CM1 - Introduction à la Notion de Santé - Cours
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Summary
Ce document présente une introduction à la notion de santé, en explorant son importance et sa préservation dans le monde contemporain. Il analyse différents aspects de la santé, tels que l'alimentation, la politique publique, la médecine et les enjeux sociaux et économiques. L'analyse inclut également des perspectives critiques sur le système de santé moderne.
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1. Importance de la santé et de sa préservation dans notre monde contemporain. Comment ça va ? / prend soin de toi salut, viens d'un mot latin voulant dire "santé" => rituel sociaux tourné autour de la notion de santé => ça inerve la vie sociale ordinaire Vigarellp "histoire...
1. Importance de la santé et de sa préservation dans notre monde contemporain. Comment ça va ? / prend soin de toi salut, viens d'un mot latin voulant dire "santé" => rituel sociaux tourné autour de la notion de santé => ça inerve la vie sociale ordinaire Vigarellp "histoire des pratique de santé" 1999 : au moins depuis le moyen âge, penser à sa santé au quotidien est une pratique courante (prévenir le pathologique). début régime alimentaire saigné 19ème : état hygiéniste, politique publique (Fr), dans le but d'une bonne productivité + la guerre gymnastique pour l'entretien du corps aujourd'hui, la santé est une valeur central et une exigence. en entrant à l'hopital, on a l'attente de ressortir en bonne santé et pas avec une maladie chronique. cette exigence s'inscrit dans la société de consomation, qui produit des produits en lien. presse santé : information sport santé : prescription d'un sport, pouvant être remboursé par la sécu. (formation des coach sport santé, en staps) loisir thérapie (talaso thérapie) la santé est un enjeu morale : protocole mis en place dans les pandémies. Aujourd'hui, quand quelqu'un est malade, la personne doit, selon les normes sociales, suivre un protocole convenable de protéger autruit. enjeu scientifique : secteur, faisant partie des plus financé phénomène : la médicalisation de la société P. Conrad (sociologue) créateur du concept. permet de décrire comment une société, à partir de ob ordinaire de la vie, fini par les consituer progressivement en pb de santé. (ex : transformer les ob scolaire, en catégories pouvant être médicalisé) = => médicaliser un pb, est une façon de le contrôler Enjeu économique : le secteur de la santé ne fonctionne pas sans argent. Moyen technique, salaire, locaux moralisation de la santé : question de jugement de valeur et leur comportement vis à vis de la santé. La médicalisation de la santé a amené à changer les normes sociale (ex : fumer en amphi) Définition de la santé par l'OMS : "Un état de complet bien être physique, mental et social, ne se caractérisant pas uniquement par l'absence de maladie ou d'infirmité." => commentaire : triptique "bio, psycho, social" théorisé par Engel en 1980 depuis 46, on arrête de penser la santé exclusivement vis à vis du corps relève aussi d'une subjectivité. "se sentir bien" même si on a un handicap "complet" utopique. Haut niveau d'exigence pour la pop mondial. 2. la santé parfaite : de nouvelles pratiques et injonctions : a. Ivan Illich (1975) : "l'entreprise médicale menace la santé" philosophe (bibliographie du cours) livre qui attaque en règle le système de santé militant, faisant partie du mouvement de contestation du système de santé "entreprise" = buisness. s'il est souhaitable que l'on puisse acceder au système de soin, il y a aussi es aspect neg => le système de santé est à l'origine des malades yatrogène (conséquence des soins) => l'attente d'une santé parfaite, nous cooupe de notre condition humaine (ex, vieillissement). Non acceptation de sa vulnérabilité => on se met à médicaliser de plus en plus. préconception de la médicalisation. C'est aussi un moyen de gestion de pb sociaux. => important et reconnu : le système de santé ne fait que croitre (+ en + de moyen, de technologie). Nous avons l'exigence d'être en bonne santé. On sollicite donc le système de santé pour l'être. Nous créons nos besoin, qui créer l'offre et l'offre créer des outils dont nous pensons que nous en avons besoin sa conclusion : se soigner peut être dangereux. b. Lucien Sfez (1997) sociologue "la santé parfaite : critique d'une nouvelle utopie" enquête menée au USA, Japon et Europe. Il met a jour et parle d'une nouvelle tendance : se soigner en l'absence de symptôme. Allant plus loin que la prévention. ex : la cartographie des gènes humain. détecter les maladies avant la naissance. Pose la question de permettre ou pas l'évolution du phoetus. Discussion sur la modification du génome humain. plus important : un certain nombre d'individu, se faisait retirer des organes pour ne pas tomber malade. (ex : cancer du sein, des ovaires) on dvp beaucoup plus de mesure vis à vis de l'environnement, pour protéger la santé des gens. ex, les matériaux utilisé dans la construction avoir une santé parfaite relève de l'utopie. La santé parfaite devient une croyance. On organise la société autour de cette croyance. bio-éco-religion. 3. la santé : une normalité scientifique construite ? a. G. Canguilhem (1966) philosphe des science ayant écrit une thèse de médecine sur le normal et le pathologique (nom d'un ouvrage) ne considère pas la médecine comme une science Médecine Allopathique (notre médecine). Elle est constitué à partir de résultats scientifique médecin "puph" : enseignant chercheur et médecin (statut) pour lui la médecine est "une technique d'instauration ou de restauration du normal". Retour à une norme, pensée médicalement. la normalité : (coeur de son travail) => différence entre notre expérience de notre bonne santé et les critères de bonne santé de la médecine. => définir la bonne santé, revient à poser la question de ce qu'est être humain. Que doit avoir un corps ? ex : coma végétatif, il a t'il une conscience ? est ce encore un être humain ? => les normes corporelles changent. Ex : la taille. Après la seconde guerre mondiale, changement d'alimentation qui change la taille. Av : 1m60 c'est ok, après, c'est pas grand. établir des moyennes est possible, mais pas pour les faire durer dans le temps car changement en fonction des pratique corporel, alimentaire, etc ===> la normalité biologique est donc relative conclusion : "la qualité de pathologique est un import d'origine technique et par là d'origine subjective. Il n'y a pas de patho objective" il veut dire que la médecine décide de la norme, sans penser qu'elle peut varier. Tout ce qui ne rentre pas dedans, est pathologique. 4. le pathologique est-il le contraire d'une normalité physiologique ? les malades sont en général la minaurité. on a pensé le patho comme le contraire de la norme. Claude Bernad : quantifier le normal et le patho, il a proposé d'expérimenter pour soigner. Générait de la preuve scientifique. à amener à penser le patho en fonction de la variation quantitative (qui n'est pas dans les normes quantitative, est patho) maladie chronique : n'est en bonne santé que s'ils sont en soin continue. Les maladies chroniques passent donc du côté de la norme. => état de santé thérapeutique 5. la santé comme expérience vécue : la question de la subjectivité de l'individu (Canguilhem suite) le moment où l'on prend conscience de ce que veux dire "en bonne santé"; c'est quand on tombe malade, quand on peut faire la différence "la santé, c'est la vie dans le silence des organes" Leriche différence de "bonne santé" en fonction des gens. l'état de bonne santé dépend de ce qu'on considère personnellement être capable de faire. relative à nos habitudes et propres normes. = être "comme d'habitude" la maladie est aujourd'hui une réalité individuelle. Elle a été longtemps considéré comme une maladie collective : on considérait les épidémies et pas les maux individuelles. être en bonne santé, c'est pouvoir s'adapter aux changements de son environnement. 6. La guérison et la santé Les différents types de guérison restutio integrum : retourner à notre norme, comme avant la maladie/l'accident. Pas le plus courant la cicatrice bénéfique : attraper la varicelle la cicatrice indiférente : cicatrice d'une blessure, sans incidence sur la fonctionnalité du corps. la cicatrice laissant un état séquellaire : ne pas retrouver son potentiel antérieur, garder des séquelle après la maladie ou l'accident la cicatrice évolutive : personne brulée au 3e Degré, sont soigné, la peau redevient "normal" mais dvp des cancers de la peau Qu'est-ce qu'être guéri : C. Herzlich il y aurait un désaccord courant entre le médecin, le patient et la famille du patient a travaillé sur le retour au travail le point de vu médical n'est pas toujours convergeant avec l'expérience du malade (conclu)