Erysipèle, Dermo-hypo-dermite nécrosante, Documents PDF
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Université de La Réunion
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This document details medical information on several skin conditions, including erysipelas, necrotizing fasciitis, and diabetic foot. It covers the symptoms, causes, evolution, and complications associated with these diseases. It also touches on the importance of diagnosing and treating such conditions.
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 28/6/2022 - Evolution favorable en 8 à 10 jours sous antibiothérapie,...
R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 28/6/2022 - Evolution favorable en 8 à 10 jours sous antibiothérapie, - Apyrexie en 48 à 72h, et amélioration des signes locaux plus lente en 1 Evolution semaine - Extension de l’érythème sous traitement fréquent dans les premières 24h - Phase de desquamation superficielle secondaire parfois observée Erysipèle - Récidive = 20 à 30% : par persistance des facteurs de risque - Locale (5-10%) : abcès localisé superficiel, plus rarement profond Complication Risque majoré en cas d’intoxication alcoolique ou de retard au traitement - Systémique (< 5%) : septicémie à streptocoque, glomérulonéphrite post- infectieuse = Fasciite nécrosante, gangrène gazeuse, dermo-hypodermite nécrosante : prolifération bactérienne intense, généralement à streptocoque A en association avec d’autres bactéries (Staph doré, BGN, anaérobie), avec nécrose évoluant de la profondeur vers la superficie urgence vitale (30% de mortalité) - Terrain favorisant : diabète, artériopathie, mauvais état général, prise d’AINS - Localisation : membre inférieur (le plus souvent), cervico-faciale (après chirurgie ORL), thoraco-abdominale (après chirurgie thoracique ou digestive), périnéale (gangrène de Fournier) Tableau typique - IRM pour apprécier l’extension en profondeur Dermo-hypo- dermite = Présentation identique à un érysipèle avec présence de signes de gravité : nécrosante - Signes généraux marqués : sepsis, choc septique - Douleur intense, non soulagée par les antalgiques de palier 1-2, s’étendant au-delà des lésions - Induration des tissus au-delà des lésions visibles C - Evolution défavorable malgré l’antibiothérapie adaptée au diagnostic d’érysipèle - Extension rapide - Signes locaux (à un stade tardif) : placards grisâtres, hypoesthésie, évoluant vers la nécrose - Crépitation neigeuse en cas d’association avec des bactéries anaérobies = Dermo-hypodermite d’évolution subaiguë, torpide, du pied et du 1/3 inférieur du membre - Inflammation cutanée plus profonde, moins bien limitée - Douleur modérée, fièvre parfois absente - Porte d’entrée : mal perforant plantaire le plus souvent Pied diabétique - Germe : S. aureus principalement, Pseudomonas aeruginosa, anaérobies - Evolution moins favorable, avec mauvaise réponse au traitement anti-infectieux - Nécessite souvent un geste chirurgical Rechercher systématiquement une ostéite sous-jacente et une décompensation du diabète - Présentation clinique trompeuse : peu de signes inflammatoires Dermo-hypodermite - Sous-estimation de la gravité, en particulier la possibilité de nécrose profonde de l’immuno- - Germes inhabituels : Pseudomonas aeruginosa, E. coli (si neutropénie), germe transmis par déprimé contact avec une eau souillée (Vibrio vulnificus, Aeromonas hydrophila) - Pasteurellose d’inoculation à Pasteurella multocida : notion de morsure de chat ou chien Tableau moins typique Autre dermo- - Rouget du porc = érysipéloïde dû à Erysipelothrix rhusiopathiae : plaie érythémateuse au hypodermite pourtour oedématié, extrêmement douloureuse, après blessure par un os de porc, de mouton, bactérienne aiguë d’arêtes de poisson ou de crustacé, surtout en cas de manipulation professionnelle (boucher…), préférentiellement à la main = Poussée inflammatoire sur une insuffisance chronique avec lipodermatosclérose Dermohypodermite - Simulant un érysipèle si unilatéral mais le plus souvent bilatérale : poussées douloureuses, sur insuffisance peu ou non fébrile veineuse - constitue un facteur de risque de dermo-hypodermite bactérienne Eczéma de contact = Prurit, microvésicules sur un placard érythémateux à bordures émiettées, localisée à la région de contact avec l’allergène, souvent associé à un œdème local - Eczéma de jambe : surtout sur ulcère de jambe, prédominant en péri-ulcéreuse, pouvant s’étendre Eczéma - Allergène : lanoline, antibiotique local, conservateur, émulsifiant, dérivé de colophane… parfois photosensibilisation par AINS topique (kétoprofène) - Diagnostic : tests épicutanés Dermatite de stase : Possible sur un terrain d’insuffisance veineuse chronique, en l’absence de toute allergie de contact vraie = Œdème musculaire mis en tension dans le fascia, notamment par un exercice physique violent Syndrome des - Aspect inflammatoire simulant un érysipèle : exceptionnel, patient apyrétique loges - Compression des fascias habituelle au cours des fasciites nécrosantes Il a été diffusé exclusivement et gratuitement sur le forum © SBA-MEDECINE, pour plus des livres médicaux gratuits, préparation ECNi R2C,.... visitez: www.sba-medecine.com depuis 2009 CODEX.:, S-ECN.COM