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Ce document présente un aperçu de la méthodologie disciplinaire de l'Université de Lille. Il aborde l'introduction à la psychologie expérimentale, les critiques morales et épistémologiques, et introduit le concept de variables indépendantes et dépendantes.

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lOMoARcPSD|46331629 Méthodologie complet Méthodologie disciplinaire (Université de Lille) Scanne pour ouvrir sur Studocu Studocu n'est pas sponsorisé ou supporté par une université ou un lycée Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) ...

lOMoARcPSD|46331629 Méthodologie complet Méthodologie disciplinaire (Université de Lille) Scanne pour ouvrir sur Studocu Studocu n'est pas sponsorisé ou supporté par une université ou un lycée Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 Méthodologie Disciplinaire I. Introduction à la psychologie expérimentale I.1 La nécessité de disposer d’une méthodologie Psycho = étude du comportement (visibles et invisibles) Processus = qui prend du temps à se dérouler, mécanisme (fonctionne, tourne, jusqu’à obtenir un résultat) Les connaissances des processus psychologiques sont accumulées au fil des années grâce à de nombreuses expériences et observations  ce qu’on entend par mécanisme interne (mémoire). Pour recueillir les données il faut des méthodes standardisées qui permettent que le résultat obtenu soit valable pour un étudiant. Permet que la méthode soit la même partout dans le monde. Il y a 3 conditions d’observations, il faut : - Qu’elles soient bien précisées = dans un article on doit décrire en détail le déroulement de l’expérience en question - Doivent être systématiquement de même condition (si un expérimentateur va faire une expérience avec quelqu’un, il va devoir dire exactement les mêmes choses à tous les autres sujets) - Les conclusions que l’on va tirer doivent être discutées et discutables La méthodologie est un ensemble de techniques utilisées pour récolter des données comportementales de manière fiable. Tous les champs de la psychologie utilisent une méthodologie scientifique  pour toute discipline de la psychologie, il y a ce recours. Ces disciplines n’ont pas les mêmes contraintes, leurs méthodologies scientifiques sont différentes, méthode unique. Il convient de ne pas confondre science et expérimentation.  Science = connaissances considérées comme vraies par la majorité. Pour les obtenir, le chercheur utilise une méthode scientifique pour recueillir les résultats.  Méthodes scientifiques : méthode expérimentale, clinique Méthode expérimentale = agir directement sur l’environnement, on place le sujet dans des situations particulières où il est exposé à des variations de stimuli. On va créer les situations, un cadre. Pas la seule méthode en science. En psycho sociale, la situation est autre et particulière. Motivation principale de la méthodologie expérimentale : pouvoir expliquer, comprendre et prévenir le comportement Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 I.2) Critiques concernant l’utilisation de la méthode expérimentale 1.2.1) Critiques morales Peut-on faire des expériences sur les hommes ?  Elle génère l’impression qu’on a établi la vérité : cas de Hans de Freud (enfant ayant peur des chevaux)  explication scientifique + explication psychologique  On va pouvoir prédire et décrire le comportement mais pas résoudre le problème. On n’agit pas sur la cause.  L’approche est mécanistique, le symptôme doit être expliqué et on doit trouver l’origine  pas forcément le cas avec cette approche  Certains expérimentalistes n’ont pas de conscience morale  expériences parfois immorales mais le comité d’éthique essaie d’établir des lois Maintenant plus le droit de donner de l’alcool aux sujets En psycho sociale on ment au sujet / on force les sujets à ne pas dormir pendant 2 jours  des abus  Problèmes d’éthique 1.2.2) Critiques épistémologiques 1. Remise en cause de la généralisation d’un résultat - Conditions particulières, voir si les variations entraînent des comportements différents - On ne peut généraliser quelque chose qui a été observé  on mesure qqch de précis et on soumet à des traitements statistiques les résultats pour éviter de généraliser : on n’accepte pas une expérience où il y a 5% d’échec - Une approche clinique est une approche individuelle  on ne va pas analyser un sujet en même temps de plein d’autres 2. L’aspect analytique des études expérimentales : réductionnisme/multi déterminisme  On dit qu’elle néglige le multi déterminisme (plusieurs causes) et est réductionniste  on reproche de considérer l’humain comme une machine + étudie un comportement en laboratoire et on ne peut pas forcément l’observer dans d’autres situations (le labo est réductionniste) - La plupart des comportements sont issus du multi déterminisme (composantes génétiques, physiologiques…) - On va travailler sur 1 comportement précis pour l’analyser en faisant varier des variables - La méthode expérimentale ne permet pas d’analyser des comportements multi déterminés car on ne peut pas mettre bcp de variables - Aspect artificiel de l’expérimentation qui remet en cause la généralisation, fait partie du réductionnisme, on n’est pas dans une situation réelle - Quelques phénomènes peuvent être liés au labo Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 I.3) Schéma général de la méthode expérimentale : le plan de recherche 4 étapes : 1. Observation au sens large 2. Formations d’hypothèses 3. Vérification expérimentale 4. Traitement des résultats et confrontation avec l’hypothèse. Phénomène en psychologie montrant l’utilité de la méthodologie expérimentale : Avez-vous un cerveau de singe ? => Mise en évidence de la mémoire eidétique Retenir une séquence de chiffres, puis la reproduire sur un écran dans l’ordre Le singe passe le test et y arrive mieux qu’un humain, même en étant diverti La mémoire eidétique : capacité à se remémorer précisément d’une image pendant quelques instants. Compétence présente chez l’enfant mais, qui disparaît à partir de 6 ans, au moment où les capacités langagières se développent. L’apprentissage de la lecture atténue cette capacité Facteur de la séquence : le temps de présentation de la séquence (la guenon a 80% de réussite) Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629  L’être humain a une mémoire eidétique mais moins performante que celle de la guenon  le vieillissement joue sur la capacité (pour nous ce n’est pas une mémoire importante mais pour les singes oui car c’est une capacité vitale ; par ex pour retrouver son arbre parmi les autres)  L’apprentissage de la lecture consiste à associer des neurones, l’aire occipito- temporal ventrale permet de lire rapidement II. Les hypothèses II.1) Définition Elle prédit une relation entre au moins deux variables. Hypothèse = idée principale d’une expérience. Elle prédit une relation entre au moins 2 variables. Relation causale = relation entre les 2 variables Prédit = quelque chose non encore observé Relation = on considère que 2 faits sont en relation lorsqu’en modifiant l’un des faits, j’observe une modification sur l’ordre  Au moins 2 variables : toujours au moins 2 variables, on ne peut étudier qu’un seul phénomène Variables = quelque chose qui varie, terme générique  Relation entre notre mémoire et le temps de présentation des mots dans l’expérience : relation causale II.2) Caractéristiques d’une hypothèse 2.1.1) Être synthétique Présentation de l’hypothèse sous forme booléenne (vient de Georges Boole, créateur de l’algèbre binaire qui n’accepte que 2 valeurs numériques : 0 et 1)  La relation décrite par l’hypothèse peut être soit vraie, soit fausse (1 ou 0)  Pour vérifier il faut la transposer : Si la situation change, alors le comportement change aussi / Si décomptage alors moins bon rappel, en situation de décomptage on est incapable de mémoriser Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 2.1.2) Être testable Je dois pouvoir modifier les situations expérimentales, mesurer le comportement des participants Paradigme de Sternberg (1975) : mesurer la vitesse de la mémoire  On va demander aux gens de retenir des séries de chiffres (jusque 6 éléments), on va mesurer le temps de réponse (moyenne de 400 ms pour un chiffre et + il y a d’éléments, + le temps de réponse est long : 2 éléments = 450 ms ; 3 éléments = 500 ms)  Présence de distracteur dans l’expérience  Le temps nécessaire pour retrouver une information en MCT = 50ms 2.1.3) Être réfutable Si l’effet prédit n’est pas observé, alors je dois pouvoir conclure que l’hypothèse est fausse. Les cygnes sont blancs = hypothèse réfutable car certains sont noirs Problème de réfutabilité quand on s’intéresse à des hypothèses autour du développement. Pour répondre à ce problème, on a trouvé une solution  La valuation des hypothèses sera toujours vérifiée de manière probabiliste  calculer le risque d’erreur associé : α  Risque d’erreur maximum de α est de 5% 2.1.4) Être utile Elle doit pouvoir donner lieu à plusieurs expériences  Hypothèses de Burrhus Frederic Skinner et Donald Broadbent Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 II.3) L’origine des hypothèses Elle peut être créée à partir de 2 types de raisonnements différents : - Raisonnement par induction = permet de formuler des hypothèses générales à partir d’un fait particulier (on part d’observation concrète pour essayer de les expliquer à l’aide d’une théorie) Faits  théorie (Skinner) - Raisonnement par déduction = consiste à partir d’une théorie pour formuler des prédictions qui concernent des cas concrets Théorie  faits (Broadbent) Loi / théories / modèles  3 niveaux d’explication des phénomènes Loi = Explication qui peut s’appliquer à un ensemble très varié de situations (= niveau d’explication maximum que l’on cherche tous à obtenir, général), toutes les hypothèses (Loi de l’apprentissage) Théorie = Ensemble d’explications capable d’expliquer un ensemble de phénomènes qui ne concerne qu’une dimension psychologique (particulier, plus restreint qu’une loi). Peut-être invalidée à un moment donné (+ de chances qu’une théorie soit invalidée qu’une loi), quelques hypothèses (Théorie de la MCT, MLT) Modèle = Explication qui ne concerne que quelques faits précis, c’est une hypothèse Exemple : Hypothèse de fixité neuronale (Cajal)  les neurones du cerveau se développent jusqu’à l’âge de 20 ans et qu’après on perd progressivement des neurones  Hypothèse invalidée par Elisabeth Gould en 1998 : neurogénèse (un siècle plus tard) = a montré que l’on est capables de fabriquer des neurones toute notre vie Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629  Méthode hypothético-déductive : Combinaison induction / déduction  Théorie 1 : explique un certain nombre de faits, la vérification expérimentale peut faire apparaître des faits nouveaux bien intégrés et conformes expliqués par la théorie 1 + des nouveaux faits inexpliqués  Théorie 2 : englobe la théorie 1 + une modification induite pour rendre compte des faits nouveaux  comprend 2 parties : inductible et déductible = méthode hypothético-déductive : permet de combiner des raisonnements par induction et déduction II.4) Hypothèses théoriques et opérationnelles 1. Hypothèse théorique =  Relation abstraite entre 2 phénomènes qui permet de la transformer en loi quand elle est vérifiée. On dit que c’est une hypothèse indépendante du contingent des conditions d’observation. On ne peut pas directement la vérifier  pour le faire il faut construire des hypothèses opérationnelles 2. Hypothèse opérationnelle =  Elle traduit l’hypothèse théorique en un cas complexe, elle permet de définir toutes les opérations qui seront réalisées dans une expérience 3. Hypothèse statistique = traduction de l’hypothèse opérationnelle en équation mathématique Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 Exemple : « Le vieillissement occasionne une diminution des capacités intellectuelles » VI : jeunes/âgés  20 ; 70 ans : la comparaison est le facteur VD : mémoire  rappel d’une liste de mots : nombre de mots rappelés Paradigme expérimental : façon dont elle est mesurée VD Dans une épreuve de rappel libre d’une liste de 40 mots, le nombre de mots rappelés par un groupe de participants âgés de 20 ans sera supérieur à celui d’un groupe âgé de 70 ans Relation VI/VD VI 1) Définir le vieillissement 2) Définir capacité intellectuelle L’hypothèse opérationnelle doit définir les VI, VD et doit contenir la rotation entre les 2 Hypothèse statistique = équation mathématique. Elle formule une relation hypothétique : on pense que quelque chose est vrai MAIS cette relation peut être : Soit vraie Soit fausse Hypothèse alternative : H1 Hypothèse nulle : H0 H0 : le nombre moyen de mots rappelés par le groupe de 20 ans  celui du groupe de 70 ans H1 : le nombre moyen de mots rappelés par le groupe de 20 ans  celui du groupe de 70 ans Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 H1 : moyenne 20 ans – moyenne 70 ans > 0  Comment vérifier cette équation ? H0 : moyenne 20 ans – moyenne 70 ans = 0  vérifiable Avant réalisation de l’expérience, on doit se représenter une configuration possible des résultats attendus sous forme de graphique Si le vieillissement occasionne une diminution des capacités mnésiques alors, les participants âgés rappelleront moins de mots, en moyenne, que les participants plus jeunes. III. Les variables III.1) Les différents types de variables Variable = Dimension extraite de l’environnement qui peut prendre plusieurs états ou valeurs différentes. Terme très général 3.1.1) Variables indépendantes Variables indépendantes =  Variables que l’expérimentateur manipule pour étudier leur influence sur le comportement des individus  « Indépendantes » car : elles sont indépendantes du participant + du contingent (= environnement, indépendantes du contexte qui a permis de les valider) 3 types de variables :  Individuelles (qui concerne 1 caractéristique particulière d’un individu)  Environnementales (variables physiques : chauffage etc, que l’on peut directement contrôler)  Situationnelles (quand on contrôle les différents aspects d’une méthode expérimentale que l’on va réaliser) 2 statuts :  Invoqué = on ne manipule pas directement la variable, ni la fabriquer  individuelle  Provoqué = on manipule directement la VD  environnementale et situationnelle 2 niveaux (modalités) minimum :  Ce qui permet une comparaison Chaque modalité de la variable permettra de créer une situation expérimentale Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 Exemple : type d’apprentissage : On va mesurer l'efficacité des méthodes d'apprentissage (ce qu'on nous demande d'apprendre exemple : liste de mots) Ici ,on va faire le massé (apprendre liste de mot sans faire de pause). Il y a aussi l'apprentissage distribué = on va aménager des phases de repose entre les mots. Massé + distribué = groupes de mesure Massé  pas de pause Première situation Distribué  pauses entre les séances, on Deuxième situation découpe les informations Autant de groupes de mesures que de situations fondamentales APPRENTISSAGE Massé Distribué Groupe de mesure 1 Groupe de mesure 2 Les différentes modalités d’une VI doivent être homogènes (= modalités tirées d’une seule dimension), sinon, il deviendra impossible de réaliser des comparaisons On ne peut pas comparer des modalités si les dimensions sont variés. Illustration de l’Exemple: Effet des conditions de travail sur le comportement. On étudie 4 situations (conditions) de travail différentes  ergonomie cognitive Ergonomie cognitive = on adapte les conditions de travail aux capacités de l’humain, travailler à l’envers (avant l’humain devait s’adapter aux conditions de travail, ex : mines) Sans bruit : bon éclairage Bruit bon éclairage Sans bruit mauvais Bruit et mauvais éclairage éclairage GM1 GM2 GM3 GM4 On propose la VI suivante : Condition de travail : {sans bruit + éclairage normal, bruit + éclairage normal, sans bruit + éclairage faible, bruité + mauvais éclairage} + le chiffre est court + l'individu est rapide. + le chiffre est long + l'individu a un temps de réaction lent. Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 Quelle est le facteur qui va le + influencer les conditions de travail ?  dans cette situation on ne peut y répondre car en comparant GM1 et GM4 il y a 2 manipulations en même temps et les 2 modalités de la VI ne sont pas homogènes : Sans bruit  avec bruit Bon éclairage  mauvais éclairage  On ne peut utiliser une des VI pour répondre Exemple : avec deux variables indépendantes. Un éclairage avec (bon et mauvais) et du bruit (avec ou sans) Eclairage Bruit Avec Sans Bon GM1 GM2 Mauvais GM3 GM4 Respecte la règle d’homogénéité des variables et permet de distinguer séparément l’effet du bruit et l’effet de l’éclairage et l’effet conjoint Réponse : Eclairage E : (bon, mauvais) Bruit B : (avec, sans)  2 variables Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 Phénomène en psychologie montrant l’utilité de la méthodologie expérimentale : Illusions liées à la perspective : Perception visuelle n’est pas forcément objectif.  Exemple : La chambre d’Ames Gif d’une danseuse qui tourne sur elle-même, on cherche à savoir dans quel sens elle tourne ?  Tourne dans le sens des aiguilles d’une montre / Tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre  Tout dépends de notre représentation que l’on a sur son pied d’appui. Si c’est le droit, on la verra tourner dans le sens inverse alors que si c’est le gauche, ce sera dans le sens des aiguilles d’une montre.  Il s’agit d’une illusion d’optique : Perception déformée de la réalité. Elles peuvent être naturelles ou crées. Elles permettent d’étudier le fonctionnement du système visuel humain. Même en connaissant l’illusion d’optique , l’illusion perdure quand même.  On l’explique comme un conflit, une incertitude dans la présentation des informations visuelles, c’est une image ambiguë. Le cerveau ne peut rester avec une image ambiguë, il complète l’image. On retrouve alors une influence de l’image par le cerveau humain. Ce qui entraine une perception qui évolue et qui diffère selon les individus.  Le monde n’est pas forcément tel que nous l’observons ! Le monde physique externe est différent du monde psychologique conscient. D’autres exemples d’illusions d’optiques : Illusion de Muller-Lyer Cube de Necker Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 3.1.2) Les variables dépendantes La VD = est la mesure de la réponse du sujet, de son comportement. Elle dépend du participant et des situations. Si l’hypothèse expérimentale est correcte, alors les changements de modalité de la VI vont entraîner un changement sur la VD Elle dépend du participant + des situations  La VD doit être une mesure précise du comportement étudié dans l’expérience  Elle s’intéresse à certains comportements qui ne sont pas directement observables  Echelle utilisée doit être adaptée au comportement étudié  La VI doit être homogène On observe des biais associés à la finesse de l’échelle de mesure :  Entre situation A et situation B avec un temps en sec et on observe sur le graphique que le résultat n'est pas précis.  Si on change l'échelle de mesure (en ms) on observe sur le graphique que c'est plus précis. Si l’échelle n’est pas adaptée, on risque 2 types d’erreurs différentes mais qui rendent toutes conclusions impossibles Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 Biais associé au pouvoir discriminant de l’échelle de mesure  Effet plafond = quand l’échelle n’est pas assez discriminante / adaptée dans sa partie supérieure  en général quand l’expérience est trop facile et que les sujets réussissent  Effet plancher = quand l’échelle de la VD n’est pas adaptée / discriminante dans sa partie inférieure  signifie que l’expérience est trop dure Les modifications apportées à la VD lors de l’analyse des résultats. Dans presque toutes les expériences on est obligés d’apporter des modifications à l’échelle pour l’analyse des résultats. On distingue : - La VD brute : la réponse du participant directement récupérée et recueillie dans l’expérience - La VD observée : ce qui est directement mesuré dans l’expérience - La VD transformée : quand on modifie les mesures pour l’analyse des résultats On peut faire la moyenne des réponses (de la performante moyenne) de la VD brute pour chaque participant  VD observée, ce qui est mesuré dans l’expérience On dit que la VD est transformée lorsque la mesure est modifiée pour l’analyse des résultats. Illustration : 2 groupes d’enfants (8 ans, 16 ans) devant rappeler une liste de 10 mots Age 8 ans 16 ans NB de mots rappelés 7 10 Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 Effet plafond pour les participants + âgés (16 ans) = expérience trop facile pour eux  On propose une liste de 10 mots pour les enfants de 8 ans et une liste de 20 mots pour les enfants de 16 ans Age 8 ans 16 ans NB de mots rappelés 7 12  VD observé n’est pas comparable ! Transformation de la VD : pourcentage de mots rappelés Age 8 ans 16 NB de mots rappelés 70% 60%  On prend des mots qui se ressemblent pour créer une ambiguïté % de mots rappelés = nombre de mots rappelés / nombre de mots de la liste x 100 = VD transformée Plus d'effet plafond Mais cette VD n'est pas comparable car le nombre de mots est différents (10 et 20) On va donc transformer la VI → pourcentage de mots rappelés 7 / 10 x 100 = 70% 12 / 20 x 100 = 60% La VD transformée nous montre que les enfants de 8 ans ont un pourcentage plus élevé de mots rappelés que chez les enfants de 16 ans. Cas de combinaison de VD : Illustration : reconnaissance de mots Etape 1 : présentation d’une liste de Etape 2 : reconnaître ces mots + avec de mots nouveaux mots - Banane - Banane : oui  ancien mot - Table - Singe : non  nouveau mot - Cerise - Chaise : non  nouveau mot - Fourchette - Table : oui  ancien - Fruits : non - Cerise : oui Que se passerait-il si le participant répondait toujours OUI ?  Il aurait 100% de bonnes réponses concernant la reconnaissance des mots anciens et 100% d’erreurs dans la détection des mots nouveaux  Nécessité de tenir compte des 2 types de réponses : OUI et NON Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 Ancien mot Nouveau mot Réponse Ancien mot AC FA du sujet Nouveau mot O RC Chacune des cases = une prise de décision particulière AC = Acceptation correcte (mot déjà vu) O = Omission (oubli) RC = Rejet correct (bonne réponse, nouveau mot reconnu comme nouveau) FA = Fausse alarme AC et RC = bonnes réponses  Mais suivant la situation, ces erreurs n’ont pas le O et FA = erreurs même statut Théorie de la détection du signal (TDS) : permet de modéliser les processus de prise de décision ATTENTION : il est possible de représenter 2 VD conjointement sur un même graphique. Cela ne permet pas d’étudier des relations causales (VI/VD) mais des corrélations (VD/VD) On parle de corrélation (mesures qui varient en même temps mais n’ont pas de lien causal) (Relation Taille/poids) 2 catégories d'erreurs : AC et RC = bonne réponse O et FA = erreur Exemple : Gangrène Pas de gangrène Gangrène Amputation FA : amputation inutile mais survie du patient Cas d’une maladie infectieuse : Pas de Omission : le Antibiotiques gangrène patient ne survit pas La prudence est ici représentée par deux comportements totalement différents Ici, il y a deux types d’erreurs : - Gangrène alors que non (fausse alarme) - Pas de gangrène alors que si (omission)  Les médecins sont conditionnés aux fausses alarmes, en psychologie aussi, c’est la théorie de la détection du signal, elle permet d’expliquer les comportements/ le phénomène de prise de décision. Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 3.1.3) Les variables parasites Variable parasite = Variable non directement testée dans l’expérience et qui peut avoir une action sur le comportement observé. Elle peut se réaliser : - Soit de façon directe - Soit en interaction avec les variables manipulées (les VI) Si les modalités de la VI changent (si les situations expérimentales changent)  ALORS (variable parasite)  Le comportement change aussi Cette variable parasite va venir agir dans ce processus et le perturber, « j’ai cru observer quelque chose mais ce n’est pas forcément vrai ». Deux méthodes pour supprimer la VP : - On la supprime directement en la dégroupant en morceaux - On ne la supprime pas mais on fait en sorte qu’elle soit la même pour tout le monde On peut la supprimer de manière indirecte : on la découpe en morceaux et on la répartit dans toute l’expérience. La modification indirecte ne permet pas de supprimer la variable parasite  donc on annule son effet  Méthode du contrebalancement = façon de bouger et répartir la variable parasite  La VP influence la relation causale indépendamment du sujet et de l’expérimentateur  Il faudra analyser séparément 3 grands domaines : 1. La variable du participant (âge, sexe, milieu social) 2. Domaine du matériel utilisé dans l’expérience  dans chaque situation il y a du matériel équivalent. Lorsqu’on présente du matériel verbal on doit analyser la familiarité, longueur et l’ordre de présentation des mots 3. Situation expérimentale  Effets de transfert d’une situation à l’autre = effet bornes Phénomène en psychologie montrant l’utilité de la méthodologie expérimentale : Test du miroir : self recognition test Permet de détecter les troubles tel que l’autisme. On met des enfants devant un miroir avec une tâche ils ne se reconnaissent pas et pensent voir une personne étrangère mais reconnaisse la tâche sur leur front, ils vont finir par se reconnaître  Humains : enfants de plus de 18 mois  la personnalité de l’enfant commence à se développer, début de la reconnaissance de soi. - Henri Wallon : importance du miroir dans la construction psychologique de l’enfant Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629  Animaux : - Bonobos, chimpanzés, orang-outan - Dauphins, orques - Eléphants d’Asie - Porcs (reconnaissance partielle) - Certains oiseaux  Mais pas les gorilles : contact visuel dans les yeux = comportement agressif  Mais certains animaux utilisent principalement d’autres sens que la vue (odorat chez le chien) HENRI WALLON : S’intéresse au développement de la personnalité avec une activité sensorielle Toutes les personnalités se construisent à partir de 18 mois avec des étapes Un miroir réfléchit un objet qui existe déjà  Les animaux ont aussi des difficultés à se reconnaître, on ne sait pas pourquoi  Le dauphin (cerveau évolué et proche du nôtre) par contre sait se reconnaître et va se regarder et jouer, pareil avec les éléphants  Si le gorille se voit, il va penser qu’on l’attaque, par contre les chimpanzés se reconnaissent et s’en amuser en se regardant Se regarder dans les yeux est normal chez les hommes, c’est la base de tous les comportements sociaux de l’espèce humaine pour rentrer en contact avec un autre. L’absence de contact visuel peut mener à des phobies sociales.  Une mère figeant son expression avec son enfant : l’enfant va changer et éviter le regard car il cherche le regard mais il n’y en a pas  possibilité de développer une phobie sociale en ne regardant pas III.2) Opérationnalisation des variables Toute expérience commence par une question fondamentale  prend la forme d’une hypothèse théorique mais elle ne parle que de fonction psychologique très générale Pour réaliser une expérience on va concrétiser ces hypothèses théoriques en définissant l’hypothèse théorique en un cas précis et concret = opérationnalisation des variables (qui est la concrétisation)  élément important où beaucoup d’erreurs sont commises Plusieurs défauts sont à éviter + plusieurs niveaux d’opérationnalisation à réaliser : 1er niveau : opérationnalisation de la situation expérimentale  s’agit de définir tous les paramètres qui définissent la situation expérimentale (comment le matériel va être construit, comment les stimuli sont présentés au participant et quel type de stimuli seront présentés)  permet de pouvoir répliquer l’expérience, de la reproduire Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 2e niveau : opérationnalisation de la mesure  comment on va enregistrer le comportement  va permettre de reproduire l’expérience 3e niveau : opérationnalisation de l’inférence théorique  pas de référence, comment la façon dont la fonction psychologique étudiée va être définie, une même fonction peut être définie de plusieurs façons Epistémologie = Histoire des sciences Un exemple de deux opérationnalisations différentes d’un même facteur : l’anxiété : Certains chercheurs ont formulé l’hypothèse selon laquelle un sujet anxieux aura tendance à éviter la solitude  Opérationnalisation de l’anxiété et mesure de la tendance à éviter la solitude  peut-on créer de l’anxiété ?  On va raconter une histoire aux participants et on va leur dire qu’on s’intéresse à la résistance humaine au niveau de la bouche  on va leur dire qu’on va leur envoyer des chocs électriques dans la bouche Expérience 1 : On leur fait peur avec un mensonge sur des chocs électriques Situation de soumission à une autorité : Anxiété Forte Faible Envie d’être en groupe  Ici on cherche à éviter la solitude Expérience 2 : Anxiété sociale : Objet émotionnellement non neutre à placer dans sa bouche devant un public : Situation plutôt humiliante : Anxiété Forte Faible Envie d’être seul  Ici on cherche la solitude Mesure de la VI via un questionnaire où on va leur demander s’ils veulent rester seuls ou en groupe en attendant le début de l’expérience (on mesure le degré de solitude). Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 Ici le 3e niveau n’est pas comparable dans ces 2 expériences, elle n’est pas faite de la même façon => Problème de l’inférence théorique. - Anxiété endogène (elle nous touche)  on a peur d’avoir mal - Anxiété exogène  humiliante, facteur extérieur qui crée l’anxiété III.3) La validité d’une recherche Il s’agit du degré de confiance que l’on peut accorder aux conclusions d’une expérience Il y a 2 grandes catégories de validités :  3.3.1) Validité opérationnelle  Permet d’obtenir des définitions stables des différentes variables utilisées dans une expérience 3.3.1.1 La validité des VI Consiste à déterminer si la variable indépendante mesure bien la fonction psychologique étudiée 3.3.1.2 Variabilité inter-expérimentateur Une même expérience réalisée par des individus différents doit donner les mêmes résultats 3.3.1.3 Stabilité test-retest Une même personne confrontée 2x à la même expérience doit obtenir les mêmes résultats  comment contrôler ça (psychométrie) 3.3.1.4 Stabilité inter-items Dans toute expérience on présente du matériel, des stimuli  ils doivent produire des mesures stables, mêmes réponses  3.3.2) Validité expérimentale On va s’intéresser à la conception globale de l’expérience 2 grandes catégories : validité interne / externe Validité interne : relation VI/VD, estimation du degré de confiance que l’on peut attribuer à la relation causale VI/VD, dépend des variables parasites (si on les détecte, alors on devra conclure que la validité interne de l’expérience n’est pas bonne) Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 Si les modalités de la VI changent (si les situations ALORS (variables parasites) Le comportement change aussi expérimentales changent) Validité externe : on peut la mesurer avec un chiffre (plus le chiffre est grand, plus la validité externe est bonne) = degré de généralisation d’un résultat expérimental à l’aide de statistiques inférentielles  Ex : on veut étudier la population des L1 Psychologie : population mondiale, difficile à étudier / on peut étudier sur la France / on peut s’intéresser de la population de l’université de Lille (je suis un échantillon de chaque)  On va donc prendre un résultat, généraliser les résultats en disant que tous les autres hors échantillon, seront pareils  faire attention  Cette généralisation se fait avec un risque d’erreur appelé α III.4) L’effet d’une VI sur la VD 3.4.1) Cas général (mais rare en psycho) : 1 seule VI L’effet d’une VI = Transcription en terme mathématiques de l’influence qu’elle exerce sur la VD On fait une analyse graphique (ne bouge pas) et une statistique (va s’approfondir) On doit respecter des normes quand on voit les mesures Ce n’est pas équivalent  on ne peut pas confondre courbe et histogramme car la différence dépend du type d’échelle que l’on représente sur l’échelle des x Utilisation de la courbe quand l’échelle de la variable représentée sur la variable des x est une échelle continue Echelle continue = Quand les écarts entre les échelons de l’échelle sont stables et sont les mêmes. Avec on peut tester des valeurs qui ne sont pas directement expérimentées, même écart Utilisation histogramme : quand l’échelle sur l’échelon des x est une échelle discrète, pas de lien entre les échelons de l’échelle Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 L’effet d’une VI sur la VD peut être positif ou négatif  on peut observer une augmentation ou une diminution dans les réponses = orientation des hypothèses Une hypothèse non-orientée = quand on ne s’attend pas à une augmentation, ni à une diminution, on cherche juste une différence Effet orienté = on s’attend à une différence positive ou négative entre 2 mesures En psychologie les effets sont en général relatifs (absence de référence), c’est-à-dire qu’on n’a pas de référence et qu’ils sont comparés 2 à 2 QI : référence = 100 MCT : référence = 7 Rythme cardiaque : références  Nouveau-né : 140  Adolescent ou adulte : 70  Personne âgée : 65 Rappel d’une liste de 20 mots ? A quel âge c’est important ? 2 groupes de participants : Comparaison relative : le taux d’alcoolémie est supérieur pour le - Groupe 1 = 3 verres d’alcool groupe 1 par rapport au groupe 2. - Groupe 2 = 1 verre d’alcool Ou, le G1 à 2 verres de plus dans le nez que le groupe 2 Comparaison absolue : le groupe 1 a un taux d’alcoolémie de 0,7g/l (il dépasse la teneur autorisée qui est de 0,5g/l) Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 Notabilité = grandeur de l’effet, mesuré par la pente de la différence de l’écart entre les 2 modalités, que ce soit sur la courbe ou l’histogramme La pente permet d’évaluer la notabilité d’un effet  considérer quand c’est utile ou non 3.4.2) Cas de plusieurs VI Il est primordial de distinguer 2 grandes catégories d’effets de la VI sur la VD 3.4.2.1 Effet principal d’une VI Effet principal = C’est la relation d’une VI avec la VD que l’on représente indépendamment des autres VI. Il y a autant d’effets principaux qu’il y a de VI. C’est un effet isolé qui consiste à transformer la situation expérimentale où l’on a 2 VI dans le cas particulier d’une seule VI. 3.4.2.2 Effet simple d’une VI Effet simple = Il s’agit de la liaison VI/VD que l’on représente pour une modalité particulière d’une autre VI  Ils sont aussi appelés « effets conjoints » Pour une VI on va avoir autant d’effets simples qu’il y a de modalités pour la 2 e VI Parmi les effets conjoints, ceux qui intéressent le + les chercheurs sont des effets d’interaction (quand une VI influence une VD) Exemple : 2 VI : VI 1 : Milieu social (favorisé, défavorisé) VI 2 : Méthode d’apprentissage de la lecture Effet de la méthode d’apprentissage de la lecture selon le milieu social : moderne / traditionnelle  Méthode traditionnelle  syllabique, on apprend qu’il y a des relations entre les sons et les lettres  Méthode moderne  on n’apprend pas à l’enfant le lien graphème/phonème, il apprend à reconnaître l’aspect visuel des mots On veut trouver comment diminuer cet écart Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 On obtient donc un plan d’expérience avec 4 situations expérimentales et donc, avec 4 groupes de mesures : Favorisé Défavorisé Moderne GM1 GM2 Traditionnelle GM3 GM4 1 VD : mesure du QI Résultats de l’expérience : Effet principal : effet d’une VI mesuré indépendamment des autres. On a donc 2 effets principaux dans cette expérience : - Effet principal de la VI : milieu social - Effet principal de la VI : méthode d’apprentissage de la lecture Tableau d’origine : Favorisé Défavorisé Moderne 120 104 Traditionnelle 108 102  120+108/2 = 114  104+102/2 = 103  120+104/2 = 112  108+102/2 = 105 Effet principal de la variable « milieu social » Favorisé Défavorisé Effet QI moyen 114 103 11 Effet principal de la variable « méthode d’apprentissage » Moderne Traditionnelle Effet QI moyen 112 105 7  Effet principal de la variable milieu social  est de 11 points de QI  Effet principal de la méthode d’apprentissage  112-105 = 7 Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629  Effet de 7 points de QI  la méthode moderne a l’air plus efficace que l’autre On constate que les effets simples sont différents : Effets conjoints des 2 VI : effets simples :  On va regarder l’effet simple, en regardant quel est l’effet du milieu pour la méthode moderne  But : trouver une méthode d’apprentissage qui diminue les écarts entre les milieux sociaux  mais au final on les a accentués  On peut calculer les effets simples du « milieu » pour la méthode moderne soit 16 points de QI  L’écart entre les milieux favorisés et défavorisés augmente avec une méthode moderne  Si les effets simples d’une VI sont différents, alors il y a interaction entre ces variables On observe que les pentes ne sont pas parallèles  ce qui est le signe qu’il y a interaction entre VI milieu social et VI méthode apprentissage Cela s’explique car dans les milieux défavorisés, les parents n’ont pas le temps de s’occuper des enfants : ils doivent se débrouiller seuls ce qui est l’inverse pour l’autre milieu.  Si on modifie les données pour avoir les mêmes effets simples, on obtiendrait : Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 Ainsi lorsque que les effets simples sont identiques : on parle d’effet additif ou d’additivité. C’est le contraire de l’interaction. 3.4.2.3. Exemples d’effets principaux et conjoints 2 VI : A(a;b) et B(1,2) Courbes parallèles = additivité (=pas d’interaction) Il semble y avoir un effet principal pour la variable B  car petite différence entre les 2 modalités Il ne semble pas y avoir d’effet principal pour la variable A. Courbes parallèles = additivité (= pas d’interaction) Il y a un effet principal pour les 2 variables A et B  car changement des modalités pour ces variables Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 Courbes non parallèles = interaction entre les deux VI Modalité 1  pas de changement Modalité 2  augmentation Il y a un effet principal pour les 2 variables A et B  car changement sur les 2 variables (on passe à l’autre) Courbe non parallèle : interaction croisée Quand je passe de A à B pour modalité 1 cela baisse et inversement pour la modalité 2  pas d’effet principal Pas d’interaction ni d’effet principal Cas particulier : interaction sans effet principal 1 2 Moyenne A 20 5 12,5 B 5 20 12,5 Moyenne 12,5 12,5 Effet principal variable (a;b) = 0 EP variable (1,2) = 0 Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 Effet simple = 20-5 = +15 (modalité 1 en passant de a à b) Effet simple = 5-20 = -15 (modalité 2 en passant de a à b) +15 différent de -15 ⇒ présence d’une interaction Phénomène en psychologie montrant l’utilité de la méthodologie expérimentale : Notre cerveau est toujours en train d'analyser nos mouvements  Ce phénomène a été découvert par GUNNAR JOHANSSON (1911-1998)  La seule vision des articulations, tout le reste du corps étant masqué, suffit pour qu'un observateur soit capable de percevoir un mouvement. Cette information suffit aussi pour percevoir le sexe de l'individu mais aussi d'autres caractéristiques (poids, états psychologique). Cette capacité est présente chez le très jeune enfant. Maintenant avec l'infrarouge plus précisément avec des capteurs on arrive à enregistrer les mouvements (c'est ce qu'on voit au cinéma par exemple) On a une autre catégorie de mouvement, aussi importante que cela  les expressions faciales Elles peuvent avoir plusieurs origines : – Volontaire – Involontaire  Ces expressions ont été mises à jour par Guillaume-Benjamin- Amand Duchenne (de Boulogne) Question de l'universalité des expressions par Darwin : Est-ce que tout le monde fait la même expression faciale ? (Pour ressentir la peur par exemple) Pour cela petits exercices, tout le monde peut reconnaitre une expression faciale (quand une personne est joyeuse)  La réponse est oui et non, certaines expressions faciales dépendent de notre culture Les progrès technologiques ont permis de catégoriser les expressions faciales pour savoir comment les gens réalisent avec une stimulation.  Connaitre les environnements, les stimulations qui provoquent telle ou telle expression. Ces systèmes ont été détournés (pour reconnaitre les personnes en Chine) IV. Le choix des participants IV.1) Échantillonnage Tout expérimentateur doit choisir des participants parmi une population vaste. Cette population vaste s’appelle population parente, elle est tellement grande et donc ne peut pas être étudiée en entier à cause de son gros nombre. Les expérimentateurs doivent sélectionner des individus dans cette population parente afin de constituer des groupes ⇒ échantillon Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 La constitution des échantillons pose 2 grandes catégories de problèmes : - La sélection des individus ne doit pas être influencée par des variables parasites  on dit que la procédure d’échantillonnage doit être non biaisée  Cet échantillonnage influence la validité interne de l’expérience - Les échantillons sélectionnés doivent être représentatifs de la population parente. Les individus présents dans les échantillons doivent avoir les mêmes caractéristiques que les individus de la population parente. Si l’échantillon n’est pas représentatif, alors les résultats de l’expérience ne pourront pas généralisés à l’ensemble de la population parente Généraliser consiste à conclure qu’un résultat obtenu sur un groupe est valable pour toute la population, résultat obtenu sur un échantillon est vrai pour toute la population  Cette généralisation va affecter la validé externe  Une fois que les individus ont été sélectionnés et que les échantillons ont été créés, alors les participants vont être affectés dans les groupes de mesures. Expérience : On a sélectionné des enfants par ordre alphabétique de la même région. Avant de commencer l’expérience il y a des questions générales sur la région. Parmi l’ensemble des groupes d’individus, il y avait des groupes qui ne réussissaient les questions. Les chercheurs ont trouvé que les deux derniers groupes avaient des initiales commençant par les dernières lettres d’alphabet, il y avait donc beaucoup d’enfants polonais ne connaissant pas la culture régionale et avait des références culturelles différentes. Donc avant l’expérience il y avait déjà des différences ⇒ variable parasite  Cette expérience était donc biaisée Les échantillons sélectionnés doivent être représentatifs de la population parente. Les individus présents dans les échantillons doivent avoir les mêmes caractéristiques que les individus de la population parente. Si l’échantillon n’est pas représentatif, alors les résultats de l’expérience ne pourront pas généralisés à l’ensemble de la population. Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 Généraliser consiste à conclure qu’un résultat obtenu sur un groupe est valable pour toute la population. Cette généralisation va affecter la validé externe Une fois que les individus ont été sélectionnés et que les échantillons ont été créés, alors les participants vont être affectés dans les groupes de mesures. Il existe 2 procédures différentes permettant d’affecter les individus dans les groupes de mesures : - Lorsqu’on affecte des participants différents dans les groupes de mesures, alors on parlera de groupes de mesures indépendantes. - Si ce sont les mêmes individus qui sont affectés dans les différents groupes de mesures alors on parlera de groupes de mesures répétées. (= appariées) Population parente : Kevin, Dylan, Madison, Cunégonde, Brandon, Jenifer Groupes de mesures répétées Situations A B Kevin Kevin Dylan Dylan Madison Madison Cunégonde Cunégonde Brandon Brandon Jenifer Jenifer Groupes de mesures indépendantes Situations A B Kevin Cunégonde Dylan Brandon Madison Jenyfer Effets des VI = effets systématiques : effet principal et effets simples. Influence des VP = effets aléatoires Effet observé = effets systématiques + effets aléatoires L’objectif est de diminuer au maximum les effets aléatoires pour être sûr que les effets obtenus soient systématiques Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 IV.2) Contrôle des groupes indépendants Le nombre de groupes de mesures dépend du nombre de modalités des VI. Si 1 VI à 2 modalités = 2 GM Si 2 VI à 2 modalités = 2 x 2 = 4 GM 2 groupes de mesures sont indépendants quand on y affecte des participants différents Caractéristiques principales des GM indépendants : Avantage : pas (ou peu) d’erreur progressive (= effet d’entraînement, quand une épreuve influence les résultats d’une autre épreuve) Inconvénient : nécessité de contrôler l’homogénéité des groupes (à cause des différentes interindividuelles) 4.2.1. Répartition aléatoire Consiste à : répartir au hasard les individus dans les différents groupes, en espérant que les différences interindividuelles s’annulent.  Méthode efficace mais son problème est qu’elle ne permet pas d’éliminer les VP qui n’ont pas encore été identifiées. On utilise rarement cette méthode-là de façon unique  On associe cette méthode avec l’utilisation d’un pré-test 4.2.2. Utilisation d’un pré-test Il s’agit d’un test réalisé avant une expérience et qui doit mesurer les mêmes facteurs que ceux utilisés dans une expérience. C’est donc une épreuve qui peut ressembler à une épreuve expérimentale. Si le pré-test est trop proche de l’épreuve expérimentale alors ce pré-test va générer des effets de transferts (non voulus). On va donc réaliser 3 précautions : - Eloigner temporellement les pré-tests du test - On va utiliser un pré-test proche mais différent de l’épreuve expérimentale - On va utiliser du matériel différent Réaliser un pré-test en utilisant les 3 précautions citées, puis comparer les GM en fonction des résultats obtenus au pré-test et on doit obtenir des résultats équivalents pour l’ensemble des GM. 4.2.3. Groupes pairés On dit que des groupes sont pairés lorsque l’on associe dans chaque groupe de mesures, des individus ayant exactement la même note au pré-test  Chaque individu a son équivalent dans chaque autres GM Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 Exemple : On a obtenu les résultats suivant à un pré-test : 4 avec la note 10 1 avec la note 11 3 avec la note 12 2 avec la note 13 Ce qui donne la répartition suivante : A B C 10 10 10 12 12 12 Sur les 10 sujets, 4 ont été éliminés. On obtient ainsi 3 GM. Pour utiliser des groupes pairés, il faut donc un nombre de sujets importants. Rappel : 2 groupes sont à mesures répétées quand on y affecte les mêmes participants IV.3) Contrôle des groupes de mesures appariés / à mesures répétées Avantage : pas de problème d’homogénéité des groupes Inconvénient : erreur progressive (effets des répétitions) Effets liés aux répétitions : - Effets d’ordre  lorsque la performance d’un individu est modifiée en fonction de l’ordre de présentation des stimuli = effets sériels - Effets de transfert  lorsque la première épreuve modifie la façon de réaliser la deuxième épreuve - Effets de fatigue - Effets d’entraînement  lorsque le participant apprend progressivement, au fur et à mesure que l’on répète l’épreuve, à mieux réaliser l’épreuve expérimentale. Les effets d’entraînement créent des différences. On doit passer par une phase d’apprentissage, on fait l’expérience une fois qu’ils ont assimilés l’utilisation du matériel. 4.3.1. Contrebalancement complet Chaque individu va être confronté au même matériel expérimental MAIS dans un ordre différent. CC = lorsque l’on réalise toutes les séquences d’une réalisation possible  Chaque tâche est présentée 2 fois dans un ordre particulier Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 3 modalités qui donnent 6 séquences différentes 3 degrés  3 ! Ordres possibles (factoriel 3) 4.3.2. Contrebalancement partiel Consiste à présenter un nombre limité d’ordres possibles. Parfois le CP n’est réalisé que sur certaines modalités de la VI Effet de transferts 1 2 3 4 MOT1 MOT2 MOT3 MOT4 MOT2 MOT3 MOT4 MOT1 MOT3 MOT4 MOT1 MOT2 MOT4 MOT1 MOT2 MOT3 Mot1 Mot2 Mot3 Mot4 + - - + + + - - - + + - - - + + 0 0 0 0 + = meilleur rappel (effet de primauté et de récence) - = moins bon rappel 4.3.3. Contrebalancement contrôlé par une VI On va créer une nouvelle VI qui sera  l’ordre de passation des tâches expérimentales. On va s’intéresser uniquement à l’effet principal de cette nouvelle VI  S’il n’y a pas d’effet principal alors il n’y a pas d’effet de transfert On peut donc supprimer cette VI. Mais si l’effet principal est significatif cela signifie que l’expérience ne pourra pas être analysé. 2 groupes de mesures : GM1 doit faire la tâche A et GM2 la tâche B Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 On crée une nouvelle VI ordre {ordre 1 ; ordre 2} : Ordre 1 Ordre 2 Tâche A (GM1) Tâche B (GM2) Tâche B (GM3) Tâche A (GM4) Moyenne ordre 1 (effet principal) Moyenne ordre 2 (effet principal) On calcule ensuite l’effet principal : Si l’écart = 0 alors : - Pas d’effet principal de l’ordre - Commencer par A ou par B est identique - Donc on retourne au plan initial, on supprime la VI ordre  S’il y a un effet de transfert : on ne peut pas la supprimer, il y a un problème et on ne peut rien faire, l’expérience sera arrêtée IV.4) Groupe contrôle : Groupe contrôle = Le groupe de mesure qui correspond à un degré neutre de la VI. Degré neutre = Le facteur manipulé dans l’expérience n’est pas présent  Ils permettent de mesurer la performance d’un individu dans une situation neutre = Niveau de base Niveau de base = Performance d’un individu dans une situation neutre Expérience : quelle est l’influence de l’alcool sur la conduite ? On donne de l’alcool aux personnes et on les fait conduire  on renouvelle l’expérience en leur donnant + d’alcool et on regarde le nombre d’erreurs sur le circuit  Il n’y a pas de groupe contrôle ici, le facteur c’est la quantité d’alcool ingérée (1 ou 2 verres d’alcool) Expérience avec groupe contrôle : VI : quantité d’alcool On leur demande d’ingérer un produit faisant penser à de l’alcool  modalité neutre Le premier groupe correspond au degré neutre de la VI Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 Cette modalité neutre permet de mesurer le niveau de base de l’individu car on ne conduit pas tous pareil  on observe une personne conduite sans influence d’alcool ---+ permet de voir si la conduite est liée à l’expérience ou à l’influence de l’alcool (bu dans l’expérience)  Un groupe contrôle est appelé « groupe placebo » si les participants ne sont pas prévenus qu’ils sont soumis à un degré neutre de la VI  ils pensent être sous l’influence d’une variable mais en fait : non Exemple de situations : on fait boire de la bière sans alcool aux participants sans leur dire qu’il n’y a pas d’alcool. Les effets placebo permettent de mesurer les attentes des participants + les effets psychologiques sont aussi utilisés Le corps réagit psychologiquement aux placebos Situation en double aveugle = Quand l’expérimentateur et la personne qui vont analyser les données, ne sont pas au courant qu’il s’agit d’un placebo  On le fait car notre façon d’être va influencer nos réactions sur le placebo, sur les sujets et y compris les expérimentateurs Exemple : Beaucoup utilisé en médecine pour des études d’essai contrôlé randomisé (ECR) V. Les plans d’expérience V.1) Définitions Plan d’expérience = Façon dont les VI sont combinées entre elles pour définir les différentes situations expérimentales Ces différentes situations sont appelées « groupes de mesures » (GM) Le plan d’expérience définit l’organisation de l’expérience et les GM qui la compose Tous les plans d’expérience doivent respecter le principe d’isolation des variables (fondateur)  grâce à lui on peut mesurer les effets principaux Facteur 1 A B Facteur 2 1 + + 2 - - Résultat = 0 0 On va isoler le facteur 1 Plan d’expérience à taille unique = quand on travaille chez les patients Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 V.2) Les plans d’expérience factoriels Exemple : Facteur 1 : {A,B} / Facteur 2 : {1,2} Plan factoriel = Plan qui réalise toutes les combinaisons entre toutes les variables et toutes les modalités On va faire toutes les combinaisons entre toutes les modalités puis combiner les variables : décomposition canonique Quand on a un plan d’expérience, on donne un nom qui est une formule résultant de la décomposition canonique  on multiplie toutes les modalités de toutes les VI : Plan 2x2 Il existe beaucoup d’autres plan d’expérience : Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 EXERCICES DE QCM TYPE PARTIEL : En sciences, les preuves sont : a. Un corpus d’observations non systématiques -0,5 b. Des raisonnements implicites non partagés -0,5 c. Un ensemble d’observations empiriques +1 La démarche scientifique est caractérisée par : a. Un paradigme commun b. Le souci de la preuve c. L’étude des comportements internes et externes Concernant l’utilisation de la démarche scientifique en psychologie, il existe 2 positions théoriques qui s’opposent : a. Le cognitivisme et le behaviorisme b. La position globale et la position analytique c. La position naturaliste et la position clinique Lorsqu’on dit qu’une hypothèse doit être formulée de façon booléenne, cela signifie que : a. La relation décrite peut être soit vraie, soit fausse b. Il est possible de manipuler les antécédents expérimentaux c. Sa validation s’effectue toujours de façon probabiliste Une VI invoquée c’est une variable : a. Qui concerne systématiquement l’âge des participants b. Qui dépend toujours de variables physiques c. Qui n’autorise pas une manipulation directe de ses modalités La VD observée est : a. Ce qui est directement mesuré dans l’expérience b. La réponse d’un seul participant c. Une mesure qui n’est pas directement utilisée dans l’expérience et qui permet de vérifier si le participant a suivi les consignes expérimentales La notion de validité opérationnelle recouvre la/les notion(s) de : a. Validité interne b. Validité des VI +0,5 c. Stabilité test-retest +0,5 d. Validité expérimentale Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 Quel type d’hypothèse permet de créer les différentes variables qui seront utilisées dans une expérience : a. L’hypothèse opérationnelle b. L’hypothèse théorique -0,33 c. L’hypothèse statistique -0,33 d. L’hypothèse formelle -0,33 Lorsque les effets simples d’une VI sont identiques, on dit qu’il y a : a. Additivité b. Absence d’effet principal c. Interaction d. Corrélation Une des critiques épistémologiques de la méthode expérimentale est : a. La nature artificielle de l’expérimentation b. L’absence de code de déontologie obligatoire pour les psychologues c. Le manque de contrôle des variables intermédiaires La méthode hypothético-déductive est basée sur : a. Un raisonnement par induction b. Un raisonnement par déduction c. Un raisonnement objectif et vérifiable par tout le monde -1 Quand on dit qu’une hypothèse doit être présentée sous forme booléenne, cela signifie : a. Qu’elle doit être falsifiable b. Qu’elle doit être testable c. Qu’elle doit être synthétique Les groupes contrôles sont utilisés afin de : a. Contrôler l’efficacité de la consigne donnée aux participants b. Estimer le niveau de base des participants c. Estimer l’homogénéité des groupes de mesure Une VI est une variable : a. Invoquée b. Qui concerne toujours l’âge des participants c. Dont on ne peut pas choisir les modalités Deux groupes de mesures sont considérés comme indépendants lorsque : a. On n’observe pas d’effet de transfert entre ces groupes b. Des personnes différentes y sont affectées c. Ils correspondent à des degrés différents d’une VI Téléchargé par Abrar Ab ([email protected]) lOMoARcPSD|46331629 La validité opérationnelle concerne : a. La validité des VI b. La validité des VD c. La validité externe Quand on parle de groupes à mesures répétées, cela signifie : a. Que l’on reproduit plusieurs fois une même épreuve pour être sûr des résultats b. Que plusieurs VD sont utilisées conjointement c. Que les mêmes participants réalisent toutes les situations expérimentales L’estimation du degré de généralisation d’un résultat expérimental s’appelle : a. Validité interne b. Validité externe c. Validité opérationnelle Une variable de type environnemental est une variable : a. Physique b. Utilisée dans les expériences concernant l’écologie c. Qui concerne l’environnement social du sujet Pour neutraliser les effets d’ordre liés à l’utilisation de groupes à mesures répétées, on peut : a. Utiliser des groupes pairés b. Répartir aléatoirement les participants c. Pratiquer un contrebalancement d. Utiliser un pré-test Téléchargé par Abrar Ab ([email protected])

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