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Questions and Answers
Parmi les propositions suivantes, laquelle décrit le mieux l'action des anticoagulants ?
Parmi les propositions suivantes, laquelle décrit le mieux l'action des anticoagulants ?
- Ils agissent sur les plaquettes pour traiter les artériopathies oblitérantes des membres inférieurs (SCA).
- Ils empêchent la coagulation en ciblant spécifiquement la deuxième phase de l'hémostase. (correct)
- Ils inhibent la phase primaire de l'hémostase en calmant l'activation plaquettaire.
- Ils activent les plaquettes pour favoriser la coagulation.
Quel est le principal risque associé à un surdosage d'antivitamines K (AVK) ?
Quel est le principal risque associé à un surdosage d'antivitamines K (AVK) ?
- Un syndrome hémorragique potentiellement mortel. (correct)
- Une insuffisance hépatique aiguë.
- Un syndrome thrombotique.
- Une réaction allergique sévère.
Comment les antivitamines K (AVK) exercent-elles leur effet anticoagulant ?
Comment les antivitamines K (AVK) exercent-elles leur effet anticoagulant ?
- En inhibant directement l'action des plaquettes.
- En bloquant l'activation de la vitamine K, empêchant ainsi la carboxylation des facteurs de coagulation vitamine K-dépendants. (correct)
- En augmentant la biodisponibilité de la vitamine K.
- En stimulant la production de facteurs de coagulation.
Quelle est une caractéristique importante des antivitamines K (AVK) concernant leur interaction avec d'autres médicaments ?
Quelle est une caractéristique importante des antivitamines K (AVK) concernant leur interaction avec d'autres médicaments ?
Pourquoi les antivitamines K (AVK) sont-ils contre-indiqués au premier et au troisième trimestre de la grossesse ?
Pourquoi les antivitamines K (AVK) sont-ils contre-indiqués au premier et au troisième trimestre de la grossesse ?
Parmi les antivitamines K (AVK) disponibles en France, laquelle est souvent privilégiée en raison de sa demi-vie plus longue ?
Parmi les antivitamines K (AVK) disponibles en France, laquelle est souvent privilégiée en raison de sa demi-vie plus longue ?
Dans quel contexte clinique l'administration d'antivitamines K (AVK) est-elle initiée ?
Dans quel contexte clinique l'administration d'antivitamines K (AVK) est-elle initiée ?
Quel est le principal inconvénient des antivitamines K (AVK) qui nécessite une éducation thérapeutique du patient ?
Quel est le principal inconvénient des antivitamines K (AVK) qui nécessite une éducation thérapeutique du patient ?
Quelle est la conduite à tenir générale face à un patient sous antivitamines K (AVK) qui doit débuter un nouveau traitement médicamenteux ?
Quelle est la conduite à tenir générale face à un patient sous antivitamines K (AVK) qui doit débuter un nouveau traitement médicamenteux ?
Sur quoi repose l'adaptation posologique d'un traitement par antivitamines K (AVK) ?
Sur quoi repose l'adaptation posologique d'un traitement par antivitamines K (AVK) ?
Concernant les Anticoagulants Oraux Directs (AOD), quel est leur principal avantage par rapport aux AVK ?
Concernant les Anticoagulants Oraux Directs (AOD), quel est leur principal avantage par rapport aux AVK ?
Quel est l'intérêt des antidotes des AOD (Anticoagulants Oraux Directs) ?
Quel est l'intérêt des antidotes des AOD (Anticoagulants Oraux Directs) ?
Dans quelles situations les héparines non fractionnées (HNF) sont-elles indiquées ?
Dans quelles situations les héparines non fractionnées (HNF) sont-elles indiquées ?
Quelle est une complication grave spécifique aux héparines, nécessitant une surveillance régulière des plaquettes ?
Quelle est une complication grave spécifique aux héparines, nécessitant une surveillance régulière des plaquettes ?
Quel est le mécanisme d'action des héparines (HNF, HBPM, Fondaparinux) ?
Quel est le mécanisme d'action des héparines (HNF, HBPM, Fondaparinux) ?
Parmi les propositions suivantes, laquelle décrit le mieux la surveillance clinique d'un patient sous héparine ?
Parmi les propositions suivantes, laquelle décrit le mieux la surveillance clinique d'un patient sous héparine ?
Dans le contexte de la prévention de la MTEV (maladie thromboembolique veineuse), quelle est une recommandation importante concernant l'utilisation des héparines ?
Dans le contexte de la prévention de la MTEV (maladie thromboembolique veineuse), quelle est une recommandation importante concernant l'utilisation des héparines ?
Dans le diagnostic de la Thrombopénie Induite par l'héparine (TIH), quels sont les deux critères essentiels à considérer ?
Dans le diagnostic de la Thrombopénie Induite par l'héparine (TIH), quels sont les deux critères essentiels à considérer ?
En cas de suspicion de TIH (thrombopénie induite par l'héparine), quelle est la mesure thérapeutique initiale la plus urgente ?
En cas de suspicion de TIH (thrombopénie induite par l'héparine), quelle est la mesure thérapeutique initiale la plus urgente ?
Quel est le mécanisme de la TIH de type 2 ?
Quel est le mécanisme de la TIH de type 2 ?
Flashcards
Anticoagulants
Anticoagulants
Ciblent la phase de coagulation (2e phase de l'hémostase).
Antivitamines K (AVK)
Antivitamines K (AVK)
Bloquent la carboxylation des facteurs K-dépendants (2, 7, 9, 10, prot C et S).
AVK
AVK
Action indirecte par blocage de la vitamine K.
AOD
AOD
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Héparines
Héparines
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Effets secondaires de la Warfarine
Effets secondaires de la Warfarine
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Effets secondaires de la Fluindione
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Effets secondaires communs des anticoagulants
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Interactions alimentaires avec AVK
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Surveillance des AVK
Surveillance des AVK
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Surveillance biologique des AVK
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Avantage principal des AVK
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Inconvénient majeur des AVK
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Pharmacodynamie des AOD
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Administration des AOD
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Mécanisme d'action des AOD
Mécanisme d'action des AOD
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Avantage des AOD par rapport aux AVK
Avantage des AOD par rapport aux AVK
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Indications des AOD
Indications des AOD
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Antithrombine
Antithrombine
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Effets secondaires communs des AOD
Effets secondaires communs des AOD
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Study Notes
Les Anticoagulants
- Les anticoagulants ciblent la phase de coagulation (2e phase) de l'hémostase
- Les antiagrégants ciblent les plaquettes
- Les anomalies de l'hémostase peuvent provoquer des syndromes hémorragiques ou thrombotiques
- Les médicaments prescrits varient selon le mécanisme impliqué
- Les antiagrégants plaquettaires sont utilisés pour les problèmes liés aux plaquettes (ex : SCA)
- Les anticoagulants sont utilisés en cas d'activation excessive de la coagulation menant à la formation de thrombus
- Les antiagrégants plaquettaires calment l'activation plaquettaire et préviennent l'hémostase primaire
- Les anticoagulants préviennent la coagulation (hémostase secondaire)
- Les accidents liés aux anticoagulants, en particulier le surdosage de vitamine K, représentent la première cause de mortalité par syndrome hémorragique
Antivitamines K
- En 1920, en Amérique du Nord, on a constaté que les vaches mourraient de diathèse hémorragique après avoir brouté du mélilot
- En 1948, la warfarine a été commercialisée comme raticide
- Son utilisation thérapeutique comme anticoagulant a été suggérée après une intoxication volontaire
- La première utilisation clinique a eu lieu en 1954
- Les facteurs K dépendants (2, 7, 9, 10, protéines C et S) doivent être activés par la vitamine K pour être actifs
- La vitamine K s'active via un cycle de carboxylation
- Les antivitamines K bloquent la carboxylation de la vitamine K et empêchent l'activation des facteurs vitamino K dépendants de la coagulation, entraînant une diminution de ces facteurs, qui est cliniquement importante
- On distingue trois grandes familles d'anticoagulants
- AVK qui agit indirectement en bloquant la vitamine K
- AOD qui agit directement en inhibant le facteur 10a ou 2a
- Héparines avec trois grandes molécules (HNF, HBPM, Fondaparinux) qui ont une action directe
Caractéristiques des AVK
- Biodisponibilité proche de 100%, fixation importante aux protéines plasmatiques (>95%)
- L'introduction d'une nouvelle molécule chez un patient sous AVK nécessite un contrôle régulier car elle peut affecter la fixation des AVK, modifiant ainsi leur action (inefficacité/hyperefficacité)
- Métabolisés par le foie via le cytochrome P450, délai d'action retardé dépendant de la demi-vie des facteurs inhibés
- Contre-indiqués au 1er trimestre de grossesse en raison de leur effet tératogène et au 3e trimestre en raison du risque hémorragique chez le fœtus
- Contre-indiqués pendant l'allaitement, sauf la warfarine
- Les interactions alimentaires (légumes verts) et médicamenteuses représentent une difficulté d'utilisation
- La variabilité interindividuelle de la réponse aux AVK nécessite un suivi thérapeutique intense et une marge thérapeutique étroite
AVK en France
- Il existe en France 3 grandes familles d'AVK : Fluindione, Acenocoumarol, Warfarine qui diffèrent principalement par leur délai d'action
- On favorise les AVK à demi-vie longue, notamment la warfarine pour faciliter l'équilibre du traitement
Indications et contre-indications des AVK
- Indication : Embolies pulmonaires et/ou thromboses veineuses profondes proximales en relais des héparines ainsi que les Fibrillations atriales non valvulaires.
- Aussi, les valvulopathies mitrales et les prothèses valvulaires mitrales
- L'administration d'AVK en relais des héparines et non en première intention se fait dans la phase aiguë de l'événement thrombotique
- Contre-indications : Hypersensibilité, Grossesse (1er et 3ème trimestres), Allaitement, Insuffisance hépatique sévère, Associations médicamenteuses
- L'association à d'autres médicaments agissant sur l'hémostase doit faire l'objet d'une surveillance étroite
- Tout nouveau médicament doit être suivi par le médecin.
Effets secondaires des AVK
- Hémorragies (en première intention) liées au surdosage
- Risque hémorragique très important
- La warfarine peut provoquer des intolérances intestinales
- La fluindione peut induire des réactions immunologiques
Interactions médicamenteuses des AVK
- Les médicaments qui augmentent l'INR potentialisent les effets hémorragiques
- Les médicaments qui diminuent l'INR sont des inducteurs des cytochromes
- Lors de l'introduction d'un nouveau médicament, un INR est réalisé tous les 2-3 jours pendant les premières semaines
- Une fois que tout est stable, surveillance classique
- Les aliments riches en vitamine K comme les légumes verts (choux, brocolis...) doivent être surveillés
Surveillance et Echec des AVK
- La surveillance clinique (observance, tolérance, efficacité, etc,.) est la plus importante
- En cas de manifestation hémorragique une orientation urgence s'impose
- L'INR est vérifié 1 fois par mois
- Les fonctions hépatiques et rénales sont surveillées car les fluindiones sont éliminées par le rein
- L'hémogramme est important pour rechercher une anémie si les saignements ne sont pas extériorisés
- L'observance et les interactions médicamenteuses/alimentaires sont les principales causes d'échec
Surveillance Biologique des AVK
- L'INR est utilisé au lieu du temps de Quick car il est standardisé avec un facteur lié à la thromboplastine
- L'adaptation posologique repose uniquement sur l'INR, qui mesure l'efficacité du traitement.
- L'INR est le rapport du TP patient sur le TP témoin, élevé à la puissance ISI, et est un indicateur international pour standardiser les résultats biologiques
- L'objectif thérapeutique de l'INR est entre 2 et 3 sauf pour les porteurs de valves
- L'INR n'a pas d'intérêt si le patient n'est pas sous AVK
Héparine-AVK
- Un AVK n'est jamais administré lors d'un accident aigu, mais en relais des héparines ou AOD
- En cas de TVP ou d'EP, l'héparine est le premier médicament à administrer
- L'introduction de l'AVK se fait 1 à 3 jours après l'administration de l'héparine, sans toucher à sa posologie
- L'INR est contrôlé 48 à 72 heures après l'introduction des AVK, et les doses peuvent être ajustées par tranches de 25% en fonction des résultats
- L'INR est contrôlé tous les 3 à 5 jours
- L'héparine peut être arrêtée après 2 INR successifs dans la zone thérapeutique, et les AVK sont administrés seuls
- Un contrôle de l'INR est effectué régulièrement, toutes les semaines, puis tous les 15 jours, et tous les mois si le patient est stable
- Les AVK à demi-vie longue (warfarine) sont privilégiés
Conduite d'un traitement par AVK
- Dose initiale fixe de 4 à 5 mg de Coumadine® (sans dose de charge)
- Prise quotidienne à la même heure, de préférence le soir
- Premier contrôle de l'INR à 48/72 heures, puis ajustements posologiques de la dose initiale par demi ou quart
- Les AVK sont initiés sous héparine (HNF ou HBPM) à dose anticoagulante
- La posologie de l'héparine reste inchangée pendant la durée du relais. Elle est interrompue après 2 INR dans la zone thérapeutique souhaitée à 24 heures d'intervalle
- Les posologies alternées ne sont pas recommandées
Education thérapeutique et traitement par AVK
- L'avantage est le traitement par voie orale
- L'inconvénient majeur est la nécessité d'une éducation thérapeutique du patient
- Le patient doit être informé de sa maladie, de son traitement et des situations spécifiques
- Le patient doit être sensibilisé en cas d'hémorragie
- Les surdosages d'AVK engendrent 17000 hospitalisations par an. Il y a 5000 décès/an soit 1 décès toutes les 12 heures
Anticoagulants Oraux Directs (AOD)
- Début du développement en 1980, commercialisation à partir de 2010
Mécanisme d'action des AOD
- Inhibition directe des facteurs de coagulation (2a et 10a) en fonction de la molécule
- Avantage d'être administrés par voie orale comme les AVK
AOD Disponibles en France
- Il existe 3 principales molécules : Dabigatran (Prodaxa), Rivaroxaban (Xaretto), Apixaban (Eliquis)
- Dabigatran : spécifique anti 2a, élimination rénale (>80%), faible biodisponibilité (7%)
- Rivaroxaban : spécifique anti 10a, élimination hépatique prédominante, grande biodisponibilité
- Apixaban : spécifique anti 10a, élimination hépatique prédominante, biodisponibilité moyenne
- Un moyen mnémotechnique : les molécules avec un X dans le nom sont anti facteur 10
- Ils ont maintenant des antidotes et sont donc antagonisables. Interactions avec de nombreux médicaments (métabolisme hépatique : cytochrome, P-gp).
AOD - Caractéristiques
- Avantage majeur : pas d'influence de l'alimentation
- Absence de suivi biologique, sauf en cas de surdosage
- Similitude avec l'antithrombotique « idéal » : voie orale, action rapide, demi-vie courte, fenêtre thérapeutique large
- Rapport bénéfice/risque élevé, efficacité élevée, risque hémorragique limité
- Moins d’interactions médicamenteuses qu’avec les AVK
- Élimination rénale (risque d’accumulation)
- Antidote spécifique depuis peu (sauf pour le dabigatran)
Indications et Contre-indications des AOD
- Il existe des indications pour l'Apixaban et Rivaroxaban : Prévention de la maladie thromboembolique veineuse dans la chirurgie programmée de la hanche ou du genou, Embolie pulmonaire, thrombose veineuse profonde proximale et Fibrillation atriale non valvulaire
- Indications Dabigatran : Prévention de la maladie thromboembolique veineuse dans la chirurgie programmée de la hanche ou du genou et Fibrillation atriale non valvulaire
- Contre-indications des AOD : Valve mécanique, SAPL, Insuffisance rénale et hépatique, Grossesse, Allaitement
Effets Secondaires des AOD
- Hépatites, thrombopénies, hypersensibilité dont éruption cutanée.
- Agranulocytose due au Rivaroxaban
- Alopécie due à Apixaban
- Dabigatran provoque des troubles digestifs
Interactions Médicamenteuses des AOD
- Interventions peu nombreuses, mais une considération appropriée et une prise de conscience de la polymédication sont encore nécessaires
Surveillance et Causes d'Echec des AOD
- Médicament antithrombotique Surveillance clinique OBLIGATOIRE
- AUCUNE surveillance de l'effet anticoagulant
- Une mesure spécifique des taux de médicaments en cas de surdosage ou de chirurgie est néanmoins possible.
- Surveiller la fonction rénale (créatinine et DFG calculé) et la fonction hépatique (ASAT, ALAT, GammaGT).
- L'observance, les interactions médicamenteuses, les troubles thrombophiliques, etc., sont des causes d'échec identiques à celles des AVK
HNF et Tests de Coagulation
- Il est inutile de regarder le TP/TCA d'un patient sous AOD.
- En fait, les tests de coagulation sont considérablement perturbés, ce qui rend impossible l'utilisation des résultats et de toute indication concernant l'efficacité du traitement.
Concentrations d'AOD Attendues
- Seulement à retenir est le seuil de 50 ng/mL
- La limite correspond à la menace d'hémorragie et à l'augmentation des hémorragies par AOD.
Conduite pratique, Education thérapeutique et Relais des AOD
- Assurez-vous de l'observation et choisissez le dosage.
- Médications interférentes et associées.
- Re-gardant la fonction rénal
- Rivaroxaban et apixaban CI ClCr <15 mL/min selon Cockroft
- Dabigatran CI ClCr selon Cockroft <30 ml/min
- Hépatique fonction
- Suivez les critères d'adaptation de la dose (âge, insuffisance rénale).
- Considérez les contre-indications.
Education thérapeutique concernant les AOD
- Bien qu'ils partagent ces AVK et une large marge thérapeutique
- Ils ont une demi-vie plus courte, ce qui nécessite une administration plus fréquente des médicaments
- L'adhésion parfaite est donc ESSENTIELLE
- Les explications sur la maladie, le traitement et les situations spécifiques doivent être similaires à celles des AVK.
AOD et oubli de dose
- Ne prenez jamais de dose double (2 en une seule fois) en cas d'oubli de dose
- Dabigatran et Apixaban : règle des 6 heures
- rattraper si le délai est de moins de six heures.
- Attendez la prochaine prise si le retard est de plus de six heures.
- Rivaroxaban : règle des 12 heures
- rattraper si le retard est inférieur à 12 heures.
- attendez la prochaine prise si le retard est de plus de 12 heures.
- Dabigatran et Apixaban : règle des 6 heures
Relais AOD/Héparines et AVK
- La méthode habituelle consiste à faire un relais héparine/AVK
- AOD => héparine :Commencez l'héparine 2 heures avant la prise prévue d'AOD.
- Héparine => AOD :Commencez l'AOD lorsque l'héparine cesse de fonctionner.
- AVK => AOD :Si ClCr selon Cokroft >60 millilitres/minute, commencez l'AOD dès que INR < 2 (ou 48 heures après l'arrêt de l'AVK)
AOD et AVK Relais
- AOD => AVK :La seule situation dans laquelle les deux anticoagulants se chevauchent
- Cessez les AOD dès que 2 INR >2 à 24 heures d'intervalle.
- Le rivaroxaban peut modifier l'INR
- Arrêter l'AOD et introduire l'AVK sans superposition s'il y a un risque thrombotique modéré
Héparines
Mécanisme d'Action
- Utilisé le 1er, découvert au début du 1900s et commercialisé en 1930 au début
- Agit en synergie (catalyseur) avec l’Antithrombine
- L’antithrombine est un inhibiteur agissant sur les facteurs II et X. En multipliant jusqu’à 100 les actions
L'Action se Résume ainsi :
- Ils sont polysaccharides sulfatés
- Agit d’une taille variable
- Activité à action indirecte car :Se fixe à l’Antithrombine par le l’intermédiation du pentasaccharide
- Cette liaison entraine un changement de conformation
- Il s’en suit une inactivation des enzymes via une décélération par 1000 des réactions
- Différentes héparines, en fonction de la chaine polysaccharide
Divers types d’héparine
- Héparine non fractionnée (HNF)
- Vient du porc à l’origine
- Maintenant elle est de plus en plus synthétisée
- Héparine de Base Poids Moléculaire HBPM
- Ce sont des régions spécifiques qui agissent sur l’héparine
- Donc on fit héparines synthétisées de sorte à mieux comprendre son homogénéité
- Fondaparinux
- De dernière génération et agit aussi de manière indirecte
Mode d'Admission et Propriété
- HNF :Sous-cutané ou IV, Très variable d’un patient à l’autre (30% en sous-Cutanée), Elimination cellule rénale et endothéliale, 4 heures, Demi-vie est 60 à 120
- HBPM :Sous-cutanée, 90 à 100%, Elimination rénale, Demi-vie est 3 à 6 heures
- Fondaparinux :Sous-cutanée, 100%, Elimination rénale, Demi-vie est 17 à 21 heures
- Voia injectable
- Avantage (HNF) :Demi-vie d’élimination rapide et action rapide
HNF, HBPM, Fondaparinux Indications et Contre-indications
- Héparines sodiques
- TVP/EP
- SCA
- Embolie artérielle dans le cerveau
- Risque thromboembolique dans le cas d’une cardioopathie emboligène
- Prévention dans le cas d’une chirurgie avec des risques artères
- Héparine Calcique
- TVP/EP
- SCA
- Embolie dans le cerveau (artère)
Les HNF en bref
- Utilisable curatif ou préventif si thrombose ou Embolie Artérielle Extra Cérébrale
- Recommandée pour des pathologies tel que AOD et AVK
- Les en premier dans le traitement
- Indiquées dans le SCA
- Contre-indiquées si saignements actifs où TIH
Différence : Sodique et Calcique (HNF)
- Sodique est souvent utilisée dans un cadre avec des risques hémorragiques
- Insuffisance Rénale : plutôt calcique
Les HBPM en Bref
- Indications
- TVP et EP
- SCA et TVS (moins)
- Prophylaxie en cas de MVTE
- Les HBPM sont aussi indiquées en cas de Thrombose Veineuse Profonde ou Embolie Pulmonaire
- HBPM en cas de Sévère Insuffisance Rénale est contre-indiquée
Les effets Secondaires HBPM
- Les HNF peuvent entrainer des Complications Graves tel que TIH2 (thrombopénie induite par Héparine)
Effet Secondaire des HBPM
- Comme pour l’AVK = Allergies et Hémorragies
- Pour tous héparines = Risque d’ostéoporose + la thrombocytose + Hépatite et les troubles rénaux
- Pour Le Fondaparinux
- Problèmes gastriques et œdèmes périphériques
Surveillance et Prévention des HNF
- Bien surveiller la clinique
- S’inquiéter de la tolérance de la personne
Surveillance des Plaquettes
- Indispensable
- Peuvent mener à des TIH (graves thrombopénies)
Surdosages et Activité Anti-Xa
- Activité ANTI XA : On regarde l’activité de l’activité dans le plasma du patient (important)
- Activité anti-XA
- Dose curative HNF : on regarde le dosage de l’activité Anti Xa
- Doses Curatives HBPM : que si IR faible à modéré
- L’intérêt est de savoir si le patient a un risque hémorragique
- Surveillance de la fonction rénale (CI)
Cause d'Echec dans un traitement HNF
- Limites dues au bienfait des héparines
- Si réduit risque de Thrombose
- Thrombopénie en cas d’héparine induite
Les interactions avec HNF
- Toujours chercher le pourquoi et comprendre les médicaments
- Anti-Coagulants / Anti-aggrégants ++
- La présence de tous ces médicaments augmente fortement les risques d’hémorragie
Interprétation Imagerie (Erreur Diagnostique)
- Il faut éliminer toute possibilité post-embolique car ce sont dangereux
- Imageries à faire = la thoracique (HTAP)
- Embolie non structurée ou tumeur intravasculaire
Les Relais avec Autres Médicaments (HNF)
Relais HNF et AVK
- Se rejoint
- On met de l’héparine et des AVK à la fois.On peut modifier les doses d’une molécule mais jamais de l’autre
- Au Bout de plusieurs jours, on en garde juste une seule
Relais AOD => Héparine
- Traiter un trouble via Héparine (patiente enceinte)
- Si AOD = arrêt traitement 2H avant
Relais Héparine => AOD
- Pareil que l’AVK
- Dès la fin de l’anesthésie se fait, on peut prendre l’AOD
La prévention contre MTEV en résumé
- Utilisation médical ou en chirurgie
- Ne demande pas le suivi d’anticoagulation
- Surveiller la fonction rénale
Qu’il faut retenir des Héparines (en général)
- Injection sous forme synthétisée
- Elles ont des anti Xa et Anti 2a
- Les prises sont rapides
- Surveiller si bonne Fonction Rénale si HBPM
- Traitement à des fins préventives ou curatives
- Surveiller avec les plaquettes, si risque de TIH = risque thrombo grave
- Les héparines sont possibles pendant la grossesse (un traitement de choix)
THROMBOPENIE INDUITE PAR L’HÉPARINE (TIH) et Diagnostic
Une des plus graves complications
- Il faut prévoir et surtout penser à faire une surveillance des plaquettes des le départ
- Il existe plusieurs types de TIH
Point de vue diagnostic et caractéristiques
Il faut connaître les critères cliniques et les biologiques
- Critères biologiques : Anticorps
- Critères cliniques : Héparinique dépendante
- Type 2 qui est la plus crainte : Origine immunologique
- Le risque est autant Hémorragique que thrombotique
- Il existe pas mal de caractéristiques concernant l’arrivée des problèmes (quand dans la semaine)
Importance du Score 4T
- Il faut quand même savoir se servir du score pour évaluer le risque
- Tout arrêt devra être documenté pour informer un autre médecin (si re-hospitalisation etc,.)
Urgence Thérapeutique
- Il faut directement stopper (dans urgence +++) l’Héparine
- Puis on utilise une action antithrombotique immédiate. Une fois ces étapes menées il faut faire le diagnostic de certification.
- Test biologique par rapport au diagnostic
- En cas d’AVK : BIEN UTILISER l’ACIDE tranexémique
- Les HBPM sont une forte source de TIH
Des Points a Reconnaitre
- Bien Connaître le tableau clinique
- Bien connaitre les méchanismes d’actions
- Bien connaitre les indications et Contre-Indications
- Savoir quoi faire en cas de TIH
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