Bioraffinerie et Produits Végétaux

Un procédé qui transforme la biomasse en énergie et en divers produits chimiques et biomatériaux. Sa mission est similaire à une raffinerie de pétrole, mais avec une gamme de produits plus étendue, incluant ceux non disponibles dans le domaine pétrolier.

Le prétraitement chimique a pour but de modifier la structure de la biomasse, rendant les holocelluloses accessibles à l'hydrolyse enzymatique et à la fermentation.

Les prétraitements permettent de décomposer la structure ligneuse, rendant la cellulose accessible à l'hydrolyse enzymatique.

Les huiles végétales sont obtenues à partir de graines, d'amandes ou de fruits. Toutes les graines, fruits et amandes contiennent de l'huile, mais seuls les oléagineux sont cultivés spécifiquement pour la production industrielle d'huile.

Les huiles végétales sont composées principalement de triglycérides (95%), accompagnés d'acides gras libres, de stérols, de cires et d'autres composants minoritaires.

Les triglycérides sont des tri-esters formés par la réaction d'acides gras avec le glycérol.

L'indice d'iode mesure le degré d'insaturation des huiles végétales, variant entre 0 et 200g/100g.

Les huiles végétales sont classées en 4 groupes selon leur indice d'iode, qui reflète leur degré d'insaturation.

L'huile végétale est une alternative au carburant fossile, offrant une faible empreinte carbone.

Les huiles végétales sont utilisées pour produire un carburant industriel par "transestérification".

L'huile végétale peut être utilisée localement pour alimenter les moteurs diesel.

L'huile végétale est un carburant adapté aux moteurs diesel.

L'huile végétale est plus coûteuse que les énergies fossiles.

Les huiles végétales ne respectent pas les normes de carburants fossiles et ne sont pas toujours homologuées.

La production d'huile végétale pour le carburant partage les mêmes équipements que la production alimentaire.

La production d'huile végétale pour carburant peut être artisanale ou industrielle.

L'indice de cétane mesure la capacité d'un carburant à s'enflammer spontanément. Plus l'indice est élevé, plus le carburant est apte à l'auto-inflammation.

Les huiles végétales, malgré des similitudes, ne sont pas des carburants identiques au fioul. Par exemple, l'huile de tournesol, qui présente un indice de cétane de 32, fonctionne mieux dans un moteur diesel que des fiouls avec le même indice.

Les huiles végétales, produites par l'agriculture, ne remplacent pas l'essence mais plutôt le gazole, le principal carburant agricole. Elles peuvent se mélanger aux fiouls pour créer des biocarburants.

L'utilisation des huiles végétales comme biocarburants peut se faire par deux voies : une voie chimique sophistiquée pour les productions industrielles, et une voie plus simple et applicable aux exploitations agricoles.

Les huiles végétales comme biocarburants ont des avantages écologiques : l'agriculture produit plus d'énergie qu'elle n'en consomme, les produits alimentaires peuvent être utilisés pour produire de l'énergie, et la qualité nécessaire pour le carburant n'est pas aussi exigeante que celle pour l'alimentation humaine.

La production d'huiles végétales pour les biocarburants peut présenter des avantages écologiques importants.

Les huiles végétales peuvent être utilisées comme une alternative efficace aux combustibles fossiles. Mais il faut rester vigilant et analyser les impacts environnementaux et économiques liés à leur production.

Ce sont des procédés visant à éliminer les matières organiques, les nutriments et les pathogènes présents dans les eaux usées.

Ce type de traitement utilise des microorganismes pour décomposer la matière organique en l'absence d'oxygène.

Les huiles végétales sont une source renouvelable d'énergie qui peuvent être transformées en biocarburants.

Leur extraction et transformation en biocarburants pose des défis, notamment la concurrence avec les cultures alimentaires et les impacts environnementaux.

Leur utilisation exige des conditions précises concernant la filtration et le stockage afin d'assurer la qualité.

En raison des exigences en matière de sédiments, les huiles carburant peuvent être plus contraignantes à contrôler que les huiles alimentaires, surtout dans les régions tropicales.

L'éthanol et les diesters sont deux types de biocarburants produits à partir de la biomasse.

Ils sont confrontés à des défis liés à la disponibilité des matières premières, à la concurrence avec la production alimentaire et aux impacts environnementaux.

Un composé gazeux très odorant, toxique et corrosif. Sa combustion produit du dioxyde de soufre (SO2), un contaminant majeur des pluies acides.

Technique la plus efficace et économique pour éliminer l'acide sulfhydrique du biogaz. Des micro-organismes décomposent les molécules toxiques.

Méthode physique basée sur la différence de solubilité entre l'eau et le H2S, permettant de retirer ce gaz du biogaz.

Alternative à la désulfuration biologique, efficace mais moins économique et impliquant l'utilisation de produits chimiques.

Technique préventive visant à réduire la production d'acide sulfhydrique dans le digesteur en précipitant le soufre.

Composant non polluant du biogaz, mais sa séparation est nécessaire si l'on souhaite obtenir du méthane concentré pour les voitures ou le réseau de gaz naturel.

Méthode utilisant la différence de solubilité dans l'eau entre le CO2, le H2S et le méthane. Le CO2 et le H2S sont retenus tandis que le méthane passe.

La vapeur d'eau présente dans le biogaz est éliminée par refroidissement. L'eau est récupérée, réduisant ainsi les pertes d'énergie.

Le processus visant à éliminer la vapeur d'eau du biogaz en utilisant des méthodes telles que la réfrigération et l'absorption par des agents déshydratants comme le gel silice.

Des composés de silicium présents dans le biogaz qui peuvent se cristalliser et causer une abrasion des équipements mécaniques. Ils sont éliminés par adsorption sur du charbon actif.

Technique utilisant du charbon actif pour absorber les composés organiques volatils (COV) et certains polluants présents dans le biogaz. Elle permet d'obtenir un biogaz plus pur.

Technologie de purification qui filtre le biogaz à travers une membrane sélective, enrichissant le méthane et éliminant d'autres gaz comme le CO2. Cette méthode permet d'obtenir un biogaz avec un PCI proche de celui du gaz naturel.

Processus d'amélioration de la qualité du biogaz, notamment par l'élimination du CO2 et du sulfure d'hydrogène, pour atteindre un niveau de qualité comparable au gaz naturel.

Technique de purification du biogaz basée sur le lavage sous pression à l'eau. Elle permet d'éliminer efficacement le CO2 et le sulfure d'hydrogène en une seule étape, de manière automatisée. Elle offre une grande flexibilité pour traiter le biogaz de différentes qualités et quantités.

Avantages de la technique de purification du biogaz par contre-lavage à l'eau sous pression : flexibilité, modularité, élimination du CO2, pas de produits chimiques ni de désulfuration préalable.

Le pouvoir calorifique (PCI) est une mesure de l'énergie libérée par la combustion d'un combustible. Il est utilisé pour comparer la qualité énergétique des différents combustibles.