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L'étude de la manière dont la science est construite et se développe. Elle analyse comment les connaissances sont organisées, produites et comment les disciplines évoluent avec le temps.

Un ensemble de connaissances et de pratiques standardisées par une communauté scientifique, dédié à l'étude d'un objet particulier.

Un principe selon lequel les chercheurs doivent étudier les phénomènes sociaux de manière objective, sans laisser leurs valeurs personnelles influencer leur travail.

La manière dont les différentes cultures ou sociétés perçoivent et comprennent le monde, l'existence et les réalités sociales. Elle étudie les concepts utilisés pour organiser la vision de la réalité.

Un concept qui repose sur la remise en question des idées reçues et la construction de connaissances par la raison.

Le premier principe du fait scientifique : rejeter les croyances et les préjugés pour ouvrir la voie à une véritable connaissance.

Le deuxième principe du fait scientifique : élaborer des théories fondées sur des raisonnements logiques et cohérents.

Un élément fondamental de la remise en question des idées reçues : se libérer des anciennes connaissances et des préjugés pour comprendre le monde avec un regard scientifique.

Le processus de création de théories et de cadres conceptuels pour expliquer les phénomènes observés.

L'observation et la collecte de données empiriques, principalement dans les sciences humaines et sociales.

Le processus de test des théories par des expériences rigoureuses dont les résultats doivent être reproductibles.

La possibilité de réfuter une hypothèse scientifique par des observations ou des expériences.

La capacité d'une affirmation scientifique à être confirmée ou réfutée par des preuves.

L'utilisation des ressources naturelles pour le développement économique et social.

La difficulté de concilier la démocratie, basée sur les convictions individuelles, avec la transition énergétique, qui nécessite des décisions scientifiques et parfois impopulaires.

Des questions scientifiques qui évoluent en fonction du contexte social, politique et économique de l'époque.

L'idée que la science n'est pas une activité neutre, mais dépend des conditions sociales et culturelles dans lesquelles elle se développe.

Les SHS manquent de reconnaissance en tant que sciences à part entière, face aux sciences naturelles et à la société.

Les SHS sont parfois critiquées pour vouloir imiter les méthodes des sciences naturelles, au détriment de leur propre domaine.

Les SHS comportent de nombreuses disciplines avec des méthodes et des objets d'étude différents.

La question de la pertinence des SHS pour la société, notamment face à la critique de leur financement public.

L'utilisation de données et d'observations pour étudier les phénomènes sociaux, souvent critiquée par la philosophie.

Les sciences humaines et sociales (SHS) ont tenté d'adopter des méthodes des sciences naturelles comme l'expérimentation et la quantification, mais ces tentatives ont été remises en question.

Les phénomènes sociaux sont uniques, historiques et souvent non reproductibles en laboratoire, ce qui rend difficile l'application de méthodes scientifiques rigoureuses.

Les chercheurs en SHS travaillent souvent sur des sujets familiers, ce qui peut amener à des préjugés et à des interprétations non objectives.

Les SHS utilisent des méthodes qualitatives pour étudier des phénomènes sociaux complexes et non quantifiables, en se concentrant sur l'interprétation et la compréhension des contextes.

Les faits sociaux sont multidimensionnels, complexes et souvent contextuels, ils ne peuvent pas toujours être expliqués par des lois universelles.

Les SHS utilisent une variété de méthodes, tant quantitatives que qualitatives, sans s'appuyer sur un seul paradigme.

Il n'y a pas d'unité théorique et méthodologique unique dans les SHS, chaque discipline ayant ses propres méthodes et théories.

Les frontières entre les disciplines des SHS sont souvent floues, car les sujets d'étude se chevauchent et se complètent.

Les sciences humaines et sociales ne peuvent pas prédire les phénomènes sociaux avec précision car elles étudient des systèmes complexes et variables. Elles se contentent d'analyser les probabilités.

L'applicabilité des SHS pour transformer la société est complexe car elles ne proposent pas de solutions directes. Cependant, elles aident à comprendre les problèmes et à éclairer les décisions.

Les décideurs publics et privés font de plus en plus appel aux chercheurs en SHS pour analyser les problématiques sociétales et orienter les décisions.

Les sciences humaines et sociales sont peu présentes dans les enseignements de base, à l'exception de l'histoire, de la géographie et parfois de l'économie.

Certains chercheurs critiquent l'utilité pratique des SHS, jugeant qu'elles ne peuvent offrir la même intelligibilité que les sciences naturelles. D'autres craignent que les SHS perdent leur fonction critique en servant les intérêts privés.

L'utilité des SHS se trouve dans leur capacité à réfléchir sur la société et à comprendre le monde social. Elles nous aident à analyser les interactions humaines et les institutions.

Dans le passé, les chercheurs en SHS s'engageaient souvent dans des projets sociaux ou politiques pour améliorer la société. De nos jours, l'accent est mis sur la réflexion critique et la compréhension du monde social.

Les sciences humaines et sociales sont probabilistes, c'est-à-dire qu'elles ne peuvent pas prédire les phénomènes sociaux avec précision car les facteurs en jeu sont multiples et changeants.

Au début, les sciences de l'information et de la communication étaient dominées par la formation pratique, avec une recherche scientifique peu développée. Depuis les années 1990, la situation s'est améliorée grâce à un plus grand soutien à la recherche.

Les SIC englobent une multitude de domaines comme la communication politique, les TIC, les médias, etc., avec des approches théoriques et méthodologiques variées.

La dispersion des recherches en SIC rend leur reconnaissance difficile face à d'autres disciplines plus établies ou aux professionnels.

Les SIC sont nées de l'interaction de plusieurs disciplines comme la sociologie, la psychologie et la linguistique. Elles intègrent des théories issues de différents domaines.

Les SIC ont puisé dans des domaines variés comme la sociologie, la psychologie et la linguistique pour développer leurs concepts et méthodes.

Les SIC ont intégré progressivement des théories issues de différents domaines comme la sociologie du travail, la psychologie sociale et les études culturelles.