Cours 11 Développement affectif, social et émotionnel PDF

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Ce document présente un cours sur le développement affectif, social et émotionnel de l'enfant. Il explore la théorie freudienne et les différents stades du développement, ainsi que la question de l'utilisation de la tétine et du pouce chez les jeunes enfants.

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CAP AEPE EP1 : ACCOMPAGNER LE DEVELOPPEMENT DU JEUNE ENFANT T1. RECUEILLIR LES INFORMATIONS, S’INFORMER SUR LES ELEMENTS DU CONTEXTE ET DE LA SITUATION PROFESSIONNELLE A PRENDRE EN COMPTE 2. DETERMINER LE DEGRE DE DEVELOPPEMENT ET D’AUTONOMIE DE L’ENFANT Le développement affectif, social et émotio...

CAP AEPE EP1 : ACCOMPAGNER LE DEVELOPPEMENT DU JEUNE ENFANT T1. RECUEILLIR LES INFORMATIONS, S’INFORMER SUR LES ELEMENTS DU CONTEXTE ET DE LA SITUATION PROFESSIONNELLE A PRENDRE EN COMPTE 2. DETERMINER LE DEGRE DE DEVELOPPEMENT ET D’AUTONOMIE DE L’ENFANT Le développement affectif, social et émotionnel La théorie freudienne 1/ LE DEVELOPPEMENT AFFECTIF et EMOTIONNEL L’enfant pour se développer harmonieusement a besoin de relation affective stable et satisfaisante le développement affectif du nourrisson est lié aux relations qu'il tisse avec les différentes personnes qui s'occupent de lui mais il est aussi lié aux autres dimensions de son développement. 2 courants de pensée permettent de comprendre ce développement : - les courants psychanalytiques comme la théorie freudienne - les courants issus de l'observation direct du comportement des bébés et leurs indications dans la psychologie du développement comme la théorie de l'attachement. A/ la théorie freudienne Sigmund Freud a défini plusieurs stades dans le développement psycho affectif de l'enfant. Sigmund Freud 1856-1939 est le père de la psychanalyse, il a mis en lumière le rôle de l'inconscient dans la construction de la personnalité notamment à travers l'étude des rêves les 3 stades pré génitaux : - Le stade oral de 0 à 1 an, l'enfant prend plaisir à sucer son pouce, ses jouets, téter au sein ou au biberon - le stade anal vers 2 ans, l'enfant apprend à maîtriser ses sphincters, il constate avec plaisir qu'il a une certaine emprise sur autrui - le stade phallique vers 3 ans l'enfant contrôle son sphincter urétrale et s'affirme, il manifeste de la curiosité sexuelle et prend conscience de la différence anatomique des sexes. - Le complexe d’Œdipe de 4 ans à 7 ans : - c'est une période d'angoisse de castration pour le petit garçon et correspond à l'envie de posséder un pénis pour la petite fille - cela se manifeste aussi par une attirance pour le parent de l'autre sexe et engendre un sentiment de rivalité voire de haine pour le parent de même sexe - la période de latence de 7 ans à 12 ans : - les conflits des stades précédents sont moins prégnants - l'enfant va étendre ses activités sociales et fréquenter des milieux relationnels différents - dans cette période, l'enfant est plus disponible pour les apprentissages pédagogiques - La période génitale à partir de 12 ans : - c'est une crise narcissique et identificatoire en parallèle des modifications physiques par réactivation des problèmes des stades de précédents notamment au stade oral; pouvant générer anorexie mentale, alcoolisme, tabagisme et du complexe d’ Œdipe, l'adolescent recherche des substituts parentaux qu’il idéalise. RESSOURCES/ Que choisir entre la tétine et le pouce ? La question de la tétine ou du pouce et même du ni l’un, ni l’autre, est devenue au fil des années, un vrai sujet de société. Quand les parents sont désemparés devant les pleurs incessants de leur tout-petit, le premier réflexe est d’aller lui acheter une tétine, alors qu’ils auraient pu le laisser sucer son pouce qui est un consolateur naturel. Ce besoin de succion est un besoin archaïque est qui lié à la survie de l’espèce. Freud l’a appelé le stade oral. Tétine, inconvénients et avantages En France, on estime que 70 % des enfants utiliseraient une tétine régulièrement. Depuis une dizaine d’années, les parents achètent, de plus en plus, une tétine à leur tout-petit. Ils accordent beaucoup de bienfaits à la tétine et l’imposent parfois sans même se demander si leur enfant en avait besoin, car pour eux, c’est le recours miracle des situations ingérables. La tétine est là pour rassurer le tout-petit, le calmer, l’aider à s’endormir et lui apporter un certain bien-être. Mais, il va prendre très vite l’habitude de ne s’endormir qu’en ayant sa tétine dans la bouche et deviendra alors dépendant de ce « bout de plastique ». Cette succion de la tétine n’est pas sans conséquence puisque 35 % des enfants qui l’ont utilisée systématiquement et ce, au-delà de 3 ans, ont une déformation bucco-dentaire (une béance peut progressivement se développer entre les dents du haut et du bas). Outre, les déformations dentaires, une étude finlandaise a démontré que les enfants qui sucent une tétine au-delà de 12 mois, auraient des otites moyennes, à répétition. Ce qui est en cause, c’est l’augmentation du reflux des sécrétions du nez et du pharynx dans l’oreille qui faciliteraient l’entrée des microbes. Chez les jeunes enfants, le développement de la structure de l’oreille n’est pas complet. La trompe d’Eustache, plus petite que chez les adultes, relie l’oreille moyenne à la région postérieure des fosses nasales. Sa mission est de réguler la pression de l’oreille interne. Son obstruction par des sécrétions, généralement à cause d’un rhume ou d’une allergie, peut entraîner une infection. Si les enfants arrêtaient d’utiliser leur tétine pendant au moins 6 mois, le risque d’avoir une otite diminuerait. De plus en plus, les enfants qui gardent en permanence leur tétine dans la bouche risquent d’avoir un langage pauvre, car la tétine ne favorise pas la communication. Et, il n’est pas facile de reconnaître les émotions du tout-petit quand il a une tétine dans la bouche. Elle empêche les parents d’interpréter et de répondre correctement aux émotions positives ou négatives du tout-petit puisque son visage est en partie caché. Toutefois, tout n’est pas négatif dans la succion d’une tétine pour les tout-petits. Une théorie a été avancée dans la prévention de la mort subite du nourrisson apportant un point positif à la tétine. Elle aurait un effet mécanique sur l’ouverture des voies aériennes. Couché sur le ventre, le tout-petit ne risquerait plus l’hypoxie accidentelle du fait que la poignée ronde de la tétine ménagerait un petit passage de l’air. L’autre théorie, c’est qu’un tout-petit réconforté par une tétine ne bouge sans doute pas autant, pendant son sommeil, qu’un nourrisson sans tétine. Certains professionnels (les) pensent que les tétines pourraient réduire le reflux gastro-oesophagien et bien sûr l’apnée qui s’ensuit. Pouce, inconvénients et avantages Comme la tétine, le pouce a ses inconvénients et ses avantages. Les enfants qui sucent leur pouce sont beaucoup moins nombreux (13 %) que ceux qui sucent une tétine. Les inconvénients dans la succion du pouce, c’est quand elle se prolonge. Elle devient alors une mauvaise habitude, à laquelle se rajoutent souvent des tics variés comme le tortillement des cheveux, l’agrippement d’un bout de tissu, etc. Les risques bucco-dentaires ne sont pas négligeables, non plus. Elle provoque une avancée au niveau des incisives et des molaires de lait ainsi qu’une déformation de la voûte du palais. Le pouce remplit le même rôle que la tétine, mais le tout-petit est indépendant puisqu’il peut le prendre et le relâcher à tout moment, selon ses besoins. Le pouce ne nuit pas au langage et, dès l’âge de 6 mois quand la communication orale se met en place, il n’y a pas un objet, comme la tétine, en permanence dans la bouche qui empêche le tout-petit d’émettre des sons. Le pouce est un consolateur naturel et les professionnels (les) de la petite enfance se sont aperçus (es) que d’empêcher les enfants de sucer leur pouce pouvait avoir des répercussions psychologiques. Laissez donc votre enfant décider tout seul de son envie de téter son pouce. Entre la tétine et le pouce, les avis divergent aussi bien du côté des parents que de celui des professionnels (les) de la petite enfance. Vous connaissez les tout-petits et vous savez ce qui est bien pour eux. La succion est un geste naturel qu’il est déconseillé d’empêcher, au moins durant les premières années de l’enfant (jusqu’à l’âge de 3 ans), puisqu’il s’agit de quelque chose qui les rassure. Les tout-petits prennent rarement le pouce avant 3 mois. C’est donc auparavant que les parents vont leur donner une tétine. Mais, il est important de ne pas l’utiliser pour remplacer les paroles apaisantes et les câlins des parents. Et si la bonne solution était ni la tétine, ni le pouce ? Car, lorsque l’enfant demande sa tétine ou prend son pouce, c’est souvent un signe de petits ou grands tracas psychologiques. Il vaut mieux solliciter l’enfant pour qu’il puisse verbaliser sa peine. L’idée est de le rendre moins dépendant en lui changeant les idées et de substituer cette envie de sucer par une histoire, une chanson, un câlin, etc., au moment de s’endormir. Travaux Suite à la lecture de la RESSOURCE précédente, Que choisir entre la tétine et le pouce ? donnez votre avis dans un écrit structuré. B/ L'ATTACHEMENT l'attachement est un sentiment d'affection durable J Bowlby 1907 -1990, auteur de la théorie de l'attachement qui affirme la nécessité pour un enfant de développer une relation d'attachement avec au moins une personne qui prend soin de lui de façon cohérente et continue. D’après J Bowlby, c'est un lien affectif et social développé par une personne envers une autre, c'est un besoin inné présent à la naissance l'attachement débute dès la grossesse se met en place durant les 3 premières années de la vie il va influencer la façon dont l'enfant va par la suite établir des relations sociales pour le reste de sa vie. RESSOURCES / Qu’est-ce que la théorie de l’attachement ? par Olivier MARQUET Au milieu du 20ème siècle, un psychanalyste d’enfant et pédopsychiatre anglais, John Bowlby (1907-1990), après les travaux de Winnicott, a défini le besoin vital chez l’enfant de l’attachement auquel peuvent répondre certaines personnes qui deviennent alors des « figures d’attachement ». Elles sont essentielles à l’épanouissement de l’enfant. La théorie de l’attachement dans les lieux d’accueil collectif « Un bébé seul n’existe pas », disait Winnicott. En effet, un tout-petit dépend, pour sa survie, des soins d’une personne adulte. Il ne peut pas tout seul réguler ses émotions (peur, colère, chagrin, etc.) si elles dépassent une certaine intensité. C’est pourquoi, un jeune enfant a besoin, pour connaître un développement social, émotionnel normal, de développer une relation d’attachement avec au moins une personne qui prend soin de lui, de manière régulière. C’est dans ce sens que l’on peut dire que l’attachement est primordial pour l’évolution psychologique de l’enfant. L’attachement est un besoin humain inné. Le tout-petit est un être humain immature et dès la naissance et donc dans un rapport de grande dépendance vis-à-vis de l’autre. C’est pourquoi, John Bowlby disait que « l’attachement est actif depuis le berceau jusqu’à la tombe ». C’est ainsi que l’attachement se construit dans les interactions autour des soins réels auxquels Bowlby accordait une grande importance. Le concept de la théorie de l’attachement vient de l’éthologie animale. Une femelle qui vient de mettre bas marque son petit de son empreinte (empreinte sensorielle, souvent olfactive) ce qui lui permet alors de le reconnaître parmi tous les autres. De son côté, le petit est mû par un instinct de rapprochement de sa mère dans toutes les circonstances où il a besoin de protection, donc de venir chercher refuge auprès de sa mère. Le tout-petit enfant connaît le même besoin vital. La théorie de l’attachement considère que toute personne prenant soin d’un enfant peut donc devenir une figure d’attachement. Elle fonctionne, en principe, comme un havre de sécurité, une source de réconfort et de protection. Les professionnels (les) de la petite enfance dans les lieux d’accueil collectif sont des figures d’attachement puisqu’ils (elles) vont restaurer un sentiment de sécurité pour le tout-petit qui arrive dans l’établissement d’accueil. En effet, la séparation du matin d’avec le/les parent (s) accompagnateur (s) provoque, chez le tout-petit, un sentiment d’insécurité, sa/ses figure (s) d’attachement habituelle (s) s’étant éloignée (s) de lui. Lorsque l’enfant est en situation de stress, il va rechercher à proximité de lui, une figure d’attachement qui va le sécuriser. Les réponses des adultes au comportement de l’enfant vont aller guider le développement « des schèmes » d’attachement. Au sens de la théorie de l’attachement, c’est la recherche d’un lien affectif entre un enfant et un adulte qui prend soin de lui. Ici, le lien est basé sur les besoins de l’enfant en terme de sécurité, de protection et de soins dans la petite enfance. En effet, la capacité à établir un lien avec une figure d’attachement est reconnue comme un facteur décisif dans le développement normal, puisque l’échec à former un tel lien dans la petite enfance est associé à des troubles permanents. Un enfant qui n’a pas pu bénéficier dans les premières années de vie d’une présence maternelle apte à favoriser l’apparition de liens d’attachement risque de se détacher peu à peu de la relation pour devenir complètement détaché. Tout se passe comme s’il avait abandonné l’idée qu’on puisse répondre à ses besoins. Les professionnels (les) de la petite enfance complètent « le rôle éducatif parental mettant en place des interactions précoces qui auront bien évidemment des répercussions profondes et durables. Bien formés, ils/elles permettront à tous les enfants d’exploiter leur potentiel et leur donneront des bases solides pour se préparer au monde de demain », souligne Boris Cyrulnik, neuropsychiatre. C’est pourquoi, il met en avant que « la théorie de l’attachement » devrait être enseignée à tous les professionnels de la petite enfance. La curiosité et l’envie d’apprendre sont d’une importance capitale pour la survie de l’enfant. Celui-ci est un explorateur très prudent, mais au-delà d’une certaine distance, le tout-petit revient parce qu’il est trop loin de sa figure d’attachement. Travaux À partir de vos connaissances indiquer l'intérêt des relations stables et sécurisantes pour un enfant préciser le sens des expressions « figures d'attachement » et « sécurité affective » êtes-vous d'accord avec la phrase « les modes d'accueil contribuent à la sécurisation affective des jeunes enfants » justifiez votre réponse 2/ Le développement social A/ la socialisation la socialisation est un processus par lequel l'enfant apprend à vivre en groupe en intériorisant les éléments de sa culture ses valeurs ses codes règles de conduite ce qui lui permet de former sa propre identité et de s'intégrer à la société dans laquelle il vit c'est un processus donc majeur pendant la France appelé aussi socialisation primaire et qui se poursuit à l'âge adulte avec la socialisation secondaire et en fonction de l'environnement l'enfant commence à se socialiser vers 2 ans car il parle et recherche le contact avec les autres enfants les facteurs essentiels à cette socialisation sont – les relations avec la famille parents grands-parents fratrie amis -l'entrée en structures d'accueil collectives comme la crèche l'école les centres de loisirs - les relations amicales les camarades les copains - l'accès aux loisirs activités sportives culturelles B/ les étapes de la socialisation à 2 et 3 mois l'enfant manifeste ses désirs avec son corps des cris des pleurs à 3 à 4 mois il est capable d'accueillir les personnes avec un sourire ou de rire à 8 mois survient l'angoisse du 8e mois c'est une période d'angoisse de l'abandon pour l'enfant après une longue période de fusion avec sa mère l'objet transitionnel le doudou est un objet qui peut être choisi par l'enfant peluche bout de tissu il sert de transition en remplaçant la mère lorsqu'elle n'est pas là ce doudou a plusieurs fonctions : - réconfort quand la mère est absente - confident quand l'enfant est contrarié - compagnon pour s'endormir - et sert aussi à se rassurer et à se protéger A 1 an, c'est la phase d'opposition, l'enfant refuse tout pour tester les adultes à 2 ans, le développement du langage accélère le processus de socialisation il joue à côté des enfants, ne partage pas ses jouets, c'est le début des conflits dans la fratrie à 3 ans il participe à des jeux collectifs, il s'affirme en disant non et je à 6 ans il entre au CP, il doit savoir vivre en groupe. le doudou est l’objet qu’il ne faut surtout pas oublier en cas de séparation d’avec Papa et Maman pour aller à la crèche, chez la nounou ou à l'école maternelle. Mais pourquoi est-il si important pour les petits enfants ? C’est vers 6 ou 7 mois que le bébé s’approprie un objet, une peluche ou un bout de tissu, et le choisit comme doudou. Sa préférence semble se porter d’abord sur un objet doux, à la texture agréable qui, à force d’être serré et suçoté, prend l’odeur du bien-être quotidien avec maman. Le doudou devient alors l’objet du réconfort, de la sécurité et de l’apaisement, le compagnon indispensable des siestes, le consolateur de gros chagrins… Mais c’est à la période de la différenciation, vers l'âge de 9 mois, que le tout-petit s’aperçoit que sa mère et lui ne font pas qu’un. Le simple doudou va alors devenir un « objet transitionnel » (terme créé par le pédopsychiatre Winnicott), permettant à l’enfant de supporter le stress des premières séparations, en emportant avec lui le lien maternel et un peu de sa vie à la maison. D'ailleurs sa perte ou son oubli peut générer un véritable drame source de bien des angoisses pour l'enfant. Le rôle du doudou évolue au cours des mois Il comble les besoins de succion du petit bébé, il l’apaise, avant de l’accompagner lorsqu’il réalise qu’il ne forme pas un tout avec sa mère. Puis, à l’heure des séparations physiques chez l’assistante maternelle ou en crèche, il est le lien d’attachement qui le rassure et le console. Plus tard, quand l’enfant grandit et prend de l’assurance, le doudou canalise son imagination (il peut lui raconter des histoires), continue à le rassurer lors de situations nouvelles ou déstabilisantes tout en symbolisant son chez-lui et ses parents. L’enfant commence à se séparer de son objet transitionnel entre 3 et 5 ans en développant son autonomie et son langage. Il se tourne alors vers les autres avec lesquels il peut interagir et jouer. Petit à petit le doudou sera donc délaissé au profit des amis réels. Attitude du professionnel de la petite enfance face aux doudous Il doit connaître les enjeux psychologiques du doudou et le lien d’attachement qui lie le tout-petit à lui. Il est par exemple important de savoir qu’on ne confisque pas le doudou à un enfant sous prétexte de le punir d’une bêtise. Cela engendrerait un grand traumatisme chez le petit. Très généralement le doudou fait partie du quotidien des assistantes maternelles ou des crèches notamment au moment du départ des parents ou des siestes. Il permet d’assurer, pour les enfants, la transition entre la maison et l’endroit de garde. Chez la plupart des professionnels de la petite enfance, il est à disposition et les enfants savent où le trouver quand ils en ont besoin, dans un casier, une boite ou dans un endroit spécifique défini à l’avance. Cela permet aux petits de gérer leur relation à l’objet en fonction de leurs besoins et de leur propre rythme. Le professionnel y sera attentif car un détachement progressif en fonction de l’âge et de la sociabilisation de l’enfant est un bon signe de son développement psychologique et affectif. A la fin de l'école maternelle, l'angoisse de la séparation n'existe plus et l'enfant n'a presque plus besoin de son doudou. Mais ce dernier continuera de représenter un objet sentimental source de réconfort souvent jusqu'à l'adolescence... TRAVAUX 1/ Effectuez des recherches sur Winnicott https://fr.wikipedia.org/wiki/Donald_Winnicott 2/ Confiez nous votre propre expérience avec votre objet transitionnel !!

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