Bases de la physiologie respiratoire

Bases de la physiologie respiratoire

• Les sacs alvéolaires sont au contact des capillaires.
• Le pneumocyte II est de type granuleux et sécrète le surfactant.
• Le pneumocyte I est très différencié, aplati et grand.
• La trachée est protégée du collapsus par le cartilage.
• Les poumons sont maintenus accolés grâce à la différence de pression entre la cavité pleurale et celle des poumons.
• La contraction musculaire permet de lutter contre la résistance à l'écoulement, de déformer le parenchyme pulmonaire et de créer une dépression au niveau de l'alvéole.
• Le travail musculaire inspiratoire permet la dissipation de la résistance et le stockage élastique.
• Un patient anorexique aura une diminution de sa capacité respiratoire.
• 25% des résistances se situent au niveau de la cavité nasale.
• 25% des résistances se situent au niveau de la cavité buccale.
• Les voies aériennes distales représentent 10% des résistances.
• Au fur et à mesure de l'écoulement de l'air, ce dernier prend de la vitesse, pour atteindre sa vitesse maximale au niveau des sacs alvéolaires.
• Le pléthysmographe évalue les débits.
• Dans une pathologie obstructive, on observe une diminution des débits.
• Un gaz diffuse d'une zone à pression partielle élevée jusqu'à une zone à pression partielle basse, en vue d'une égalité des pressions.
• Lors d'une embolie pulmonaire, un effet shunt est observé.
• En cas d'augmentation modérée du volume pulmonaire une diminution de la résistance est observée.

Activité électrique cérébrale

• Les bursts lors du sommeil synchronisent l'activité thalamo-corticale.
• Pendant l'éveil des "single spikes" sont retrouvés.
• Les ondes corticales précèdent toujours les ondes thalamiques.
• Une lésion du noyau réticulaire abolit l'activité enregistrée par l'EEG.
• Le tracé delta est le tracé de l'éveil.

Motricité et couplage excitation contraction

• Le calcium se fixant sur les sites de régulation de la troponine C permet de lever l'action inhibitrice de la troponine I sur l'actine.
• Les unités motrices de type I ont une arborescence élevée.
• Les myasthénies sont des pathologies de l'unité motrice.
• Le tracé myogène correspond à une diminution de l'amplitude des unités motrices, corrigée par une augmentation de leur nombre.
• Le soléaire est un exemple de muscle à prédominance rapide.
• Les fuseaux musculaires sont à la fois sensitifs et moteurs.
• Le réflexe myotatique est contrôlé par le motoneurone γ.
• Les fibres à chaînes nucléaires sont innervées par un motoneurone statique avec une terminaison diffuse sur les extrémités de la fibre.
• Les fibres à sac nucléaires sont au centre de la fibre.
• En général, il y a plus de fibres à sac nucléaires que de fibres à chaîne nucléaire par fuseaux neuromusculaires.
• Les terminaisons primaires annulospiralées se situent uniquement sur les centres des fibres à sac.
• Les terminaisons secondaires se situent uniquement sur les centres des fibres à sac.
• L'activation d'un mécanorécepteur lors de l'étirement du FNM provoque un potentiel local.
• Les fibres de type II ne sont pas myélinisées contrairement aux fibres de type Ia.
• Les terminaisons en bouquet sont suivies par des fibres de type Ia.
• Le tonus musculaire est un état de légère tension dans laquelle se trouve un muscle actif, dès qu'on le sollicite.
• Un choc sur le tendon provoque une forte décharge de potentiel d'action pour les fibres Ia.
• Les vibrations entrainent une forte augmentation des décharges de potentiels d'actions pour les fibres II.
• Les fibres de type Ia déchargent de manière proportionnelle au degré d'étirement.
• Lors du réflexe myotatique, les fibres annulospiralées de type Ia excite le motoneurone α innervant le muscle.
• Un réflexe myotatique est par définition une réponse dite automatique, stéréotypée et immédiate.
• Une collatérale de l'axone de la fibre afférente active le MNa allant aux muscles antagonistes.
• La cellule de Renshaw inhibe l'activité de certains motoneurones afin d'affiner le mouvement.
• Lors d'une atteinte du système central, une hypoexcitabilité des MNa est observée.
• La dystonie est liée à une atteinte des noyaux gris centraux.
• Une hypertonie plastique est retrouvée dans les atteintes extra-pyramidales.
• Le couplage excitation contraction intervient après l’excitation du sarcoplasme et avant la contraction du cytosquelette.

Organe tendineux de Golgi et capteurs sensoriels

• L'organe tendineux de Golgi est tonique.
• Il détecte l'étirement du muscle.
• Il est situé en série par rapport aux fibres musculaires.
• Les canaux sodiques mécano-sensibles sur les dendrites de l'organe de Golgi permettent la formation d'un potentiel d'action.
• L'organe tendineux de Golgi est capable d'inhiber le motoneurone α via un interneurone inhibiteur Ib.
• Les capteurs sensoriels nocicepteurs ne sont pas les seuls récepteurs multimodaux.
• Les fibres dédiées à la sensibilité ne véhiculent qu'un seul type d'information.
• L'activation de canaux ioniques mécano-sensibles provoque la formation d'un potentiel de récepteur lors de l'encodage neuronal.
• Les corpuscules de Meissner permettent la reconnaissance précise des objets.
• Les corpuscules de Meissner sont situés sur la peau galbre.
• Les corpuscules de Pacini possèdent des fibres de collagènes tressées.
• Ils sont phasiques.
• Ils ont pour rôle de détecter les accélérations des segments de membres.
• Une déformation de la capsule crée un potentiel d'action dans les mécanorécepteurs des corpuscules de Pacini.
• Les corpuscules de Pacini sont situés dans le derme de la peau, des tendons et des articulations.

Émotions

• Le cortex associatif est une efférence du noyau baso-latéral de l'amygdale.
• Le noyau central de l'amygdale est responsable du freezing et de l'analgésie.
• L'hypothalamus, et non le thalamus, est une efférence du noyau baso-latéral de l'amygdale.
• La voie dite d'activation basse de l'amygdale ne passe pas par le thalamus.
• L'apprentissage aversif permet la formation de la peur conditionnée.
• Les structures du circuit de Papez incluent les corps mamillaires, l'hippocampe, le thalamus, et le cortex associatif. L'amygdale n'en fait pas partie.
• Le noyau accumbens évalue la valeur hédonique de l'action.
• L'aire tegmentale ventrale se projette sur l'amygdale, le noyau accumbens et le cortex préfrontal via des fibres glutamatergiques.
• Le tronc cérébral et la moelle spinale contiennent le répertoire moteur de base.
• L'hypothalamus est impliqué dans le stress chronique en produisant l'hormone CRH stimulant l'antéhypophyse.
• L'hyperactivation du système orthosympathique dans la réaction d'alarme au stress peut entraîner le malaise vagal.