Examen 1 Marche vers la civilisation (PDF)
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Ce document traite de l'évolutionnisme en anthropologie, mettant l'accent sur les théories de Lewis Henry Morgan et Edward Tylor. Il examine des notions telles que la survivance, l'unité de l'humanité, et fait une analyse critique des idées ethnocentriques. Le document inclut aussi des notions de classifications des systèmes de parenté.
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Révision : Examen 1 Marche vers la civilisation Évolutionnisme : pensée que les Blancs (civilisés) sont supérieurs, plus évolués Lewis Henry Morgan (1818-1881) -Autodidacte : À son époque, l'anthropologie n'existait pas comme discipline scientifique. Morgan s'est formé lui-même. -Avocat : Sa ca...
Révision : Examen 1 Marche vers la civilisation Évolutionnisme : pensée que les Blancs (civilisés) sont supérieurs, plus évolués Lewis Henry Morgan (1818-1881) -Autodidacte : À son époque, l'anthropologie n'existait pas comme discipline scientifique. Morgan s'est formé lui-même. -Avocat : Sa carrière l'a sensibilisé à la question des droits des autochtones en Amérique du Nord. -Terrain chez les Iroquois : À 30 ans, il a passé plusieurs mois avec les Iroquois pour observer leur mode de vie et leurs structures sociales. -Rochester (New York) : Il s'est intégré à un cercle d'intellectuels et s'est intéressé aux questions de diversité humaine et d'évolution sociale. -Collaboration avec Ely Samuel Park : Park, avocat et défenseur des autochtones, a aidé Morgan dans son projet ethnographique. Park était également un pionnier dans la défense des droits des Premières Nations au sein du gouvernement américain. Études sur la parenté Observation des systèmes de parenté iroquois : -Un même mot ("maman") peut désigner di[érentes personnes avec des liens biologiques distincts (la mère et la tante). -Le système de parenté iroquois di[érencie les relations selon le sexe des parents : Les enfants des sœurs de la mère sont appelés frères/sœurs d'EGO (l'individu de référence). Les enfants des frères de la mère sont appelés cousins. -responsabilités et du respect envers les membres de la famille élargie. Classification des systèmes de parenté : -Système descriptif (exemple européen) : Chaque relation biologique a un mot spécifique (mère, tante, cousin). -Système classificatoire (exemple iroquois) : Un même mot regroupe plusieurs relations biologiques di[érentes (par exemple, "mère" pour la mère et la tante). Problème linguistique : Il faudrait un terme pour qu’on les distingue par le côté du parent Théories par Morgan Notion de survivance : fenêtre vers le passée -Morgan pensait que certaines pratiques des sociétés non occidentales (comme celles des Iroquois) reflètent des traces d'un monde ancien. -Il ne considérait pas ces sociétés comme "moins évoluées", mais comme des témoins d'une étape antérieure du développement humain. Unité de l'humanité : -Morgan défendait l'idée que toutes les races humaines ont une origine commune (théorie monogéniste). -Il s'opposait aux théories de son époque sur le polygénisme (idée qu'il existe des races supérieures et inférieures). Évolution des sociétés humaines : -Morgan pensait que les sociétés progressent à travers trois grandes étapes : État sauvage (mode de vie basé sur la cueillette et la chasse). Barbarie (agriculture, artisanat, premiers outils). Civilisation (développement des sciences, des arts et des institutions). Pour lui, les sociétés européennes étaient au sommet de cette progression (vision ethnocentrique). Rôle de la raison : -le progrès humain = à la raison et à l'accumulation de connaissances au fil du temps. -Tous les humains, quelle que soit leur origine, possèdent des capacités intellectuelles similaires. Vision ethnocentrique : -Morgan considérait le modèle européen comme le plus avancé. -ils percevait les sociétés non occidentales comme "primitives". Évolutionnisme Est-ce qu’il faut coloniser les peuples en Amériques? NON -critique de l’empirisme et de la colonisation Que faut-il faire? Tylor et Morgan pensent qu’il faut les éduquer et les civiliser afin qu’ils connaissent la raison et fassent du progrès (ethnocentrisme) Autochtones : ne croient pas en dieu -Dieu les a créés, mais ils sont sauvages… Edward Tylor (1832-1917) -1ère définition de la culture : « complexe comprenant à la fois les sciences, croyances, arts, morale, lois et coutumes par l’homme dans l’état social. » -analogie avec la nature : la ressemblance des cerveaux humains jouît des mêmes facultés intellectuelles Page 18 : -L’évolution humaine suit un ordre précis, sans retour possible, avec une finalité déterminée. -Anthropologue de salon, aucune recherche ethnographique, basé sur les autres études comparatives grâce à ses lectures. Page 19 : -définit la « survivance » comme des coutumes anciennes qui subsistent malgré la perte de leur fonction, permettant de comprendre l’évolution sociale. -souligne une ressemblance générale dans la nature humaine et rejette l’idée de di[érences biologiques fondamentales entre les races. Page 8 : -La couleur de peau n’est pas une variable pertinente pour lui, bien que les cultures puissent être classées en di[érents niveaux de développement. L’anisme : -degré le plus sauvage -associe des esprits à la forêt ou à la pierre, -le rêve pousse l’humanité à dissocier de la forme physique et psychique, soit l’âme. Polythéisme : -plusieurs dieux -s’éloignent encore plus des humains, représentant des divinités supérieures Monothéisme: -l’idée d’un seul dieu. IMPORTANT : -d’accord sur l’homegénie de l’être humain -une seule race humaine, mais di[érents stades -di[érents des anthropologues physiques Examen final : Frank Boas (1858-1942) Tylor culture : état de civilisation Boas culture : diversité Institutionnalisation de l’anthropologie 1870 -diversité des cultures, autant sociétés que cultures Particularisme historique : toutes les cultures ont leur propre trajectoire historique et que chacune d'entre elles s'est développée en fonction de cette histoire Relativisme culturel : Idée selon laquelle, pour comprendre une société ou un groupe culturel, on doit les saisir selon leur propres termes et critères et non pas, les juger à l'aune de sa propre culture 4 sous-disciplines : -biologique -archéologique -socio-culturel -linguistique -disparition de la culture autochtone à cause de l’assimilation -di[érences culturelles et historiques pas biologiques -universalité des races -trouver les lois uniformes de l’esprit humain p.537 -étude détaillé des coutumes, importance des lieux, cadre géographique p.545 Première Guerre mondiale : Prend position contre le nationalisme, la xénophobie et les politiques eugénistes. Dénonce les anthropologues espionnant au service de l'État. Internationalisme scientifique : Favorise la collaboration entre scientifiques au-delà des frontières nationales, même après la guerre. Manifeste anti-nazi (1938) : Fait publier un manifeste signé par plus de 1 000 scientifiques contre les théories raciales nazies. Méthodologie : -limitation géographique -pas de comparaison au-delà de la frontière -être objectif, pas de conclusions hâtives -hypothèse? Les phénomènes n’ont pas de lien historique Bronislaw Malinowski (1884-1942) Anthropologie et le colonialisme Colonisation : Occupation, exploitation, mise en tutelle d'un territoire par les ressortissants d'un État étranger. La colonisation suppose aussi trois critères: conquête territoriale déplacement de population exploitation des richesses de l'espace assujetti au profit de ceux qui l'ont soumis à leur pouvoir - critique du colonialisme : Propose une approche plus rationnelle et adaptée aux pratiques autochtones, même s'il n'appelle pas à l'abolir. -prisonnier en Australie au début de la 2e guerre mondiale -adore la prise de notes, journal pour réfléchir à sa présence, frustrations, pulsions sexuelles, patience avant d’être inclus -choix d’aller en Papouasie Argonautes du pacifique occidental : -recherche scientifique (sources ethnographiques) Détails : outils, temps lieu, personnes -critique ouvertement les évolutionnistes qui ont fait des conclusions hâtives sans détailler le processus (le genèse, p.59) -aucune idée préconçue p.65, objectivité p.59 -reconstituer l’anatomie de la culture (comme faits sociaux) p.68 et 74 -importance de la langue p.80 Méthodologie : -enquêteur doit s’intégrer le + possible - « contact réel », participer à la société à l’étude -KULA : important du terrain, logique culturelle, voir le monde comme ils le voient. (Observation participante) Fonctionnalisme britannique -comprendre les fonctions de chaque facette de la société -analogie avec le corps humain, chaque partie joue un rôle essentiel pour le « tout » -replacer les faits sociaux dans leur contexte social Émile Durkheim (1858-1917) -invention de la science sociale Faits sociaux : -étudier comme quelque chose d’extérieur -force de coercicion -avoir une définition qui englobent toutes les di[érences individuelles -objectif, enlever les caractères personnelles Étude sur le suicide : -anomique : manque d’orientation -altruiste : pas être un poids -fataliste : courage, bravoure -égoïste : solitude, perte de sens Moins intégration sociale, plus de suicide ex. covid Régulation : fournit des repères -manque de cohésion sociale ans les sociétés industrialisées (montée de l’individualisme) Marcel Mauss : Définition du sacrifice : Acte religieux, fait social qui se prête à l’analyse scientifique 5 acteurs du sacrifice -le lieu -la victime -les sacrifiant : la société -dieu -sacrificateur : fat l’action Moments du sacrifice : - rite d’entrée -le drame -rite de sortie Fait social total : Collabore avec la psychologie et même avec la biologie pour atteindre la réalité humaine dans sa totalité, telle qu'elle est concrètement engagée dans la vie individuelle et collective. Don : concept social 1. Obligation de donner 2. Obligation de recevoir 3. Obligation de rendre (avec un +) Échange : obligation, réciprocité, lien social Questions : crise droit/économie, pertinence aujourd'hui Crise droit et économie Don ≠ gratuit : obligation de rendre Économie moderne : transactions sans morale, individualisme Société archaïque : échange = acte social, solidarité Grecs/Romains : rupture entre relation et échange Modernité : profit > relation Conclusions morales Réintroduire solidarité/réciprocité Lutte contre égoïsme Échanges basés sur relations humaines Notre société Monnaie dominante Bénévolat, charité = vestiges du don Réseaux primaires : famille, amis (forte confiance) Réseaux secondaires : collègues, voisins (entraide limitée) Potlach : -Devoir rendre sinon perte d’honneur - permet de résoudre des problèmes Ruth benedict: -Racisme doctrinal : Doctrine qui lie patrimoine génétique et aptitudes intellectuelles et morales, hiérarchisant les groupes humains pour justifier domination et exploitation. -Dans Race: Science and Politics (1940), elle dénonce cette idéologie et son rôle politique dans les conflits mondiaux. -Avec The Races of Mankind, elle vise à éduquer les soldats et le grand public sur l’égalité et la diversité. -Contribution : A appliqué l’anthropologie à des sociétés occidentales et utilisé sa voix dans les médias pour sensibiliser contre le racisme. Margaret Mead -Thème principal : Anthropologie publique et éducation sociale -Mead a utilisé les médias pour changer les mentalités sur le racisme et les stéréotypes culturels. -Elle a popularisé les idées anthropologiques auprès d’un large public, influençant la perception des di[érences culturelles. Sapir: Théorie: chaque société utilise une langue di[érente et donc n’est pas le même monde que les autres sociétés Paul Rivet -Progrès sociaux en France : Membre du Front populaire, soutient des réformes comme les congés payés. -Musée de l'Homme : Fonde un musée humaniste et antiraciste visant à éduquer sur les peuples colonisés. -Engagement antifasciste : Cofonde le Comité scientifique antifasciste en 1934. Michel lerris: -Afrique fantôme (1934) : Journal de terrain relatant la mission Dakar-Djibouti. -Critique du colonialisme : Défend les peuples colonisés auprès de la Société des Nations (SDN). -Thème principal : Décolonisation et rôle de l’anthropologie dans le colonialisme -Critique de l’idée d’une vision intemporelle des sociétés colonisées. -L’anthropologue doit défendre les populations colonisées en déconstruisant les stéréotypes et en valorisant leur culture. -Soutient une éducation bilingue et la création d’anthropologues autochtones pour étudier les sociétés occidentales. -Contribution : Humanisme des sciences sociales visant à promouvoir l’autodétermination des peuples colonisés. Germaine tillion: -Résistance : Active dans le réseau du Musée de l’Homme, elle aide à libérer des prisonniers politiques. -Ravensbrück : Documente le quotidien des camps de concentration. Perd une partie de sa thèse sur l'Algérie mais parvient à sortir des documents clés. -Retour en Algérie : Étudie les e[ets de la guerre d’indépendance et prend position contre les tortures et conditions déplorables des prisonniers. -Positions publiques : Dénonce les bipolarisations idéologiques, favorise des jugements justes et nuancés. -Reconnaissance : Entre au Panthéon en 2015 pour son engagement intellectuel et humanitaire. Claude Lévi-Strauss Di$érence entre l'organisation sociale et la structure sociale Organisation sociale (Malinowski, Structure sociale (Lévi-Strauss) Radlic$e-Brown, Boas) On voit sur le terrain comment se Structures des comportements (entre comportent les gens autres dans la langue et à travers les mythes) Ex : dans Lau des îles Salomon Haut est inférieur au bas : - hommes toujours en haut - bas = terre = solide (montagnes, objets, position pour - haut = ciel = on peut tomber l'amour) Sociologiquement : hommes Ontologiquement : femmes prédominent prédominent -Structuralisme : Analyse des structures inconscientes universelles (parenté, mythes, langues) qui organisent les sociétés humaines. -La méthode s’inspire de la linguistique structurale (Saussure, Jakobson) et repose sur l’idée que la culture est un système de signes régis par des lois. -Diversité culturelle : Condition essentielle du progrès humain. Les collaborations interculturelles doivent maintenir un équilibre entre similitudes et di[érences. Société de type mécanique (sociétés froides) : comparaison à une horloge peu de désordre, stabilité Société de type statistique ou thermodynamique : société chaude : comparaison a une machine à vapeur , plus de déséquilibre de désordre, entropie (mesure de l'incertitude ou du désordre dans un système, quantifiant le nombre de configurations possibles que le système peut adopter 1. Opposition Nature/Culture La culture se définit par des règles, alors que l'état de nature est marqué par leur absence. La prohibition de l’inceste est un phénomène à la fois universel (présent dans toutes les sociétés humaines) et culturel (imposé comme règle). Elle marque le passage de la nature à la culture, constituant la première règle sociale universelle. 2. Prohibition de l’inceste et exogamie Prohibition de l’inceste : Interdiction universelle des relations sexuelles au sein du groupe familial. Exogamie : Obligation de chercher un partenaire hors de son groupe, favorisant les alliances sociales. Ces deux concepts sont les deux faces d’une même pièce : Règle négative : Interdiction de l’inceste. Règle positive : Obligation de former des alliances avec d’autres groupes. -Sans cette interdiction, il n’existerait pas de structures sociales organisées. 3. Systèmes d’échange dans les alliances L’échange des femmes (par le mariage) est une forme d’alliance sociale, créant des liens entre groupes : Échange restreint : Deux groupes échangent directement des partenaires. Échange généralisé : Plusieurs groupes participent, augmentant les possibilités d’alliances. Ces pratiques montrent que la réciprocité (don et contre-don, inspirée de Mauss) est fondamentale pour structurer la vie sociale. 4. Fonction de la prohibition de l’inceste Elle permet de : -Créer des relations de réciprocité (échanges de femmes, biens, services). -Détacher les humains du règne animal. -Structurer les sociétés autour d’alliances et de règles. Parenté comme domaine privilégié : -Toutes les sociétés humaines sont structurées par la parenté. -Même si l'importance de la parenté a diminué en Occident, elle reste fondamentale dans d'autres cultures (ex. Maoris). -La parenté structure la société à travers la religion, la politique, et l’économie. Définition : Parenté : Ensemble des relations sociales entre individus reconnus comme parents par la société, indépendamment des liens biologiques. C’est un fait social, codé di[éremment selon les sociétés. Françoise Héritier : Critique de l’échange des femmes : -Héritier questionne pourquoi les hommes ont historiquement utilisé les femmes comme moyens d’échange. -identifie un modèle archaïque dominant où la di[érenciation biologique a entraîné une hiérarchie entre les sexes. Origine des inégalités homme-femme : -L’humanité a développé une classification binaire entre les sexes, valorisant les caractéristiques masculines. -Les hommes ont cherché à contrôler les femmes pour assurer leur paternité et garantir la reproduction. -Les femmes, perçues comme nécessaires à la survie du groupe, ont été limitées à des rôles reproductifs. Prolongement des travaux de Lévi-Strauss : -Héritier montre que l’inégalité H-F découle d’un modèle socio-culturel, pas biologique. Redfield : -Continuum rural-urbain -Il crée l'idée du continuum rural-urbain, expliquant comment les sociétés rurales se transforment progressivement en sociétés urbaines sous l'influence de la technologie et de l'urbanisation. - Acculturation : C'est quand deux groupes avec des cultures di[érentes se rencontrent et changent certains de leurs comportements ou traditions à cause de ce contact. -Il s’intéresse à la société humaine américaine : école de pensée -WASP : white anglo saxons protestants (Karen et Dave) -RUST BELT :immigration de L’europe de l’est et du usa sud (sentiment de crise, conflit de travail -école de chicago de sociologie et anthropologie Miner : -Élève de Redfield, il étudie un village québécois (Saint-Denis) pour comprendre comment les habitants passent de la campagne à la ville, et comment cela change leur mode de vie. Hughes : -Agentivité : C’est l’idée que les groupes sociaux ne sont pas juste influencés par des changements, mais qu’ils ont aussi un rôle actif dans ces changements. Par exemple, les Canadiens français ont participé à la manière dont leurs traditions se sont adaptées face aux nouvelles conditions sociales. -Hiérarchie professionnelle et ethnique : Hughes explique que l’arrivée des industries dans une ville crée de nouvelles hiérarchies de travail, basées sur l’origine ethnique des travailleurs, ce qui influence la société. Balandier : -Situation coloniale : Balandier dit qu'il faut comprendre les sociétés colonisées non seulement en tant qu'elles, mais aussi en voyant les interactions entre les colonisateurs et les colonisés. Il veut montrer que les sociétés colonisées étaient influencées par le pouvoir colonial, même après l’indépendance. -Décolonisation : Il souligne que, même après la fin de la colonisation o[icielle, les traces du colonialisme restent et continuent d'influencer les sociétés. -Relativisme historique : Contrairement à certains autres chercheurs, Balandier insiste pour qu’on analyse chaque culture dans son contexte spécifique, en prenant en compte son histoire, surtout dans les situations coloniales. -Il étudie la décolonisation et l'impact du colonialisme sur les sociétés africaines. Gluckman : -est connu pour son approche situationnelle, où il étudie des événements spécifiques pour comprendre les relations entre colonisateurs et colonisés. - montre que les sociétés colonisées ne sont pas passives : elles peuvent influencer les changements qui les a[ectent.