Hypersensibilité et Allergie - Physiopathologie et Clinique PDF
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This document discusses hypersensitivity and allergy, covering the physiological mechanisms, types and causes of allergies. It touches on the role of immune response and the involvement of various cells in allergic reactions, using the example of milk protein allergy in infants. This document is suitable for students or researchers studying immunology and allergy.
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Hypersensibilité et allergie Physiopathologie et clinique I. Introduction Le déficit immunitaire est difficile à évaluer. Les pharmaciens sont les premiers filtres de malades immunologiques avant le médecin généraliste. L’allergie : c’est le développement d’une hype...
Hypersensibilité et allergie Physiopathologie et clinique I. Introduction Le déficit immunitaire est difficile à évaluer. Les pharmaciens sont les premiers filtres de malades immunologiques avant le médecin généraliste. L’allergie : c’est le développement d’une hypersensibilité face à un allergène. Allergène : dans l’esprit des gens c’est l’allergie. C’est une réaction immédiate après le contact avec l’allergène. L’allergène, c’est un antigène de l’environnement extérieur à soi, mais non toxique, non pathogène, et qui ne doit pas donner de réponse immunitaire. Quand on fait une allergie c’est que l’on a développé une réponse immunitaire adaptée contre cette allergie. Exemples d’allergène courant : arachide, pollen de bouleau. Les allergènes sont des protéines pour les hypersensibilités de type 1. Ces protéines ne devraient pas donner de réponse immunitaire. Les hypersensibles de type 1 Cette réponse immunitaire met en jeu les anticorps de type Ige, les polynucléaires basophiles, les mastocytes. L’hypersensibilité de type 1 est associée à un terrain atopique. L’atopie regroupe toutes les représentations chimiques des réactions de type 1, cela laisse entendre que si vous avez développé des allergies, vous allez développer des réactions à d’autres allergènes. L’hypersensibilité de type 1 est aussi appelée Ige médié ou allergie immédiate. L’hypersensibilité de type 4 c’est l’allergie non médiée ou l’hypersensibilité retardée. Comment ça marche ? On prend l’exemple de l’allergie aux protéines du lait de vache. Quand un nouveau-né consomme des protéines de lait de vache dans son premier biberon : Les protéines de lait de vache sont en partie dégradées dans l’appareil digestif et sont repérées par le système immunitaire. La première cellule qui entre en contact avec les antigènes extérieurs ce sont les cellules présentatrices de l’antigène : les macrophages. Les cellules dendritiques captent les protéines du lait de vache. Quand elles ont capté l’antigène, elles le présentent aux lymphocytes : le lymphocyte T devient anergique donc non fonctionnel. Autre cas, le bébé a un ou deux parents allergiques. On a alors une allergie familiale. Si un parent est allergique, on a un sur-risque de 30% par rapport à la population générale. Si les deux parents sont allergiques, on a un sur-risque de 60%. Existence d’un deuxième facteur : il faut que la dendritiques soit activée. 1 Comment la dendritiques est activée ? En présence de certains antigènes qui n’existent que chez les pathogènes (liposaccharides des bactéries, certaines séquences d’ARN, ex PAMP) Or les allergènes ne sont pas pathogènes. Mais il est possible d’activer une cellule dendritique par un récepteur : le patern recognition receptor, qui reconnait les PAMP Il existe un autre moyen d’activer la cellule dendritique c’est par les cytokines pro- inflammatoires. Qu’est ce qui peut donner de l’inflammation dans un tissu ? Cela peut être des maladies auto-immunes ou la pollution. Nos tissus sont facilement inflammatoires notamment à cause de la pollution. Lorsque le nouveau-né a une inflammation, une infection provoquée par la pollution, les dendritiques sont activées et elles phagocytent alors la protéine du lait de vache. La dendritique va dans la ganglion et active les lymphocytes T anti protéines de lait de vaches. Dans le tube digestif du nouveau-né il y a l’inflammation, le lymphocyte T qui reconnaît les protéines du lait de vache, le lymphocyte B qui reconnaît aussi les protéines du lait de vache. Pour déclencher de l’allergie, il faut beaucoup d’éléments concomitants et beaucoup de désavantages. C’est la prise répétée, mais pas trop répétée, d’un allergène qui amène, à un moment donné tous ces facteurs à être ensemble pour déclencher la réaction allergique. Le TCD4 donc T helper est activée par la dendritique et parce qu’on a le bon fond génétique on oriente nos réponses soit vers la voie H1, H2 h17 et cette génétique du patient fait qu’on active plutôt TH2 et tcd4 th2 qui vont être capables de restimuler les lymphocytes b (quand LB s’active il est dans le ganglion, il voit son antigène tout seul et n’a pas besoin d’être aidé par une cellule présentatrice de l’antigène. Dans le ganglion il voit son antigène et il s’active. Il libère les igM lorsqu’ il voit pour la première fois la protéine de lait de vache. S’ il ne produit que des igM, en allergologie cela ne représente rien. Ensuite avec l’interaction T-B la voie Th2 va permettre d’activer le lymphocyte b et de réaliser la commutation isotypique pour produire des igE. S’ il produisait des igG on s’en moquerait. Pour trouver les causes d’une allergie, les médecins compétents sont les allergologues (et non les naturopathes, les nutritionnistes, les biologistes) car il faut trouver les Ige responsables. Revenons à l’exemple du nouveau-né : La dendritique est activée, elle stimule le lymphocyte T qui stimule le lymphocyte B le transforme en 2 plasmocyte qui produit l’Ige sans réaction allergique. Les Ige libérés se fixent sur les mastocytes dans le sang, et les basophiles dans les tissus. A ce moment-là le patient est sensibilisé. Sensibilisé signifie : avoir des Ige contre l’allergène. Les basophiles sont recouverts d’Ige.. La sensibilisation met environ 2 semaines à un mois pour se mettre en place. Donc pour les premiers biberons d’un enfant, il n’y a pas de risque d’allergie parce qu’il faut le temps que la réponse immunitaire se mette en place… Par contre, quand la réponse immunitaire est mise en place et que les Ige sont à la surface des cellules mastocytaires ou basophiles, à chaque contact avec l’allergène, il y a dégranulation des cellules. Le contenu des granules, ce sont des molécules qui vont donner tous les signes cliniques de l’allergie. C’est alors l’allergie immédiate dans les minutes qui suivent le contact du basophile avec l’allergène. ( durée 30 minutes à une heure). Si l’allergène qui ne peut être observé que si la protéine a été dégradée (métabolisée), il peut se passer quelques heures après le contact, avant que la réaction soit observée : il s’agit alors d’allergies semi-retardées. Ces allergies peuvent donner naissance à des allergies associé à l’effort. Ce sont souvent des allergies à des protéines présentes dans le blé. La métabolisation de la protéine doit produire de l’énergie (ATP) Si on ne consomme pas beaucoup d’énergie, le système métabolise lentement et la quantité d’allergène libérée est très faible. Or, la dégranulation est fonction du nombre d’allergènes et, en fonction des personnes, c’est lié à ce qu’on appelle la dose réactogène. La sensibilisation est biologique. Pour être allergique, il faut réagir cliniquement, la sensibilisation ne suffit pas pour être allergiques. Plus la dose réactogène est basse, plus on est allergique. Revenons au nouveau-né, au bout de deux semaines, après la prise du biberon, on constate l’apparition d’une diarrhée, douleurs abdominales et d’un prurit ; c’est parce que ses basophiles sont sensibilisés et il va faire une réaction allergique à chaque fois qu’il va rencontrer la protéine des vaches. Il est désormais sensibilisé et aussi allergique : c’est le phénomène d’hypersensibilité de type 1. Les signes cliniques de l’allergie. Cela dépend des tissus et des organes touchés par les métabolites (mastocytes). La contraction des muscles lisses au niveau respiratoire entraine l’asthme. La contraction des muscles lisses au niveau du tube digestif provoque une augmentation du péristaltisme : on constate alors de la diarrhée, des nausées, des douleurs abdominales. 3 Si les glandes productrices de mucus sont activées, on observe des rhinites allergiques et de l’asthme allergique. Si les terminaisons nerveuses sont activées apparaît un prurit avec une sensation de grattement. Une atteinte cutanée qui ne gratte pas ce ne peut pas être de l’allergie. Au niveau des vaisseaux, on a une vasodilatation, une extravasation des vaisseaux au niveau cutané et une dermatite atopique. Si la vasodilatation se généralise, on a une baisse de la volémie et en l’absence de compensation à cause de l’allergie apparaît la tachycardie qui provoque un emballement du cœur qui s’arrête ensuite : c’est le choc anaphylactique L’hypersensibilité de type 4 ne déclenche jamais cette crise systémique, il n’y a pas de choc anaphylactique. Comment s’active le mastocyte, le basophile ? Il faut que plusieurs Ige se fixent sur l’allergène. Ce pontage des Ige entraine un rapprochement des récepteurs et le déclenchement d’une cascade d’activations en utilisant des motifs itam qui aboutissent à la dégranulation. Certaines molécules chimiques peuvent créer faussement ce pontage des Ige dans certaines conditions de PH particulières et parmi les molécules chimiques connues, il y a certains médicaments antibiotiques comme l’amoxicilline. Une réaction au médicament ne veut pas toujours dire que c’est une allergie au médicament. ( exemple : l’amoxicilline). Qu’est ce qui est libéré par le mastocyte basophile quand il s’active ? L’histamine a un effet immédiat dès qu’elle est libérée. Elle agit sur le récepteur qui s’active. Il y a trois récepteurs majeurs : H1, H2, H3. H1 contrôle la contraction du muscle lisse, la sécrétion du mucus et la perméabilité musculaire, H2 stimule la sécrétion acide par l’estomac, H3 stimule la transmission des neurorécepteurs aux extrémités présynaptiques. Les antihistaminiques sont les traitements de l’allergie. Les antihistaminiques de première génération bloquent tous les récepteurs H1, H2, H3. Or, bloquer le récepteur H3 entraine une modification de la vigilance et peut provoquer de la somnolence. Les antihistaminiques de deuxième génération jouent préférentiellement sur les récepteurs H1 et H2. Donc, l’effet de somnolence est moins important. Quand on délivre en conseil un antihistaminique, il faut suggérer de le prendre le soir mais selon les cas (allergie au pollen) on peut aussi conseiller de le prendre en journée pour soulager le patient. Il est important d’adapter la délivrance au patient que l’on a en face de soi. Tryptase C’est une enzyme protéase libérée par les mastocytes dont le rôle exact est inconnu. Elle est libérée au cours de la réaction allergique Elle est capable de cliver C3 en C3a et C3b. Elle aide la voie alterne de reconnaissance de la surface des pathogènes par C3b. La tryptase a un effet rapide, elle est libérée dans les trente minutes. Elle a un pic à 1H30 après les premiers signes cliniques de l’allergie. 4 Comme on a beaucoup de tryptases dans le sang, c’est un marqueur important de la réaction allergique. Exemple : quelquefois, au bloc opératoire, un patient fait un choc cardiogénique qui peut être provoqué par une allergie, une hémorragie, du curare à l’origine d’un choc toxique. Entre le choc toxique et le choc anaphylactique on ne peut pas faire la différence cliniquement. Si on constate un choc toxique, cela est souvent dû à uns injection trop rapide de produit. Quand le choc est anaphylactique, si on remet du produit (curare) on peut provoquer le décès du patient. Il faut donc différencier les deux types de choc. Pour cela, 1H30 après la réaction on fait un prélèvement sanguin, on dose les tryptases, puis, au bout de 24 heures on fait un nouveau prélèvement de tryptases. L’évolution de la valeur tryptase est importante par rapport à la valeur de référence de base de la tryptase. Cette valeur varie énormément selon les personnes. La tryptase est intéressante pour connaître l’origine d’un choc. Les leucotriènes et les prostaglandines. Leurs effets sont proches de l’histamine mais ils sont beaucoup plus prolongés. Ces molécules, libérées par les éosinophiles arrivent plus tardivement, quelques heures ou quelques jours après le début de la réaction, même quand le patient n’est plus en contact avec l’allergène. Entre chaque épisode le patient garde un fond allergique ( exemple : l’asthme). Elles sont libérées en petite quantité, elles n’induisent donc pas de choc anaphylactique. Il existe des traitements de fon pour réduire la chronicité de la maladie. Hypersensibilité de type 4 : Allergie retardée. Elle met en jeu les lymphocytes TCD4, TH1 et les macrophages. Le recrutement est localisé à l’endroit où se trouvent l’allergène de macrophages et de lymphocytes qui créent de l’inflammation localisée : il n’y a pas de réaction systémique. Exemple de l’inflammation localisée : la tuberculose qui est une maladie infectieuse. Cela intervient dans les maladies auto-immunes et dans les allergies retardées ou allergies de contact. A la différence de l’hypersensibilité de type 1 due à des protéines, l’hypersensibilité de type 4 est due à de petites molécules chimiques qui passent la barrière cutanée même s’il n’y a pas de lésion. Ce sont des molécules que l’on trouve dans les produits de beauté, les produits d’entretien et les savons. L’allergie retardée se manifeste par une atteinte cutanée et prend souvent l’aspect d’un prurit. On pose le diagnostic par l’interrogatoire clinique pour identifier les molécules à risque et on pratique le patch test. Le patch test : on prend l’allergène, on le dépose sur la peau saine du patient et on met un patch par dessus. Physiopathie : cela commence comme l’hypersensibilité de type1 : une cellule dendritique capte un haptène ( protéine qui a été modifiée par une interaction avec une molécule chimique et qui peut être reconnue par des systèmes immunitaires tcd4 qui orientent vers la voie THa. Puis Tcd4 quitte le ganglion et repart dans le tissu et active les macrophages qui créent de l’inflammation, phagocytent les cellules saines, favorisent la fibrose et donc la perte de fonctionnalité du tissu pour donner ainsi des signes cliniques de la sensibilité retardée. 5 La réaction apparaît donc après 24h à 48 Heures. Le patch-test permet de mimer cette réaction. Quand on enlève le patch, on regarde si un placard inflammatoire apparaît. C’est le seul moyen de diagnostiquer ces allergies retardées. Parfois, on constate « du bricolage ». Normalement on a des batteries de tests avec des flacons contenant des molécules chimiques bien calibrées. On connaît la dose à mettre et on sait à quelle molécule correspond l’allergie. Exemple vécu : Un jeune se présente avec des lésions palmaires au niveau digital qui font penser à des lésions eczématiformes donc à une allergie retardée. La dermatologue fait les tests classiques et ne relève pas d’allergie aux molécules connues pour donner de l’allergie. Il s’avère que l’allergie avait été provoquée par la manipulation d’une manette en plastique. L’allergie 9 millions de personnes souffrent d’allergie en France 6 millions souffrent d’eczéma et 3 millions souffrent d’asthme allergique 1 personne sur 3 développera une allergie au cours de sa vie C’est donc un problème de santé publique. Signes cliniques de l’allergie Eczéma ; Urticaire toujours avec un prurit. Asthme Conjonctivite Eruption ou trouble digestif évoquant une allergie alimentaire. L’éruption survient après la prise d’un médicament souvent antibiotique (amoxicilline) De façon générale, tout symptôme récidivant, persistant, d’origine ORL, respiratoire, cutanée, digestive. Pour les allergies médicamenteuses, les tests biologiques ne sont pas utilisables car ils sont quasiment toujours négatifs. Il faut donc faire des tests cutanés les Prick Tests avec injection intradermique. On injecte un produit allergène que l’on dépose sous la peau et on regarde si le patient fait une réaction allergique dans les 30 minutes. Seules, les petites molécules peuvent passer dans le sang, donc un prick-test à l’amoxicilline peut facilement donner un choc anaphylactique. C’est pourquoi ces tests sont obligatoirement faits sous surveillance à l’hôpital. En cas de virose, si on prend de l’amoxicilline, on fait une réaction paradoxale qui fait apparaître une réaction cutanée. Les signes cliniques d’allergie - ATCD familiaux - Symptômes évocateurs typiques, ex : eczéma, urticaire, asthme, rhino- conjonctivite, éruption ou troubles digestifs évoquant une allergie alimentaire, Éruption survenant lors de la prise d’un médicament, le plus souvent un ATB - Et de façon générale, tout symptôme récidivant, persistant d’origine ORL, respiratoire, cutanée, digestive peut être de l’allergie. (Douleurs abdominales après manger, diarrhées = signes peu spécifiques mais qui peuvent être de l’allergie) 6 Relation allergie et symptômes - Les symptômes de l’allergie sont très variés (cutanées, respiratoires, digestifs, systémique) - Ils ne sont pas spécifiques des allergènes en cause (allergies alimentaires ne donnent pas toujours des symptômes digestifs ex d’un cuisinier qui prépares un aliment auquel il est allergique donc asthme allergique sans en manger) - Ils ne suffisent souvent pas à poser le diagnostic LES SYMPTOMES La rhinite allergique - La rhinite allergique à 2 formes différentes : saisonnière ou annuelle, qui dépend du type d’allergène (passer rapidement car déjà vu au cours précédent) L’asthme allergique - Inflammation chronique du système respiratoire - Affecte environ 12% des enfants et 8 % des adultes. Plus de 200 personnes meurent chaque année à cause de l’asthme en France - L’asthme a un impact significatif sur la qualité de vie des malades - Le TT de l’asthme allergique repose sur le TT symptomatologique (B2- mimétiques, corticoïdes inhalés -> empêche de faire des crises) on améliore la qualité de vie du malade et il y a le TT curatif (biothérapies avec des AC monoclonaux et les produits de désensibilisation) Eczéma et dermatite atopique - Apparait normalement avant l’âge de 5 ans (c’est associé au terrain atopique, un patient qui va plus facilement devenir allergique, se désensibilise plus vites ou « dégranule mieux » ou sur des doses plus faibles) - Peut-être causée par une combinaison de facteurs Environnementaux (infections broncho-mutante, inflammation causée par le polluant) génétiques : FDR : si on a la mutation on n’est pas forcément allergique mais on a plus de risque de l’être, mutation sur différents facteurs ou dans la cascade d’activation du basophile, mutation sur les récepteur à l’histamine, mastocytoses -> soit les patients ont plus de mastocytes, soit il ont des mastocytes qui de manière basale libèrent des granules et dégranulent plus = patients à haut risque de choc anaphylactique, ex de csq : patient allergique au venin d’hyménoptère avec réaction anaphylactique lors de la piqure soit désensibilisions mais TT lourd sur 3 ans qui nécessite un injection SC de petites doses de venin qui augmentent progressivement pb pour les apiculteurs désensibilisation directe, on désensibilise pas tt le monde car les labos pharmaceutiques ont du mal à produire assez de venin donc on prend ceux qui sont à risque (personnes amenés à rencontrer à forte doses le venin ou ceux avec une mastocytose ) 7 immunitaire. - Souvent accompagné d’asthme (bronchiolite) ou de rhinite allergique - Risque infectieux important (barrière cutanée altérée) Dermatite atopique - Attention : l’atopie n’est pas forcément de l’allergie - Patients atopique à risque plus important de développer des allergies Choc anaphylactique - Atteinte systémique - Réaction immédiate après le contact avec l’allergène - Allergènes fréquents : aliments (arachide), piqures d’insectes, médicaments (IV) et le latex (soignants et personnes multi-opérés, lors d’opérations chirurgicales donc majorités des dispositifs médicaux implanté ne doivent pas en contenir ou alors il doit être encapsulé, si allergie bloc sans latex). - 1 à 2% de la population est à risque Anaphylaxie -atteinte systématique : peau, voies respiratoires, système gastro-intestinal, système cardiovasculaire - symptômes : œdèmes (lié à la vasodilation qui entraine l’extravasation du contenu sanguin dans les tissus et créer de l’œdème), difficultés à respirer, crampes abdominales, vomissement et diarrhées, choc cardiogénique, coma et décès. TT choc anaphylactique : adrénaline mais EI : tachycardie, CI : troubles du rythme peut provoquer un arrêt, bien rassurer lors de la délivrance en officine pour qu’elle soit bien utilisée, pas de risque a utilisé l’adrénaline. Souvent concerne les enfants, mise en place d’un plan d’accueil personnalisé = PAI qui contient les différentes allergies de la personne et le plan à suivre en fonction des symptômes. ORIGINE Relation allergie et âge - l’allergie peut apparaitre à n’importe quel âge de l’enfance à l’âge adulte - le type d’allergie évolue en fonction de l’âge, évolue en fonction de la présence de l’allergène. (Allergies cutanées c’est toute la vie, allergies alimentaires il y a l’allergie à la protéine de lait de vache jusqu’à la diversification, pendant la diversification risque majeur d’allergies alimentaires car introduction de nouveaux allergènes pour lesquels il n’y a pas encore de tolérances, puis allergies respiratoires souvent liées au pollen qui est saisonnier donc apparait plus tardivement par rapport aux allergie annuelles (acariens)). Allergie alimentaire : attention pour la protéine du lait de vache, lors du 1 er biberon allergie mais logique car svt biberon donné après l’accouchement (svt oublié) Relation entre allergie et allergènes 8 - Plus de 500 substances identifiées comme potentiellement responsable d’allergie - Gravité et pronostic d’évolution variable d’un allergène à l’autre et d’un patient à l’autre - Ex de l’allergie à l’arachide : certains vont faire un syndrome oral sans choc anaphylactique DIAGNOSTIC Le bilan allergologique 1. Clinique évocatrice 2. Bilan initial : test cutanés, tests sanguins de dépistage : IgE spécifiques de mélanges d’allergènes 3. Bilan spécialisé : tests biologiques d’identification : IgE spécifiques d’allergènes unitaires, test de provocation oral Test cutanés : injection intradermique ou application épi cutanée = PRICK test PRICK test : allergène sous forme liquide, goutte posée sur la peau saine puis on pique le derme qui contient des mastocytes, si papules alors sensibilisation à l’allergène IDR : après le PRICK test pour s’assurer qu’il n’y a pas de faux négatifs Attention parfois interprétation impossible : peau trop réactive = dermographie, ou alors test à l’histamine certains de font pas de papule car prise d’antihistaminique (arrêt 7 jours avant le rdv allergologue) Dosages biologiques : dosages des IgE totales = test ELISA, on compare avec une valeur référence mais 30% des allergies ne vont pas avoir plus d’IgE totales que la population normale et 30 % des non allergiques vont avoir plus d’IgE totales donc peu d’intérêt. Attention au test de dépistage dispo en officine pour la vente qui sont nuls. Utile pour mettre un patient sous Xolair = IgG qui bloque les IgE par exemple on traite ou non en fonction du taux d’IgE totales. Les pneumallergènes - Les aéroallergène saisonniers : les pollens -> pollens anémophiles, transporté par le vent, graminées, spécificités régionales pour arbres et herbacées - Les aéroallergènes perannuels : les acariens, les animaux domestiques, les moisissures, les blattes Printemps -> arbres, été-> graminées, automne-> herbacés Les trophallergènes / allergène ingérés - Dépendent des habitudes alimentaires de la région concernée et de l’âge - Aliment en cause dépendent de l’âge : aliments d’origine animale le plus souvent en cause chez l’enfant (lait de vache, œuf), aliment d’origine végétale plus souvent en cause chez l’adulte (arachide) - Touchent principalement les enfants ikyh 9 - Passer l’âge de 3 ans en Europe la première cause de l’allergie est l’arachide (présent ++ dans l’industrie), en Asie c’est le soja (utilise comme exhausteur de gout a la place de l’arachide chez nous) Évaluation de l’allergène en cause Les tests sanguins d’identification Identifier le ou les allergènes responsables des symptômes Dosages IgE spécifiques d’allergène ciblés, ELISA détecté par fluorescence : support avec l’allergène fixé et le sérum du patient passe si le patient a des IgE contre l’allergène ils vont se fixer sur les allergènes et rester dans le support. Après lavage on ajoute un AC secondaire, une IgG qui cible les IgE, ces AC ont une enzyme fixée sur eux. Après lavage on ajoute le substrat de ces enzymes, qui devient fluorescent -> l’intensité de fluorescence est corrélée à la quantité d’IgG et donc d’IgE. Test de dépistage : le support contient plusieurs allergènes, test positif mais on ne sait pas pour quel allergène, donc parfois surtout pour les enfants éviction pour tous les allergènes testés car test positif sans penser à regarder les allergènes un par un faire dosage unitaire (cassure courbe de croissance) 40% des enfants ou une éviction a été mise en place ont besoin d’aller voir un pédopsychiatre dans les 2 ans qui suivent. - Mélanges de pneumallergènes ou de trophallergènes - Recherche d’IgE spécifiques par utilisation d’allergènes natifs - Recherche d’IgE spécifiques par utilisation d’allergènes recombinant Diagnostic moléculaire de l’allergie - Allergène : protéine immunoréactive (IgE) - Allergène natif : source d’allergènes purifiés (extraction par technique immuno- biochimique) = dépistage unitaire - Allergène recombinant : séquence d’acides aminés clonés incorporés dans un micro-organisme (bactérie, levure…) = diagnostic moléculaire - Nomenclature officielle : ex du bouleau, betulla verucosa : - Bet v 1 -> protéine qui sert au bouleau à se protéger de l’environnement extérieur, appartient à une famille de protéines = les PR10, quand on regarde dans autres espèce la séquence de PR10 elles ont une homologie entre elles > 90%. Donc si on a des IgE qui reconnaissent la protéine Bet v 1 elle va reconnaitre toutes les PR10. Présente dans les fruits (pomme, banane, kiwi, soja, arachide). Passe l’arbre respiratoire mais ne résiste pas à la chaleur et est dégradée par les enzymes salivaires donc peut de risque de choc anaphylactique que du syndrome oral. Un patient qui a une allergie à Bet v1 hypervigilance sur le risque respiratoire, on prévient qu’en mangeant certains aliments crus ça peut piquer mais si pas trop gênant il faut continuer d’en manger pour se désenbiliser et diminuer l’allergie au pollen. Bet v 2 -> profiline, se retrouve à l’identique dans tous les pollens, mais ne passe pas le filtre bronchique donc donne que des rhinites allergiques. Le diagnostic moléculaire - Diagnostique par familles moléculaires plus que biologiques 10 - Interprétation des polysensibilisations (gestion des allergies croisées biologiques et cliniques) - Prédiction du risque de réaction sévère (allergie alimentaire) - Aide à la décision de la mise en place d’une immunothérapie (possible de désensibiliser 2 allergènes en même temps) Familles de protéines allergéniques pour info - Tropomyosines (acariens, crevettes) - Profilines (pollens de bouleaux, graminés, arachide, latex) Exemple de l’arachide : 11 protéines identifiées pour l’arachide dont 5 majeurs : - AraH1 : protéine majeure si associée à AraH2 - AraH2 : protéine majeure suffit au diagnostic (choc anaphylactique) - AraH3 : protéine majeure si associée à AraH2 - AraH8 : protéine mineure en lien avec allergie croisée (sd oraux) - AraH9 : protéine mineure en lien avec allergie croisées (formes sévères) Attention avec le cannabis peut provoquer allergies aux agrumes Algorithme de prescriptions (a compléter avec le diapo mais pas encore sur universitice) Test de provocation orale - Permet le diagnostic de certitude à l’allergie - Test clinique à faire au cours d’une hospitalisation : ingestion d’une quantité croissante de l’allergène suspecté, surveillance clinique : si apparition de signes clinique alors diagnostique d’allergie - Test à risque (réaction anaphylactique possible) - Ou alors test de réintroduction/ induction de tolérance (ressemble à la désensibilisation en calant la dose sur le TPO) TT des maladies allergiques Prévention - Éviction des allergènes : suppression de l’aliment, élimination de l’animal domestique - Lutte contre les allergènes : réduction des acariens domestiques, éradication des blattes Pharmacothérapie : anti-histaminiques, broncho-dilatateurs, corticoïdes par voies locales et/ou générales, épinéphrine Immunothérapie : tolérance immunitaire, désensibilisation ou hypo- sensibilisation spécifique, vaccination (thérapie du futur ?) 11