (A), La Loi Pelet de 1836 (B), Toutes les propositions ci-dessus sont correctes (C), La Loi Falloux de 1850 (D), Les lois de Jules Ferry de 1881-1882 (E)</p> Signup and view all the answers

<p>Les femmes réclament le droit de vote, l'amélioration du droit à l'éducation et une évolution du Code civil pour que les femmes soient davantage considérées comme égales à leurs maris dans le mariage.</p> Signup and view all the answers

<p>False (B)</p> Signup and view all the answers

<p>Les femmes ont créé des associations, des journaux et ont participé à des manifestations pour faire entendre leurs revendications et obtenir l'égalité des droits.</p> Signup and view all the answers

<p>Un manque de soutien politique et social pour leurs revendications (A), Un système juridique qui les définit comme inférieures aux hommes (B), Des préjugés sociaux qui les cantonnent à un rôle traditionnel (C)</p> Signup and view all the answers

<p>Olympe de Gouges, qui a rédigé la « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne » en 1791, et Louise Michel, une figure importante de la Commune de Paris.</p> Signup and view all the answers

<p>False (B)</p> Signup and view all the answers

La Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen de 1789 reconnaissait officiellement les femmes comme citoyennes, mais ne leur accordait aucun droit politique.

Le Code civil de Napoléon Bonaparte, mis en place en 1804, a confirmé la domination de l'homme sur la femme et les a considérées comme des mineures à vie.

Le XIXe siècle a été marqué par des changements qui ont progressivement amélioré la place des femmes dans la société française, notamment leur participation au marché du travail et leur accès à l'éducation.

Malgré les progrès, le XIXe siècle a vu les femmes subir des conditions de travail difficiles et des salaires inférieurs à ceux des hommes. Des lois ont été votées pour améliorer leurs conditions de travail.

Le modèle traditionnel de la femme au foyer restait important, mais de plus en plus de femmes ont trouvé un emploi dans les champs, les ateliers familiaux, les usines et les emplois domestiques.

Les femmes travaillaient majoritairement dans le secteur agricole, notamment dans les travaux des champs et les marchés.

Les femmes étaient aussi présentes dans les usines, surtout dans le secteur textile, où l'arrivée des machines à vapeur a facilité leur embauche.

Les femmes étaient de plus en plus employées dans les emplois domestiques, comme femmes de chambre, cuisinières ou gouvernantes.

Certaines femmes issues des classes supérieures restaient au foyer, s'occupaient de l'éducation des enfants et de la réception des invités. Elles participaient aux salons et aux mondanités.

Les femmes travaillaient souvent dans des conditions difficiles et recevaient des salaires bien inférieurs à ceux des hommes, malgré les lois visant à améliorer leurs conditions de travail.

La scolarisation des filles a progressé au XIXe siècle grâce à une série de lois qui ont permis un meilleur accès à l'éducation.

Les institutions religieuses étaient les principales responsables de l'éducation des filles au début du XIXe siècle. Au cours du siècle, les lois ont garanti le droit à la scolarisation des filles dans les écoles publiques.

Les lois Jules Ferry de 1881-1882 ont rendu l'école gratuite et obligatoire pour tous les enfants, y compris les filles.

Malgré les progrès, l'éducation des filles était souvent orientée vers la puériculture et les travaux ménagers, préparant les filles à leurs rôles d'épouses et de mères au foyer.

Les écoles pour filles et les écoles pour garçons étaient séparées, reflétant une société qui maintenait des rôles distinctes pour les femmes et les hommes.

Le nombre de femmes qui poursuivaient des études secondaires et obtenaient un baccalauréat était encore très limité. Les femmes qui poursuivaient des études supérieures étaient des exceptions.

En 1879, une loi a rendu obligatoire la création d'écoles pour former des institutrices, car seules des femmes pouvaient enseigner aux filles.

Marie Curie a été la première femme professeur à la Sorbonne en 1906, un événement marquant pour l'accès des femmes à l'enseignement supérieur.

Les femmes au XIXe siècle étaient toujours considérées comme inférieures aux hommes dans la loi. Le Code civil de Napoléon Bonaparte les plaçait en situation de subordination.

Les femmes étaient soumises à l'autorité de leur père puis de leur mari. Elles n'avaient pas le droit de travailler ni d'étudier sans l'accord de leur mari.

L'adultère était considéré comme un délit, mais la peine pour la femme était plus sévère que celle pour l'homme.

Les femmes étaient privées de droits politiques, notamment du droit de vote. Elles étaient exclues de la vie politique malgré des revendications féministes.

Des milliers de femmes marchèrent vers Versailles en 1789 pour protester contre la cherté du pain et la disette, illustrant leur participation aux mouvements politiques.

Olympe de Gouges, en 1791, a écrit la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, réclamant l'égalité entre les femmes et les hommes.

Des femmes ont participé à la révolution de 1848 et à la Commune de Paris, démontrant leur engagement pour les droits du peuple.

Les femmes ont été exclues des progrès politiques obtenus par les hommes, comme le passage du suffrage censitaire au suffrage universel masculin en 1848.

Le féminisme au XIXe siècle visait à défendre les droits des femmes pour obtenir l'égalité entre les femmes et les hommes dans la société.

Les femmes ont multiplié les revendications pour améliorer leurs droits, notamment le droit de vote, l'accès à l'éducation et une évolution du Code civil pour une égalité accrue dans le mariage.

La IIIe République a permis le développement des organisations féministes et la diffusion de journaux féministes, alimentant le débat sur le droit de vote des femmes.

Des journaux féministes comme La Voix des femmes et La Fronde ont diffusé les revendications des femmes, notamment pour le droit au travail, l'égalité salariale et l'égalité dans le mariage.

Eugénie Niboyet a créé le Club des femmes en 1848 pour organiser débats et discussions sur les droits des femmes.

Les suffragettes ont organisé des actions publiques pour réclamer le droit de vote pour les femmes, illustrant un changement de stratégie pour obtenir des avancées politiques.

Hubertine Auclert, une journaliste, a milité pour la révision du Code civil et le droit de vote des femmes. Elle a rejoint l'Association pour le droit des femmes, qui est devenue la Ligue française pour le droit des femmes.