Les compétences psychosociales: Définitions - 2015 PDF

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Université de la Nouvelle-Calédonie

Élizabeth Luis,Béatrice Lamboy

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compétences psychosociales développement personnel psychologie éducation

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Ce document présente une analyse des compétences psychosociales, leur définition et leur importance dans la vie quotidienne. Le texte aborde les trois grands domaines des compétences psychosociales: sociales, cognitives et émotionnelles. Des aspects historiques et pratiques en matière de prévention, ainsi que des suggestions des professionnels clés, sont également évoqués.

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Les compétences psychosociales, c’est la capacité d’une personne à maintenir un état de bien‑être 12 lui permettant de répondre aux exigences et aux épreuves de la vie quotidienne. Les compétences psychosociales : définition et état des connaissances...

Les compétences psychosociales, c’est la capacité d’une personne à maintenir un état de bien‑être 12 lui permettant de répondre aux exigences et aux épreuves de la vie quotidienne. Les compétences psychosociales : définition et état des connaissances É Élisabeth Luis, galement nom‑ positif à l’occasion d’interactions avec les 1. Les compétences sociales (ou inter‑ étudiante de master mées habiletés autres, sa culture et son environnement. personnelles ou de communication) en psychologie à l’université ou aptitudes La compétence psychosociale joue un les compétences de communica‑ de Genève et stagiaire psychosociales, les com‑ rôle important dans la promotion de tion verbale et non verbale : écoute à l’Inpes, Béatrice Lamboy, pétences psychoso‑ la santé dans son acception large ren‑ active, expression des émotions, capa‑ docteur en psychologie, ciales (CPS) sont des voyant au bien‑être physique, psychique cité à donner et recevoir des feedback ; directrice des programmes, compétences indivi‑ et social ». les capacités de résistance et de Inpes. duelles de nature psy‑ négociation : gestion des conflits, capa‑ chologique qui sont L’OMS propose de subdiviser cette cité d’affirmation, résistance à la pres‑ indispensables à toute compétence globale en sous‑CPS qui sion d’autrui. L’empathie, c’est‑à‑dire vie sociale (life skills). sont, dans un premier document, arti‑ la capacité à écouter et comprendre culées autour de cinq paires de compé‑ les besoins et le point de vue d’autrui Que signifie « compétences tences : savoir résoudre des problèmes/ et à exprimer cette compréhension ; psychosociales » ? savoir prendre des décisions, avoir les compétences de coopération En 1993, l’Organisation mondiale de une pensée créative/avoir une pensée et de collaboration en groupe ; la santé (OMS) introduit le concept et critique, savoir communiquer effica‑ les compétences de plaidoyer fait référence, en premier lieu, à une cement/être habile dans les relations (advocacy), qui s’appuient sur les com‑ compétence psychosociale globale : interpersonnelles, avoir conscience de pétences de persuasion et d’influence. « la capacité d’une personne à répondre soi/avoir de l’empathie, savoir réguler avec efficacité aux exigences et aux ses émotions/savoir gérer son stress. 2. Les compétences cognitives épreuves de la vie quotidienne. C’est la Dans les documents suivants de les compétences de prise de déci‑ capacité d’une personne à maintenir un l’OMS, le nombre de CPS augmente et sion et de résolution de problème ; état de bien‑être subjectif qui lui permet elles sont regroupées en trois grandes la pensée critique et l’auto‑­ d’adopter un comportement approprié et catégories [2‑4]. évaluation, qui impliquent de pouvoir analyser l’influence des médias et des pairs, d’avoir conscience des valeurs, attitudes, normes, croyances et fac‑ teurs qui nous affectent, de pouvoir identifier les (sources d’) informations pertinentes. 3. Les compétences émotionnelles (ou d’autorégulation) les compétences de régulation émotionnelle : gestion de la colère et de l’anxiété, capacité à faire face à la perte, à l’abus et aux traumatismes ; les compétences de gestion du stress, qui impliquent la gestion du temps, la pensée positive et la maîtrise des techniques de relaxation ; les compétences favorisant la confiance et l’estime de soi, l’auto‑­ évaluation et l’autorégulation. 13 Quel est l’historique de prévention tels que le LifeSkills Trai‑ L’ESSENTIEL Développer les compétences psychosociales chez les enfants et les jeunes de ce concept ? ning (LST). Le célèbre programme LST En 1986, dans la charte d’Ottawa de prévention de la consommation de ÇÇ Savoir résoudre des problèmes, de l’OMS, la notion de compétences substances psychoactives a été déve‑ communiquer efficacement, psychosociales, life skills en anglais, est loppé, à la fin des années soixante‑dix, avoir conscience de soi et des autres, présentée comme un élément essentiel par un psychologue américain, Gilbert savoir réguler ses émotions : telles sont quelques‑unes des de la promotion de la santé, comme un Botvin, et validé par des études d’effica‑ compétences psychosociales (CPS) axe d’intervention majeur dans le cadre cité. Depuis trente ans, de nombreux des personnes. du développement des compétences programmes de prévention s’appuyant ÇÇ Depuis trente ans, de nombreux individuelles. Mais c’est en 1993 que sur les CPS ont été développés et programmes de prévention s’appuyant le concept de compétences psychoso‑ validés sur différentes thématiques sur le développement de ces compétences ciales est largement mis en avant sur de santé (santé mentale, addictions, ont été mis en œuvre à travers le monde. la scène internationale, dans le cadre santé sexuelle, etc.). ÇÇ Les CPS sont reconnues comme un déterminant clé de la santé d’un document de référence publié par Les CPS se situent donc à la croisée et du bien‑être, sur lequel il est possible l’OMS. Dans ces deux documents de la promotion de la santé et de la d’intervenir efficacement. de base, l’OMS souligne l’importance prévention des problèmes de santé, de ÇÇ Toutefois, ce type d’intervention de promouvoir ces compétences afin la santé physique et de la santé men‑ n’est mis en œuvre que de manière de favoriser la santé globale positive tale. Elles sont aujourd’hui reconnues relativement récente en France. (physique, psychique et sociale) [1, 5]. comme un déterminant clé de la santé Depuis les années 2000, l’Unicef a et du bien‑être sur lequel il est possible publié de nombreux rapports sur les d’intervenir efficacement. CPS et cherche à favoriser l’implanta‑ tion de programmes ou de parcours Quels sont les enjeux des CPS ? éducatifs visant à développer les CPS En effet, l’insuffisance du déve‑ dans le monde entier. loppement des compétences psycho­ sociales est l’un des déterminants pathologies (addictions, IST, troubles En amont et en parallèle du déve‑ majeurs de comportements à risque des conduites, etc.). On parle loppement du concept via les grands tels que la prise de substances psycho­ alors de déterminants de détermi‑ organismes internationaux de santé actives, les comportements violents et nants (causes of the causes, en anglais). publique, les CPS ont été travaillées et les comportements sexuels à risque, qui Développer les CPS permet donc de promues dans le cadre de programmes sont eux‑mêmes des déterminants de prévenir efficacement des problèmes COMPÉTENCES SOCIALES, COGNITIVES, ÉMOTIONNELLES : DE QUOI PARLE‑T‑ON ? Compétences sociales (ou interpersonnelles ou de communication) Compétences cognitives Compétences émotionnelles Dossier Compétences de communication verbale et Compétences de prise de décision et de réso‑ Compétences de régulation émotionnelle : non verbale : écoute active, expression des lution de problème. gestion de la colère et de l’anxiété, capacité émotions, capacité à donner et recevoir des à faire face à la perte, à l’abus et aux feedback. traumatismes. L’empathie, c’est‑à‑dire la capacité à écou‑ Pensée critique et l’auto‑­évaluation qui im‑ Compétences de gestion du stress qui im‑ ter et comprendre les besoins et le point pliquent de pouvoir analyser l’influence des pliquent la gestion du temps, la pensée de vue d’autrui et à exprimer cette com‑ médias et des pairs, d’avoir conscience des positive et la maîtrise des techniques de préhension. valeurs, attitudes, normes, croyances et relaxation. LA SANTÉ EN ACTION – No 431 – Mars 2015 facteurs qui nous affectent, de pouvoir identifier les (sources d’) informations pertinentes. Capacités de résistance et de négociation : Compétences d’auto‑évaluation et d’auto‑­ gestion des conflits, capacité d’affirmation, régulation qui favorisent la confiance et résistance à la pression d’autrui. l’estime de soi. Compétences de coopération et de colla‑ boration en groupe. Compétences de plaidoyer qui s’appuient sur des compétences de persuasion et d’influence. 14 de santé mentale, de consommation les parents, les pratiques éducatives niveau d’anxiété et de dépression. de substances psychoactives (drogues positives. L’empathie, la capacité à Chez les enfants et les adolescents, il a illicites, tabac, alcool), des comporte‑ répondre adéquatement aux besoins été démontré que les CPS parentales ments violents et des comportements fondamentaux et la mise en œuvre de étaient des facteurs de protection des sexuels à risque [2, 8‑23]. règles et de limites constructives en troubles de comportements et de l’abus sont des exemples. Ces compétences de substances [22, 25, 26]. À quoi sert le développement et pratiques éducatives permettent des CPS ? l’établissement de relations positives Comment, dans la pratique, Chez les enfants, le renforcement entre parents et enfants, et augmentent développer les CPS ? des CPS favorise le développement le sentiment d’efficacité parentale. Dans le cadre d’interventions en global (social, émotionnel, cognitif, Ces CPS parentales ont également prévention et promotion de la santé, physique), améliore les interactions, de l’impact sur les enfants et les ado‑ le développement des CPS chez les augmente le bien‑être et contribue lescents. Chez les enfants, elles sont enfants et les adultes (parents) se fait donc à diminuer les comportements associées à une meilleure estime de soi, principalement par la mise en place défavorables à la santé et à augmenter des capacités de résilience, de meilleurs d’ateliers expérientiels. Il s’agit d’inter‑ les comportements favorables. Les résultats scolaires, de plus grandes ventions inscrites dans une démarche CPS jouent aussi un rôle essentiel compétences sociales, une moindre de psychoéducation, qui sont réali‑ dans l’adaptation sociale et la réussite association à des pairs ayant des com‑ sées en groupe et qui permettent aux éducative. portements antisociaux et un faible enfants, aux jeunes et/ou aux parents Chez les adolescents, outre les d’explorer et d’accroître leurs propres effets observés chez l’enfant (déve‑ compétences sociales, cognitives et loppement global, bien‑être, etc.), le émotionnelles. développement des CPS permet de « LES COMPÉTENCES Ces ateliers sont souvent dénommés prévenir la consommation de subs‑ PSYCHOSOCIALES program en langue anglaise ; en pratique, tances psychoactives (drogues illicites, SE SITUENT À LA CROISÉE ce type d’intervention correspond à un tabac, alcool), les problèmes de santé DE LA PROMOTION cycle d’ateliers expérientiels. Ces der‑ mentale, les comportements violents et DE LA SANTÉ niers sont généralement hebdomadaires, les comportements sexuels à risque. ET DE LA PRÉVENTION d’une durée d’une ou deux heures, Chez les adultes, il agit toujours DES PROBLÈMES DE SANTÉ, et proposés aux enfants, aux jeunes sur le bien‑être subjectif et la qua‑ DE LA SANTÉ PHYSIQUE et/ou aux parents pendant plusieurs lité des relations. Il favorise, chez ET DE LA SANTÉ MENTALE. » semaines (une dizaine au minimum) voire organisés sur plusieurs années. Ces ateliers qui sont relativement structurés proposent d’approfondir une ou deux compétences psychosociales par session par une pédagogie participative et expérientielle, à travers des échanges, un partage d’expériences, des mises en situation, des jeux de rôles et des exer‑ cices pratiques à réaliser au quotidien. Des supports peuvent être donnés aux participants afin de faciliter la compré‑ hension et le développement des CPS. Quels professionnels ont pour mission de les développer ? Les ateliers de développement des CPS des enfants ont majoritairement lieu en milieu scolaire et s’adressent généralement aux enfants entre 5 et 15 ans. Ainsi, les professionnels qui ont pour mission de développer les CPS chez les enfants sont soit des enseignants, soit des intervenants en éducation pour la santé. Chez les adultes‑parents, les profes‑ sionnels peuvent être des intervenants qui mettent en œuvre des groupes de parents sur le thème des relations 15 « DANS LE CADRE parents‑enfants. Ces intervenants RÉFÉRENCES Développer les compétences psychosociales chez les enfants et les jeunes D’INTERVENTIONS peuvent provenir des trois secteurs BIBLIOGRAPHIQUES EN PRÉVENTION différents : la santé (éducation pour ET PROMOTION la santé et promotion de la santé), DE LA SANTÉ, le secteur social et la petite enfance. LE DÉVELOPPEMENT Ils peuvent aussi avoir des profils World Health Organization (WHO). Life skills DES COMPÉTENCES distincts : psychologue, éducateur education in schools. Geneva: WHO, 1997 : 48 p. PSYCHOSOCIALES spécialisé, animateur socioculturel, Mangrulkar L., Whitman C.V., Posner M. Life CHEZ LES ENFANTS travailleur social, professionnel ayant skills approach to child and adolescent healthy ET LES ADULTES une formation en éducation pour la human development. Washington DC: Pan American SE FAIT PAR LA MISE santé ou en promotion de la santé. Health Organization, 2001 : 61 p. En ligne : http:// EN PLACE D’ATELIERS hhd.org/sites/hhd.org/files/paho_lifeskills.pdf Quels sont les grands principes EXPÉRIENTIELS. » World Health Organization (WHO). Skills for éthiques à respecter ? health: Skills‑based health education including life Les ateliers cherchent à entrer en skills: An important component of a child‑friendly/ résonance avec les besoins des par‑ health‑promoting school. Geneva: WHO, 2003 : 88 p. ticipants. Ils mobilisent l’expérience de la pratique) et/ou une démarche En ligne : http://www.who.int/school_youth_health/ des personnes et cherchent à capter formelle d’évaluation sont largement media/en/sch_skills4health_03.pdf leur intérêt. Les CPS ne peuvent se préconisés. World Health Organization (WHO). Preventing développer que progressivement via violence by developing life skills in children and l’interaction et l’expérience vécue ; Où en est le développement adolescents. In: Violence prevention: the evidence. elles ne peuvent être plaquées ou des CPS ? Geneva: WHO, 2010: p. 27‑43. En ligne : www.who.int/ enseignées de façon magistrale. Les Comme mentionné en première violence_injury_prevention/violence/4th_milestones_­ ateliers s’inscrivent donc dans une partie de cet article, le champ des meeting/evidence_briefings_all.pdf approche humaniste, participative et CPS, à l’international, s’est largement Organisation mondiale de la santé (OMS). Charte non descendante. Les participants sont développé à partir du début des années d’Ottawa pour la promotion de la santé. Copen‑ invités à partager leurs expériences et quatre‑vingt‑dix via une approche édu‑ hague : OMS Europe, 1986 : 6 p. En ligne : www.euro. à cheminer collectivement (pendant cative globale portée par les organismes who.int/__data/assets/pdf_file/0003/129675/ et en dehors de ateliers). L’intervenant internationaux de santé publique et Ottawa_Charter_F.pdf adopte aussi une certaine posture lors via des programmes structurés visant United Nations of International Children’s Emer‑ des interventions ; il accompagne et à prévenir les problèmes de santé gency Fund (Unicef). Global evaluation of life skills participe au processus et ne se pose mentale, la consommation d’alcool, education programm. [Evaluation report]. New York: pas en « sachant » dans une position tabac et cannabis, les grossesses non Unicef, 2012: 150 p. En ligne : www.unicef.org/ dominante. Il respecte la liberté de désirées ou les infections sexuellement evaluation/files/USA‑2012‑011‑1_GLSEE.pdf choix et l’autodétermination indivi‑ transmissibles, etc. Botvin G.J. Preventing adolescent drug abuse duelle ; il accueille le vécu que les En France, cette approche éducative through LifeSkills Training: Theory, methods, and Dossier participants expriment au cours de en santé, qui passe par la mobilisation effectiveness. In: Crane J. Social Programs That l’atelier sans jugement, avec bienveil‑ de savoir‑faire et de savoir‑être, a plus Work. New York: Russell Sage Foundation, 1998: lance et humilité. de difficulté à s’implanter. Au‑delà p. 225‑257. En savoir plus : http://www.childtrends. Orienté vers le potentiel et les res‑ de quelques initiatives locales datant org/?programs=life‑skills‑training‑lst#sthash. sources des personnes, l’intervenant des années quatre‑vingt‑dix – telles musyOvx0.dpuf propose des pistes et présente certaines que celle portée par Marie‑Odile Wil‑ Barlow J. Systematic review of the effectiveness attitudes facilitatrices. Les compétences liamson dans la région de Nantes, puis of parent‑training programmes in improving beha‑ sont des clés proposées aux participants dans le cadre de l’Instance régionale viour problems in children age 3‑10 years. Oxford: qui sont libres de les tester, de se les d’éducation et de promotion de la santé University of Oxford, 1997. approprier s’ils le souhaitent, mais aussi (Ireps) Pays de la Loire (voir articles dans Barlow J., Smailagic N., Ferriter M., Bennett C., de ne pas les mobiliser à un instant ce dossier) –, l’engouement pour les Jones H. Group‑based parent‑training programmes donné s’ils ne se sentent pas disponibles CPS est relativement récent. Depuis for improving emotional and behavioural adjust‑ ou désireux de le faire. sa création, l’Institut national de pré‑ ment in children from birth to three years old. LA SANTÉ EN ACTION – No 431 – Mars 2015 Il est important aussi que les ateliers vention et d’éducation pour la santé Cochrane Database Systematic Review, 2010, CPS soient fondés scientifiquement (Inpes) essaie de promouvoir ce champ vol. 3. En ligne : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/ et/ou théoriquement, qu’ils ne soient d’intervention mais ce n’est que depuis pmc/articles/PMC4164454/ pas construits « au hasard » mais éla‑ environ cinq ans, que l’Institut en a fait Barry M.M., Canavan R., Clarke A., Dempsey C., borés à partir des savoirs et savoir‑faire un axe d’intervention majeur, inscrit O’Sullivan M. Review of evidence‑based mental accumulés au cours des trente der‑ dans sa programmation pluriannuelle. health promotion and primary/secondary preven‑ nières années, et que les intervenants Aujourd’hui, le réseau des Ireps et tion. London: Department of Health, 2009: 257 p. soient toujours dans une démarche de des Codes (Comités départementaux Du Roscoät E., Clément J., Lamboy B. Interven‑ réflexivité quant à la pratique qu’ils d’éducation pour la santé) semble aussi tions validées ou prometteuses en prévention de la mobilisent. Dans cette perspective, un largement mobilisé par cette démarche consommation de substances illicites chez les regard extérieur (supervision, analyse éducative. jeunes : synthèse de la littérature. Santé publique, 16 2013, n° 1 (suppl.) : p. 47‑56. En ligne : http://www. publique, 2013 : n° 1 suppl. : p. 13‑23. 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