Chapitre 3 : Le commerce international - PDF
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Arnaud Parienty
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Ce document est un chapitre portant sur le commerce international. Il détaille les fondements de l'échange international entre pays, les facteurs d'internationalisation de la production et les effets du commerce international, incluant gains de prix, inégalités entre pays et au sein des pays, et le débat entre libre-échange et protectionnisme. Le texte inclut des exemples et des questions.
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Chapitre 3 : Quelles sont les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production 08/11/24 “Va remplir ma gourde pendant que je remplis tes p'tits trous… et pisse pas dedans !” “Fais jouer ton périnée, plus tu le muscles mieux il marche” “...
Chapitre 3 : Quelles sont les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production 08/11/24 “Va remplir ma gourde pendant que je remplis tes p'tits trous… et pisse pas dedans !” “Fais jouer ton périnée, plus tu le muscles mieux il marche” “Moi j’aime bien les kebab” 🧍♂️(Pose de PNJ) 13/11/24 “Je vais aller chercher mes autres chaussures VIOLETTES tu verras verras que celles là elles sont BLEUES “ Appuie sa chaussure sur la table “BLEU LES IEPS elles sont bleues !” “Alors la Strava on a fait la rando *blablabla*” *Stretching en classe* 20/11/24 “ET LES PORTUGAIS” “si elle meurt je meurs” Ez: “isha” “Même mes enfants que j’aime beaucoup je les BATS, je les mets dans le placard ! Ils sont très traumatisés maintenant 😅 ” “Trump est pas totalement con même si il est fou” 21/11/24 “On va faire un bocal à chaque fois que quelqu’un parle il met 10c dedans, et à la fin de l’année on pourra faire un truc” Sasha : “Nour tu peux direct prendre 10€” “Faut parler 500 fois pour se payer une pinte !” “Vous parlez, vous payez ! Nan mais y’aura pas de rabais !” “Il me faudra des assesseurs… Non c’est pas des collabos c'est des assesseurs !” Sasha : “on parle 875 fois on a tous une pinte. “ “Quand ils lèvent des investissements” Sasha : “ le cours de Mme. Testard” “Si je lui vends mon couscous ! (pointe Nour) Et il est très bon mon couscous. (...) Je suis allée en Tunisie à un mariage et tout ! Je préfère le couscous marrocain. “ “Si tu parles et tu paies pas tu pourrais sortir de mon cours. (...) ça s’appelle un régime autoritaire (...) Non je suis pas totalitaire ! “ 27/11/24 Met des bottes hautes MAGNIFIQUES “ T’énerves pas ça va t’apporter du mauvais karma, met de la musique indienne.” *Met vraiment de la musique indienne* Le programme officiel : ◻ Comprendre le rôle des dotations factorielles et technologiques (avantages comparatifs) dans les échanges commerciaux et la spécialisation internationale. 1 ◻ Comprendre le commerce entre pays comparables (différenciation des produits, qualité des produits, et fragmentation de la chaîne de valeur). ◻ Comprendre que la productivité des firmes sous-tend la compétitivité d’un pays, c’est-à-dire son aptitude à exporter. ◻ Comprendre l’internationalisation de la chaîne de valeur et savoir l’illustrer. ◻ Comprendre les effets induits par le commerce international : gains moyens en termes de baisse de prix, réduction des inégalités entre pays, accroissement des inégalités de revenus au sein de chaque pays ; comprendre les termes du débat entre libre-échange et protectionnisme. Le plan du chapitre : Introduction I. Quels sont les fondements du commerce international ? A. L’échange international de produits différents B. L’échange international entre pays comparables 1- Les différenciations verticales et horizontales des produits, sources de commerce entre pays comparables 2- La fragmentation de la chaîne de valeur, source de commerce entre pays comparables II. Quels sont les facteurs qui sont à l’origine de l’internationalisation de la production ? A. Comment améliorer la compétitivité d’un pays 1- Les sources de la compétitivité des entreprises 2- Les sources de la compétitivité des pays B. Comment les FMN internationalisent-elles leur CV III. Quels sont les effets du commerce international ? A. Les effets du CI sur les consommateurs et les producteurs B. Les effets du CI sur les inégalités III. Le débat entre libre-échange et protectionnisme A- Avantages et limites du libre échange 1- Les déterminants du Le 2- Les avantages du LE 3- Les limites B- Fondements et inconvénients du protectionnisme 1- Les instruments du prise en compte inflation Q1 : Qu’est-ce qu’une exportation ? Tout ce qui est vendu à l'extérieur / action de vendre à l’etranger Q2 : Faites une phrase de lecture pour la donnée de 2018 concernant les exportations mondiales En 2018, le montant des exportations mondiales en milliards de dollars US constants s’élevait à 25 757 milliards. Q3 : Que représentent les exportations mondiales par rapport au PIB mondial en 1970 ? Et en 2018 ? - 1970:Les exportations correspondent à environ 1/10 , 12% du PIB mondial - 2018: “ 31% du PIB mondial Q4: Comparez l’évolution du PIB mondial et des exportations mondiales depuis 1970. Corrélation positive entre le PIB et les exportations mondiales. En effet entre 1970 et 2006 l'évolution des exportations et du PIB est parallèle avec X10 pour les exportations et x3 pour le PIB. On note une chute des exportations en 2008 avec la crise des subprimes qui s’est ensuite répercuté sur le PIB. Q5 : Le PIB mondial et les exportations mondiales ont été multipliés par quel facteur entre 1970 et 2018 ? Lequel des deux augmente le plus vite ? Dvlp des infrastructures, conteneurisation (plus vite + transporte bcp plus) -> explosion commerce international -> abaissement des tarifs douaniers Q6 : Comparez les périodes 1913-1950 et 1950-1973. Comment expliquer ces différences ? 4 A partir 1950 -> x 8 alors que sur 1e période -> diminuer 1947: accords du gatt -> permet baisser tarifs douaniers et supprimer en partie -> essor commerce international 1994: Organisation Mondiale du Commerce -> peut sanctionner financièrement pays Baisse coût transport aussi Q7 : Formulez des hypothèses sur les facteurs ayant favorisé l’essor du commerce international ? Gatt, baisse coût transport, effondrement bloc soviétique, dvlp internet -> favorise l'essor commerce international Doc 2 – La diminution des obstacles : transport, communications et libéralisation des échanges Le progrès des transports et des communications. - Si les échanges se développent, c'est d'abord parce que déplacer des biens ou des services est aujourd'hui infiniment plus rapide et meilleur marché qu'hier. Le progrès technique dans les moyens de transport de tous ordres a été spectaculaire. L'élément le plus important de cette révolution des transports est certainement le conteneur. Cette boîte métallique est l'élément de base d'un réseau de transport global, rationnel et largement automatisé. Sa standardisation permet un rangement et une manipulation faciles. Scellé au départ d'un trajet, il n'est pas arrêté aux frontières. lntermodal, il passe très rapidement du train au camion ou au bateau. Les étudiants apprennent à optimiser le placement des palettes dans le conteneur, l'informatique équilibre le chargement sur les bateaux. Les terminaux portuaires sont aménagés afin d'optimiser le mouvement des camions ou d'amener les voies ferrées jusqu'aux grues géantes qui effectuent le déchargement. À l'origine de gains de productivité énormes (il faut cent fois moins de main-d'œuvre pour décharger un cargo aujourd'hui qu'il y a quarante ans), le conteneur a permis des baisses de coût de transport spectaculaires : le transport de l'Extrême-Orient à l'Europe représente 0,5 % du prix de vente ou moins pour un téléviseur, une chaussure de sport ou une bouteille de whisky. Les temps de transport ont, eux aussi, été fortement réduits : il faut compter moins de dix jours pour aller de Chine en Californie, environ trois semaines entre la Chine et l'Europe. Bien entendu, l'apparition d'Internet et la baisse du prix des télécommunications favorisent également le développement des échanges. La Toile permet de toucher des clients dans le monde entier et a créé un marché mondial pour des activités de services aux entreprises telles que les centres d'appel, la facturation et le recouvrement de créances, les services informatiques, le conseil juridique. La libéralisation des échanges. - L'autre condition du développement des échanges est la diminution des barrières administratives à l’entrée (ou plus rarement, a la sortie) des produits. Parmi les institutions mises en place après guerre pour rapprocher les pays etait prevue une organisation du commerce. Pour diverses raisons, l'Organisation mondiale du commerce (OMC) n'est entrée en fonction qu’en 1995. Dans l'intervalle, l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (General Agreement on Tariffs and Trade, GATT) a permis une serie d’accords multilatéraux réduisant considérablement les droits de douane sur les biens manufacturés. En moyenne, ces droits sont de 4% seulement dans les pays développés. Arnaud Parienty, Précis d’économie, La Découverte, 2017 Q1- Résumez par un schéma les causes du développement du commerce international. 5 Progrèse des transports -> conteneurisation -> augmentation rapidité des transports + réduction coût de transport Progrès communication -> emergence internet -> baisse px télécommunication + augmentation accessibilité et rapidité Libéralisation des échanges -> Gatt (General accords on tarifs and trade) + OMC -> baisse tarifs douaniers (TD) Q2– Supposons qu’une entreprise française importe un ordinateur coûtant 1500€ hors-taxe. Calculez le montant des droits de douane si leur taux est de 4%. 60 euros Le commerce international regroupe ainsi l’ensemble des échanges de biens et de services entre agents résidents sur des territoires économiques différents. On peut mesurer son importance de manière absolue (montant total des exportations et des importations de marchandises enregistrées dans la balance des paiements) ou relative (taux d’exportation = exportations/PIB x 100). L’internationalisation de la production. est le processus qui conduit à dépasser le cadre économique national pour organiser la production directement au niveau mondial (sous-traitance, filiale atelier, filiale relais…). On parle aujourd’hui de « made in world ». La globalisation financière. Elle désigne l’augmentation de la mobilité des flux financiers I. Quels sont les fondements du commerce international ? A. L’échange international de produits différents Pourquoi on exporte tel produit ? Pourquoi on importe tel autre produit ? Document 2 6 Source : Douane, 2018 Q1 : Qu’est-ce que le solde commercial ? Exportation - importation = solde commercial Q2 : Quel secteur contribue le plus à creuser le solde commercial français ? Les hydrocarbures naturels Q3 : Citez 3 secteurs dans lesquels la France est spécialisée ? Donnez un exemple d’entreprise présente dans le 1er secteur exportateur? Aéronautique et spatial (Airbus), électricité, produits agricole Q4 : Quels sont les 6 premiers secteurs auprès desquels la France se fournit à l’étranger ? Hydrocarbure, produit pétrolier, d'équipement automobile, métallurgie, véhicules automobiles Il s’agit d’expliquer la spécialisation économique d’un pays elle désigne le choix d’un pays de choisir de produire tels produits et d’abandonner tels autres produits. La spécialisation conduit les pays du monde entier à se répartir entre la production de biens et services on parle de division internationale du travail (DIT). Pays devraient se spécialiser dans le secteur où ils sont ,le meilleur mais voudrait dire que certains pays ne pourrait rien vendre et donc rien acheter Pour expliquer la spécialisation et la division internationale du travail, D. Ricardo, économiste anglais du 19ème siècle, élabore la théorie de l’avantage comparatif qu’il oppose à la théorie de l’avantage absolu d’Adam Smith, un autre célèbre économiste. Se spécialiser où techniquement le plus dure P° capitalistique (FR), p° à forte main d'oeuvre (Chine) Document a 7 Vaut mieux que Portugal se concentre sur vin car si est le meilleur dedans, est meilleur dans vin donc devrait se spécialiser et laisse Angleterre faire p° de draps si suis logique avant, Angleterre pourrait rien produire car moins bon comparé vin Autarcie = cree tout soi même Question 1 – Sur quel indicateur repose l’avantage comparatif d’un pays dans la fabrication d’un produit ? Les heures de travail nécessaire / productivité relative d'un pays dans la fabrication d'un produit => nb heure travail pour produire Question 2 – Pour l’économiste David Ricardo (1772-1823), comment sont déterminés les prix des biens ? Pour illustrer votre réponse, calculez le prix relatif, au Portugal, d’un tonneau de vin par rapport à 1 tonne de drap. Px biens dépend quantité travail nécessaire temps pour produire, Px bien correspondent valeur travail 80/90= 0,90 Question 3 – Quel est l’effet du libre-échange sur la croissance économique ? Permet générer gain à l'essence en augmentant p° gains, p° niveau national + extérieur Question 4 – Quel est l’effet du libre-échange sur le niveau des prix des biens ? En vous aidant du tableau sur les gains à l’échange, indiquez la baisse des prix (en %) globale (1), au Portugal (2) et en Angleterre (3) (nombre d’heures de travail économisé grâce au libre-échange / nombre d’heures de travail en autarcie). Spécialisation + libre échange réduis quantité travail pour p° -> px diminuent -> dans exemple Global: (30/390) x 100= 7,7% Portugal: (10/170) x 100 = 5,9% Angleterre: (20/220) x 100 = 9,1% Question 5 - Quel est l'objectif politique de Ricardo lorsqu'il élabore la théorie des avantages comparatifs ? L’objectif de Ricardo est de promouvoir le libre-échange en démontrant que chaque pays peut en tirer un bénéfice, même s’il est moins productif dans toutes les productions. Sa théorie vise à encourager la coopération internationale et la spécialisation, ce qui favorise la paix et la prospérité. 8 Auparavant mere quantilisée: amasser or pour être riche -> tout pays européen adoptent protectionnisme + protéger or + aller chercher or chez voisin Libre échange favorise enrichissement + source création richesse (s'enrichit plus que avec cette méthode) Px douaniers vont baisser -> px baisses -> croissance Document b. Les dotations factorielles (travail, capital) justifient la spécialisation et le commerce international La théorie néoclassique du commerce international, à laquelle sont associés les noms de Eli Heckscher, Bertil Ohlin et Paul Samuelson, voit dans les différences de dotations factorielles le fondement de l’échange international (théorème dit HOS). Prolongeant l’approche ricardienne, ces auteurs tentent d’expliquer l’existence d’avantages comparatifs par l’abondance relative des facteurs travail ou capital chez les partenaires à l’échange. À la différence de Ricardo, qui ne considérait qu’un seul facteur de production, le travail, dont la productivité était variable, ces auteurs prennent en compte l’existence de plusieurs facteurs, mais posent que les techniques de production, et donc les niveaux de productivité, sont les mêmes dans chaque pays. Les écarts de coût s’expliquent alors par l’abondance relative de chaque facteur de production. Par exemple, un pays richement doté en facteur capital produira moins cher des biens à forte intensité capitalistique parce que le coût du capital y sera peu élevé. Chaque pays a ainsi intérêt à se spécialiser dans la production des biens incorporant les facteurs de production dont il dispose en abondance. Jacques Adda, La Mondialisation de l'économie, La Découverte, 2012 Pays avec haut capital vont se focus dans mes domaines ou ont ce capital élevé (machines) et ou capital est le moins cher Chines + Inde utilisent bcp facteur travail Délocalisé p° -> cherche ou facteur de p° est le moins cher Exemple textile -> pk France abandonné + s'est spécialisé textile ++ technique Document c 9 Question 1 – Quelle est la différence principale entre le modèle de Ricardo et celui des économistes Heckscher, Ohlin et Samuelson (HOS) pour justifier la spécialisation nationale et le commerce international ? La différence principale est que Ricardo se base uniquement sur le travail comme facteur de production et les variations de productivité du travail. En revanche, le modèle HOS prend en compte plusieurs facteurs de production (travail et capital) et soutient que les différences d’avantages comparatifs sont dues à l’abondance relative des facteurs. Dans le modèle HOS, les techniques de production et la productivité sont supposées identiques entre pays. Question 2 – Expliquez comment chaque pays doit déterminer sa spécialisation dans un produit selon le modèle HOS. Dans le modèle HOS, un pays doit se spécialiser dans la production des biens qui nécessitent le facteur de production dont il dispose en abondance. Par exemple, un pays riche en capital se spécialiserait dans les biens intensifs en capital (France), tandis qu’un pays avec une main-d'œuvre abondante se concentrerait sur les biens intensifs en travail (chine). Question 3 – Quel est l’effet de la spécialisation en fonction des dotations factorielles sur le niveau des prix des biens ? La spécialisation en fonction des dotations factorielles réduit le coût de production des biens intensifs en facteurs abondants, ce qui tend à baisser les prix de ces biens dans chaque pays. Question 4- Après avoir défini l’échange international interbranche, expliquez ses effets sur la croissance économique mondiale L’échange international interbranche désigne le commerce de biens issus de branches différentes entre pays (par exemple, vin contre textile). Ce type d’échange favorise une allocation plus efficace des ressources au niveau mondial, permettant aux pays de se spécialiser, d’augmenter leur productivité et d’améliorer leur croissance économique, ce qui bénéficie à l’ensemble de l’économie mondiale. Échange produits différents entre pays, chacun se spécialisant dans un produit spécifique suivant l’avantage comparatif ou une dotation factorielle. Permet meilleure allocation facteurs dans monde -> baisse coûts de p° -> baisse des px -> hausse salaire + profit + améliorer compétitivité (demande globale) des entreprises -> hausse exportations Baisse px + hausse salaire -> soutiennent demande Hausse profit -> investissement (R&D) -> avoir plus part de marché -> monopole temporaire => Croissance économique Document D. Exemples de spécialisation en fonction de dotations factorielles ou de dotations technologiques 10 Parmi d'autres choses, le Canada vend aux États-Unis beaucoup de produits forestiers. Ces exportations ne sont pas le reflet d'une qualification spéciale des bûcherons canadiens. Le Canada a un avantage comparatif dans les produits forestiers parce que sa zone forestière est bien plus étendue relativement à la taille de sa force de travail [...]. Selon le modèle HOS, un pays aura un avantage comparatif dans un bien dont la production est intensive en facteurs relativement abondants dans ce pays en comparaison des autres pays. [...] Dans les années 1970 et 1980, le Japon devint de loin le premier exportateur mondial d'automobiles [...]. L'avantage comparatif du Japon dans les automobiles n'était pas le résultat du climat. Il ne pouvait pas non plus être facilement attribué à des différences de dotations en facteurs. Mis à part la rareté de la terre, la combinaison des facteurs disponibles au Japon est assez semblable à celle d'autres pays avancés. Par contre, l'avantage comparatif du Japon dans les automobiles reposait sur des techniques de production supérieures développées par les producteurs de ce pays, ce qui leur permettait de produire davantage de voitures […] que ce qu'étaient capables de faire leurs concurrents américains et européens. L'avantage comparatif du Japon dans les automobiles était un cas d'avantages comparatifs créés par des différences de technologie. P. Krugman, R. Wells, Macroéconomie, 4e édition, De Boeck, 2019. Document E Question 1 - Distinguez la spécialisation de la p° du Canada par rapport à celle du Japon. Canada: produit forestier, avantage comparatif: grande zone forestière, dotation factorielle capital (x que machines) Japon: automobile, avantage technologique (toyotisme) -> x dotation factorielle (détiennent pas plus capitale que FR) 11 Question 2 - Comment expliquez vous la spécialisation de la France dans le commerce international ? Dotation factorielle/ technologique. Illustrez votre réponse. Dotation factorielle en capital élevé (machines, infrastructures…) dotation technologique (p° élevé grâce innovation + capital humain -> salariés de + en + qualifies + besoin encadrement) -> explique specialisation France Transport / aéronautique / produit pharmaceutiques / produits agricoles La théorie de l’avantage comparatif David Ricardo démontre que les pays doivent se spécialiser dans les secteurs où l’écart de productivité est le plus grand ou bien le plus petit par rapport aux autres pays. ◻ Spécialisation internationale : fait pour un pays de se consacrer à la production d'un éventail plus restreint de biens et de services que la gamme de biens et de services qu’il utilise. ◻ Avantages comparatifs : L’avantage comparatif est un critère de spécialisation qui conduit un pays à se spécialiser dans les secteurs où l’écart de productivité est le plus grand ou à se spécialiser dans les secteurs où l’écart de productivité est le plus petit par rapport aux autres pays. Ce faisant, les pays privilégient certains secteurs et en excluent d’autres, de sorte que s’organise une division internationale du travail entre pays (certains pays produisant tels biens, d’autres tels autres biens). On explique ainsi le commerce de produits manufacturés David Ricardo démontre aussi que cette division du travail entre pays favorise des gains à l’échange (tout le monde gagne à commercer) et des gains de productivité (hausse de la productivité car les pays se concentre sur les produits qu’ils savent mieux faire), ce qui permet une hausse du PIB mondial. Il préconise alors la levée des obstacles au commerce et le système dit du libre-échange car pour lui, ce système de commerce favorise la croissance économique. On explique ainsi pourquoi la hausse du commerce international s’accompagne de la croissance mondiale. On peut en déduire que la France exporte des avions, des bateaux, de l’électricité et des produits agricoles ou de luxe car ses travailleurs ont une productivité élevée dans ces secteurs et qu’elle importe des biens d’équipements, des équipements automobiles de l’étranger car les travailleurs français sont moins productifs dans ces secteurs. Document 3 Question 9: Les échanges internationaux s'expliquent par le fait que différents pays ont différents avantages comparatifs qui leurs permettent de se spécialiser dans différents secteurs. Cette spécialisation entraîne une demande étrangère et donc des exportations à l'étranger, ce qui crée des échanges internationaux. Les pays doivent tout de même avoir des ressources qu'ils ne produisent pas eux même. Ils ont donc eux aussi recours à des importations, ce qui explique les échanges internationaux. Écart de technologie Question 10: 12 Une nation possède un écart technologique car elle met plus d'importance et investit plus dans la recherche et le développement, ce qui leur permet donc d’obtenir un écart technologique. Possède l'avantage technologique lié aux investissements en R&D -> monopole temporaire Question 11: Par rapport aux pays de l’OCDE, la Corée du sud dépense 2 fois plus en recherche et développement. 4,6/2,3= 2 Concernant les parts d’exportations en haute technologie, la Corée du sud à une part quasiment 2 fois supérieure, environ 1,8 fois, que les pays de l’OCDE. 32,5/17,8= 1,8 Question 12: Plus un pays investit dans la recherche et le développement, plus il crée un écart technologique avec les autres pays. Cela entraîne une diffusion de l’innovation et donc une notoriété et un avantage de coût pour le pays, ce qui lui permet d'exporter les biens dans lesquels il a investi. Ce sont donc les investissements dans la recherche et développement qui permettent au pays qui a investi d’avoir de meilleurs produits et donc de pouvoir exporter ses biens de haute technologie dans d’autres pays. Corrélation positive: R&D ++ -> ++ exportations Relation causalité: en investissant en R&D, corée du sud creer produit autres pays ont pas -> augmentation exportations (tant que monopole temp fait que augmenter) -> après fin brevet, quand même notoriété Conclusion : Avec la théorie de l’avantage comparatif de Ricardo, la spécialisation des pays repose sur les écarts de productivité, avec la théorie des dotations factorielles, les pays exportent les produits selon leurs en facteur de production ou dotations factorielles. ◻ Dotations factorielles : Ensemble des facteurs de production dont dispose un pays (travail qualifié ou non qualifié, capital physique ou technologique) Ainsi, les pays les mieux dotés en facteur travail auraient intérêt à se spécialiser dans la fabrication de produits intensifs en main d'œuvre, tandis que ceux qui sont mieux dotés en capital ont intérêt à se spécialiser dans les produits à forte intensité capitalistique. B. L’échange international entre pays comparables Comprendre le commerce entre pays comparables (différenciation des produits, qualité des produits, et fragmentation de la chaîne de valeur). Document 3 13 internationale du process des p°) et horizontale (variété de commerce entre pays comparables 🚙 1/Les différenciations verticale (fragmentation chaîne valeurs mondiale, division ) des produits sources Document a. La différenciation de produits et les échanges intra-branches La théorie traditionnelle repose sur l'hypothèse d'homogénéité des biens : tous les producteurs anglais de drap mettent sur le marché le même drap, et le drap produit au Portugal est strictement identique à celui réalisé en Angleterre. Cependant, la théorie microéconomique a développé dès les années 1930 une hypothèse différente, celle de la différenciation des produits. [...] Les consommateurs ne considèrent pas comme identiques les produits de deux firmes qui appartiennent à la même branche. Dans ces marchés dits de concurrence monopolistique, les firmes rivales jouissent d'un certain pouvoir de monopole qui leur confère une certaine latitude dans la fixation du prix. De plus, par des dépenses de publicité, elles peuvent créer ou renforcer la différenciation entre les produits. L'introduction de cette hypothèse dans l'explication des échanges internationaux permet de comprendre l'existence du commerce intrabranche. La différenciation des produits peut en effet donner lieu à deux types de commerce international. Le premier résulte d'une différenciation horizontale, c'est-à-dire lorsque les produits présentent la même qualité, mais sont distingués par les consommateurs en raison de leurs différences réelles ou perçues. [...] Le second relève de la différenciation verticale, lorsque les consommateurs sont confrontés à des produits qui ont des qualités différentes, comme les modèles d'automobiles d'un producteur. Les consommateurs ayant des revenus élevés demandent la qualité supérieure, alors que ceux à revenus faibles sont intéressés par la qualité inférieure. La spécialisation internationale s'explique alors par le niveau moyen de revenu des habitants. Michel Rainelli, Le commerce international, Que sais-je ? La Découverte, 2015. 14 Document b Exemple d’échange entre pays comparables (commerce intra-branche) : la France et l’Allemagne Question 1 – Distinguez le commerce international interbranches et le commerce international intrabranches. Inter branche: différent produit🚙👔 Échange des pdts distinctes en termes de secteurs différents, n'être pas différents en termes de dotation factorielle ou techno, pays se spécialise en f° Intra branche: même produit 🚙🚗 dotation et exporte pour autres produits Échange des pdts d’1 même secteur d’activité entre 2 pays comparables en termes des dotations techno ou factorielles, différenciation de pdts Question 2 – Distinguez différenciation horizontale et verticale de produits. différenciation de produits : répondre à la demande des conso de + en + exigeants sur différence (pas les mêmes choses que l’autre, variété), une stratégie par laquelle une entreprise cherchent à différencier ses produits de la concurrence (verticale (qualité, iphone et huawei, xiaomi, oppo) ou horizontale (couleur, design, pub, etc.) 🚗🚙 Horizontale: même qualité mais différence autres facteurs : variété, localisation, disponibilité : 🚙🏎️ Verticale: qualité différente (fonctionnalité technique , nouveauté, réputation), donc achats des conso en fonction de leurs revenus : 15 Question 3 - expliquez pourquoi la diff de produits justifie le commerce entre pays comparables en terme de dotation (intrabranche), illustrez votre réponse à partir échanges France/Allemagne (question type EC1) (VOLKSWAGEN RENAULT intrabranche : Échange des pdts d’1 même secteur d’activité entre 2 pays comparables en termes des dotations techno ou factorielles, différenciation de pdts Échanges de produits d’une même branche de produits (ex pharmaceutique) entre deux pays, valeur en milliards d’euros similaires ? La différence entre les pays justifie le commerce entre pays comparables car les pays importent et exportent environ la même part: aéronefs et engins spatiaux: FR -> 10 milliards, All -> 11 milliards , matières plastiques sous forme primaire: les 2 -> 2 milliards CORRECTION parce qu’on est nuls : diff de produits permet rep variété besoins conso (goûts, nv de vie). cette stratégie des entreprises explique le commerce int (CI) entre pays comparables en terme de dotation factorielle ou technologique Par exemple, France et All sont des pays comparables et ne devraient pas commercer entre eux selon la théorie des avantages comparatifs (Ricardo). Or consommateurs all et fr veulent accès variété produits, en qualité (verticale) et sur la forme (horizontale). Les fr à haut revenu achètent véhicules haut de gamme all (BMW, audi, Mercedes) ce qui explique importation automobile en france alors qu’elle produit elle-même des voitures. Les consommateurs allemands à revenu moyen ou faible ont accès à + de choix grâce à gamme française (Renault, peugeot, citroen). Cela explique les importations françaises en Allemagne alors que ce pays produit des véhicules de même niveau de gamme (Volkswagen). On observe que échanges intra branche sont significatifs : part pdts 8% exporté par France vs 12% importé de Allemagne vers France. 2-La fragmentation de la chaîne de valeur, source de commerce entre pays comparable petites notes de vidéo : - chaîne de valeurs : succession diff étapes pour obtenir un produit / service - Valeur = somme d'argent conso prêt payer pour produit 16 - mondialisation des chaînes de valeur (pays interdépendants (Asie centrée sur Chine = manufacture bas de gamme, Europe centrée sur All = pharmaceutique, automobile)) Document c Document d Exemple de fragmentation de chaîne de valeur : Boeing Exemple de fragmentation de chaîne de valeur : l’Iphone Document e Document f Les segments de la chaîne de valeur d’une entreprise Chaîne de valeur mondiales et commerce international Question 1 – Après avoir défini la chaîne de valeur d’un produit (précisez les éléments de cette chaîne), indiquez pourquoi les entreprises segmentent les étapes de production des biens qu’elles fabriquent. Chaîne valeur: succession dif étapes pour obtenir produit / service (conception, logistique, fabrication, services) permet d’avoir 1 avantage concurrentiel Fragmentation chaîne de valeur pour mieux analyser la VA/rentablité à chaque étape (baisser coûts p°) Ex : Airbus, Boeing, Iphone Question 2 – Pourquoi la fragmentation de la chaîne de valeur au niveau mondial (CVM) est un facteur explicatif des échanges intra-branches ? Illustrez votre réponse à partir des documents (exemples et chiffrage de la part de ces échanges 17 Fragmentation chaîne de valeur mondiale (CVM) : permet cibler segments activité à délocaliser dans d'autres pays dans factorielles ou techno sont plus favorables. EX : apple délocalise assemblage Iphone en Chine pour bénéficier d’1 cout W moindre (dotation W elevée en Chine) Boeing délocalise dans 1 dizaine de pays la p° du Boeing 787 Dreamliner délocalisation international -> créer échange internationaux au sein même branche Chaîne de valeur mondiale génère donc des échanges intra branche entre pays comparables Environ 50% commerce international est expliqué par la fragmentation de la chaîne de valeur Synthèse à compléter : Commerce entre pays différents (Commerce Interbranche) Le rôle des dotations technologiques différentes : l’avantage comparatif L'économiste David Ricardo a montré que le libre-échange profite à l’ensemble des pays grâce à la spécialisation en fonction d’avantages comparatifs (niveaux de productivité relatives entre pays). Supposons qu’en France une voiture nécessite 400H de travail et un vélo 4H de travail, tandis qu’en Allemagne, une voiture nécessite 200H de travail et un vélo 1H de travail. Même si l'Allemagne est plus productive que la France dans les 2 activités, elle a intérêt à se spécialiser dans la production de vélos car sa productivité relative est plus forte dans ce produit (elle produit 4 fois plus vite des vélos (1H vs 4H) que les français alors qu'elle produit 2 fois plus vite des voitures (200H vs 400H) que les français). Elle a un avantage comparatif dans la production de vélos et doit donc se spécialiser et importer des voitures de France. Les deux pays gagnent à se spécialiser et à échanger. La spécialisation internationale permet de réduire les coûts de production et donc le prix des marchandises. La spécialisation permet donc d’augmenter dans les deux pays les possibilités de consommation et de production. Le rôle des dotations factorielles différentes Même des pays avec des technologies proches peuvent avoir intérêt à échanger s’ils ont des dotations factorielles différentes. C’est en effet ce que montre la théorie néoclassique du commerce international (théorie HOS) estime que les pays se spécialisent dans la fabrication de produits pour lesquels ils disposent de facteurs de production (capital, travail qualifié, travail non-qualifié, etc.) en quantité importante. Ainsi, les pays les mieux dotés en facteur travail auraient intérêt à se spécialiser dans la fabrication de produits intensifs en main d'œuvre , tandis que ceux qui sont mieux dotés en capital ont intérêt à se spécialiser dans les produits à forte intensité capitalistique. Selon cette théorie, les pays développés devraient ainsi se spécialiser dans la fabrication de biens intensifs en capital ou en travail qualifié, dans la mesure où ils disposent pour ces facteurs de production d'une dotation relative supérieure aux pays émergents, tandis que ces derniers devraient se spécialiser dans la production de biens intensifs en travail peu qualifié. Commerce entre pays comparables (Commerce Intrabranche) 18 La différenciation des produits Les théories précédentes expliquent le commerce entre pays différents (en dotations technologiques ou en dotation factorielles), pourtant on constate que des pays comparables en termes de niveau de développement échangent beaucoup entre eux. L’Allemagne est ainsi le premier partenaire commercial de la France par exemple. Dans les années 1980, des économistes montrent que cela peut être expliqué par l’existence de marchés imparfaitement concurrentiels dans un contexte où les consommateurs ont des goûts différenciés. Par exemple, si les consommateurs français et allemands de deux pays partagent leurs goûts entre des modèles de voitures différents (que ce soit par une différenciation horizontale – produits de même qualité mais au design différent par exemple – ou par une différenciation verticale – produits de niveau de gamme différent donc avec des prix hiérarchisés), il sera plus efficace que l’Allemagne se spécialise dans la production d’un modèle et la France dans la production de l’autre. Les consommateurs ont accès à une plus grande variété de biens et à des prix plus faibles grâce à la concurrence internationale. La fragmentation de la chaîne de valeur Plus largement, si le commerce international a tant progressé, entre pays comparables comme entre pays différents, c’est aussi du fait du développement de la fragmentation de la chaîne de valeur mondiale (CVM), c’est-à-dire le fait que les différentes étapes de la production d’un produit (conception logistique, fabrication, services) soient réalisées dans plusieurs pays. L’iPhone est emblématique de ce processus. Les modèles de la marque à la pomme sont conçus dans les centres de recherche et développement de la Silicon Valley (Californie), les matières premières (lithium, cuivre, cobalt, … ) sont extraites par des fournisseurs en Zambie, en Chine, Australie ou Nouvelle-Calédonie, les divers composants (écran, batterie, processeur…) achetés à des fournisseurs en Europe, au Japon, en Chine, en Corée du Sud, l’assemblage réalisé en Chine par des sous-traitants taïwanais en Chine, tandis que les produits sont distribués dans le monde entier, et particulièrement dans les pays à fort pouvoir d’achat (pays de la Triade, pays émergents). Aujourd’hui, plus de la moitié des échanges mondiaux sont la conséquence des chaînes de valeur mondiales, c'est-à-dire du fait que la production d’un produit à lieu dans au moins deux pays. II. Quels sont les facteurs qui sont à l’origine de l’internationalisation de la production ?. 19 A. Comment améliorer la compétitivité d’un pays ? La productivité horaire du travail mesure la valeur en € de production réalisée par un travailleur en 1h. C’est un indicateur de performance des travailleurs. Le coût salarial unitaire tient compte à la fois du coût salarial et de la productivité des travailleurs : on le calcule en divisant le coût salarial horaire par la productivité horaire des travailleurs. 1- Les sources de la compétitivité des entreprises Document a Les principales sources de la compétitivité des entreprises à l’international Notes vidéo : attractivité biens et services càd Capacité d’1 pays à exporter 2 dimensions compétitivité : px (px exportations -> coûts p° -> salaire + capital + intérêt + productivité, coûts de transport, tx de change, concurrence) et hors px + concurrence + baisser px et vice versa Compétitivité prix coût de change (banque centrale) + coûts de p° (productivité -> qualité infrastructure réseau télécommunication, proximité partenaires, qualification° travailleurs, organisation, PT) - Innovation, montée en gamme = pôle de compétitivité pôle de compétitivité -> emploi, aménagement territoire, croissance éco → ENJEU ÉCO MAJEUR Coût salarial individuel : indicateur productivité des travailleurs (coût salariale horaire / productivité horaire) 20 Question 1 – Pourquoi les entreprises cherchent-elles à être compétitives ? Arrivée sur marché: avoir assez part marché pour que leur produit soit acheté et pas les autres (comme monopole temporaire sur marché en question) Compétitivité vise gagner gagné parts de marché -> stratégie offensive Défense parts de marché : stratégie défensive Risque firme non compétitive : baisse CA → recettes < dépenses → risque faillite Question 2 – Distinguez les stratégies de compétitivité prix et de compétitivité hors-prix (objectifs, modalités…). Compétitivité prix : Concerne prix : entreprises cherchent à baisser coûts p° pour proposer px les + bas sur le marché Compétitivité hors prix : Tout ce qui n’est pas prix, tient pas compte du prix : qualité + élevée que concurence, strat différenciation : qualité, pdt, image marketing, (marketing, publicité, service client, SAV..) -> avoir + parts de marché → concurrence monopolistique sur le produit Cients prêts à payer + cher pour meilleure qualité (Samsung S24) 2- Les sources de la compétitivité des pays Document b La France est-elle compétitive ? Document c Document d Coût salarial unitaire en France et en Allemagne Exportations en France et en allemagne 21 Question 1 Complétez le tableau A une influence sur la Accroît la probabilité compétitivité qu’une entreprise se délocalise en Une augmentation Prix Hors-prix Chine France Du coût du travail en France X X Du coût fixe d’implantation en Chine X X De la productivité du travail en France X X Des coûts de transport X X De la rapidité de changement de la mode X X Des droits de douane en France X X Du temps de transport X X De l’imposition des bénéfices en France X X De la demande d’innovation des clients X X De l’instabilité politique en Chine X X Du réseau d’infrastructures en Chine x x Question 2 – Comparez la compétitivité de la France et de l’Allemagne. Expliquez cet écart de compétitivité en vous basant sur l’évolution du coût salarial unitaire (CSU). Justifiez vos réponses à l’aide d’indicateurs quantitatifs adéquats. France : + productif, meilleurs salaires Allemagne : + d’exportations (All en 2021 environ 1600 Mi d’€ d'exportations contre 700 Mi d’€ d’exportation en France) Evolution du coût salarial unitaire CSU: CSU France 2000-2018 : augmentation d’environ 16%, augmente + rapidement que la pdté CSU Allemagne 2000-2018 : augmentation d’environ 8%, augmente - rapidement que la pdté → plus compétitif au niveau du prix → augmentation plus rapide du CSU fr Mesurer la compétitivité du pays : parts de marché dans le commerce mondial et attractivité des investissements étrangers La compétitivité d’un pays est la capacité du secteur productif à répondre à la demande intérieure et étrangère [...]. L’appréciation de la compétitivité d’un pays fait appel à deux approches complémentaires : les indicateurs de performance, d’un côté, et leurs déterminants, de l’autre. La première approche, axée sur les résultats est une approche ex post (1) de la compétitivité. L’indicateur le plus pertinent est les parts de marché des exportations dans le commerce mondial. [...] L’approche ex ante (2) s’intéresse aux éléments touchant à l’attractivité. Selon la Direction de la prévision, l’attractivité peut être définie comme la capacité à attirer des activités nouvelles et des facteurs de production mobiles - capitaux, travailleurs qualifiés - sur le territoire afin d’améliorer la compétitivité. [...] L’indicateur quantitatif le plus utilisé reste [...] les IDE3 entrants dans le pays. OFCE, L'Économie française 2020, La Découverte, coll. « Repères », 2019. 22 1. A posteriori. 2. Avant. 3.Investissements Directs à l’Etranger : tout investissement transfrontalier dont le résultat est soit d'acquérir (ou de contrôler) une société existante, soit de créer de nouvelles capacités de production par le biais d'une filiale. Ce sont des investissements durables (et non de portefeuille boursier). Document f Document g Variation de parts de marché dans le commerce mondial Attractivité des investissements directs à l’étranger Question 1 – Après avoir défini la compétitivité d’un pays, énoncez les avantages économiques pour un pays compétitif et les difficultés que peut rencontrer un pays peu compétitif. Compétitivité d’1 pays : Capacité secteur productif à rep à demande intérieure et extérieure (exporte + que autres pays sinon pas compétitif) Hausse demande ext = levier de croissance éco car produit davantage pour rep demande Pays compétitif attire IDE (investissements direct étrangers) -> soutient croissance économique Pays peu compétitif pas capable répondre demande int et ext -> se traduit par balance commerciale déficitaire -> fait baisser croissance éco De plus, incapacité exporter réduit mécaniquement demande externe -> affaiblit croissance éco -> peut générer chômage + manque IDE affaiblit p° Question 2 – La France est-elle compétitive ? justifiez votre réponse à l’aide des indicateurs ex-post (part de marché dans le commerce international) et ex-ante de la compétitivité (attractivité de la France en termes d’IDE). indicateur ex-post : Fr peu compétitive en marché export, entre 2000 et 2016 perte 1,6 marché, dû à dégradation compétitivité hors prix (qualité) France - compétitive que autres pays partenaire (hors prix -2,6 All et -1,6 Italie), mais attractivité IDE Indicateur ex-ante : productive attractivité IDE, France entre 2000 et 2022 + que doublé nb IDE/an, All a augmenté IDE de - de 50% sur la même période. France a moins de compétitivité au niveau des exportations mais plus compétitive en investissements. 23 Faible coût unitaire lorsqu’une firme produit pour un grand marché intérieur ou le marché mondial Conclusion. : Il faut retenir que pour améliorer leur compétitivité-prix, les entreprises cherchent à produire plus, mais sans augmenter les coûts de production. La seule façon de le faire est d’augmenter la productivité du travail. Les entreprises l’ont fait en ne gardant que les travailleurs les plus productifs. En améliorant la productivité, les entreprises gagnent alors en compétitivité-prix. Cependant, une autre stratégie est nécessaire : celle qui consiste à améliorer la qualité des produits, cela passe par l’innovation et cela correspond à ce qu’on appelle la compétitivité hors-prix. ◻ Compétitivité : Pour un pays, la compétitivité est sa capacité à exporter. Pour une entreprise, la compétitivité est la capacité à faire face à la concurrence, soit par des prix plus bas que ses concurrents (compétitivité-prix), soit par d’autres facteurs (compétitivité hors-prix) : qualité supérieure du produit, meilleure image de marque, fourniture d’un service après-vente, etc. B- Comment les firmes multinationales internationalisent-elles leur chaîne de valeur Là on entre dans le cœur de ce qui constitue les stratégies d’internationalisation des firmes multinationales. (au moins une unité de production (filiale) à l’étranger). Ces FMN sont créées lorsqu’une entreprise réalise un investissement productif à l’étranger = IDE. Cet IDE peut alors donner lieu à 2 types de filiales : ◻ Une filiale atelier = si la filiale est une unité de production Renault qui produit en Roumanie 24 ◻ Une filiale relais = si la filiale est une unité de commercialisation ouvrant l’accès à de nouveaux débouchés on se rapproche des clients/de la demande PSA qui implante son réseau de distribution à Pékin. Ajoutons que l’IDE peut consister à créer une usine de toute pièce, à en acheter une existante totalement ou partiellement (prise de participation). On va voir que cela a une conséquence sur la nature du commerce international. Laquelle ? Question 1 – Distinguer les avantages comparatifs des principales FMN (Firmes multinationales) en France et dans le monde.. France : avantage comparatif dans le luxe (LVMH, Hermès, Louis Vuitton, Christian Dior), cosmétique (L'Oréal,), énergie (Total) Monde: technologie (GAFAM, BATX), energie (saudi Arabian Oil), commerce (amazon) Question 2 – Comparez la productivité ainsi que la compétitivité à l’international des FMN par rapport aux autres firmes. Quelle conclusion en tirez-vous pour la compétitivité d’un pays ? 25 Question 1 – Quelles sont les 2 stratégies utilisées par les FMN pour gagner des parts de marché (avantage concurrentiel) ? - Compétitivité prix (réduction coûts de p°) - Compétitivité hors prix (qualité, innovation , marketing ,SAV…) Hausse CA augmente marge etp Question 2 – Comment les FMN procèdent-elles pour obtenir un avantage concurrentiel au niveau mondial ? FMN fragmentent chaîne valeur niveau mondial → cherchent avantage concurrentiel : segmentent leurs activités et certains segments vont être délocalisés dans d'autres pays en fonct° avantages comparatifs ou/et dotations factorielles / technologique. Sous-traitent un ou plusieurs segments p° / chaîne de valeur avec etp partenaires ou à des filiales (partie du K de l’etp ou on va s’implanter). Optimisation fragmentation chaîne de valeur ajoute 1 avantage concurrentiel. 26 Question 3 – Analysez la CVM dans les années 2000 en fonction des segments d’activités (courbe du sourire »). Comment la CVM a évolué entre les années 1970 et les années 2000 ? Plus de VA en R&D, conception, marketing services. VA plus forte pour activités en amont (conception, R&D) et activités en aval (marketing, service) Richesse créée ds chaîne de valeur principalement transférée dans pays développés (dans pays de la nationalité de l’entreprise) Déformée à partir des années 70, on assiste donc à 1 dégradation de la répartition des richesses entre pas dev et pays émergents (au profit des pays dev ÉVIDEMMENT) Question 1 – Décrivez la dynamique historique de la spécialisation de Bangalore dans la chaîne de valeur mondiale (secteurs d’activités privilégiés dans le temps) et précisez la qualification des salariés (faible, moyenne, élevée). - Premières activités sous-traitées à Bangalore : centres d’appels / call center (relations clients, ventes en ligne, sondages), comptabilité => salariés moyennement qualifiés (télévendeurs, comptables…), juste besoin d’1 ba et d’1 nv d’anglais - Montée en gamme dans les services à valeur ajoutée dans les nouvelles technologies (création de logiciels, sous traitance informatique, R&D…) => salariés fortement qualifiés (ingénieurs en informatique, chercheurs…). Diversification en cours vers les sciences, les biotechnologies (recherche médicale, pharmaceutique…), l’ingénierie aéronautique etc. => salariés très hautement qualifiés (scientifiques, ingénieurs…). 27 Question 2 – Complétez le tableau suivant en indiquant dans quelle zone les segments de la CVM sont-ils réalisés dans le secteur des logiciels informatiques Type d’externalisation Type de partenariat entre la FMN et la société bangalore Centre d’appels Sous traitance Relation partenariat commercial Ingénierie informatique Mise en place filiale controle activitié filiale Question 4 – Quels effets sur les conditions de travail des salariés entraîne l’objectif des FMN d’augmentation de la valeur ajoutée grâce à la fragmentation de leurs activités au niveau mondial ? indiquez le surnom de Bangalore. Cond de W non favorables aux salariés : objectif faire du profit pour et donc conditions de travail PAS BONNES (stress, pénibilité, turnover, burnout, etc.) Bangalore : (la Silicon Valley de l’Inde) La capitale du suicide (stress, suicides accrus depuis arrivée FMN) Question 5 – Soulevez le paradoxe entre les aspirations des jeunes indiens travaillant pour les FMN et les objectifs des FMN ? Jeunes indiens travaillant pour FMN recherchent meilleures cond de vie avec meilleur salaire alors que FMN veulent réduire coûts p°/salariaux en délocalisant pour faire plus de profit Question 6 – Quelle conséquence a la fragmentation de la chaîne de valeur mondiale sur le lien social à Bangalore ? (Relations familiales, amicales, professionnelles…). Fragilisation lien familial : enfants voient peu leurs parents. Affaiblissement lien filiation (famille élargie → famille nucléaire ). Lien Électif s’effrite car pas d’amis (snif snif), pas de cohésion au sein équipes travail (concurrence entre salariés) fragmentation chaîne de valeur → dégradation liens sociaux + conditions de travail Courbe sourir → recherche optimisation chaîne de valeur (++ amont et aval) → ce qui rapporte moins est fait par pays émergeants et le + par pays développés Exercice Q1 : indiquez s’il s’agit d’une stratégie d’internationalisation d’une entreprise ? La fragmentation mondiale de la chaîne de valeur Oui Non Choix des fournisseurs de MP Choix de localisation de la production consistant à répartir à l’échelle mondiale ces tâches selon les écarts de productivité (avantage comparatif) ou dotations factorielles Externalisation d’une partie de la production à des sous-traitants Délocalisation des usines même si elles sont rentables pour accroître les profits distribués aux actionnaires Assemblage dans les pays émergents à faible coût de main-d’œuvre Transport logistique et commercialisation des produits vers filiales relais dans les pays à fort pouvoir d’achat 28 Optimisation fiscale en installant la maison-mère dans un pays où l’impôt sur les sociétés est faible (paradis fiscal) Synthèse à compléter : Compétitivité des entreprises : La compétitivité des entreprises vise à gagner des parts de marché (stratégie offensive) ou à les défendre (stratégie défensive). Si la firme n’est pas compétitive, les consommateurs achèteront les biens et services auprès des concurrents (prix plus bas, meilleure qualité…). Les firmes développent 2 types de stratégie de compétitivité : - La compétitivité prix vise à avoir des prix plus bas que la concurrence pour gagner des parts de marché. Elle repose sur une stratégie de baisse des coûts de production et de hausse de la productivité. Comme le coût du travail est un poste de charges important, il est stratégique pour les firmes de faire baisser le coût salarial universel (CSU = salaire horaire moyen/productivité horaire moyenne). La baisse des salaires étant interdite en France, les firmes utilisent 2 tactiques pour faire baisser le CSU : augmenter la productivité par des innovations (Produit, procédure, organisationnelle (Schumpeter) …) ou fragmenter une partie de leur production dans un pays qui leur permet d’avoir un CSU plus faible (salaire plus bas avec une productivité équivalente ou des salaires très bas compensant un écart de productivité). - La compétitivité hors-prix vise à avoir une qualité plus élevée que la concurrence pour gagner des parts de marché. Elle repose sur des stratégies de différenciation (qualité, innovation produit, image de marque (marketing, publicité) …). Cela permet de créer une concurrence monopolistique sur son produit. Les clients sont prêts à payer plus cher et sont fidèles à la marque car le produit est perçu comme meilleur que celui des concurrents (ex : Iphone). Compétitivité d'un pays La compétitivité d’un pays est la capacité du secteur productif à répondre à la demande intérieure et étrangère. - Un pays compétitif gagne des parts de marché à l’international, c’est-à-dire qu’il exporte davantage que les autres pays. La hausse de la demande externe est un levier de croissance économique (on produit davantage pour répondre à cette demande). Un pays compétitif attire également des investissements directs à l’étranger (IDE), ce qui a, aussi, pour effet de soutenir la croissance économique (les investissements se traduisent en création d’emploi et en demande d’équipements). - Un pays peu compétitif n’est pas capable de répondre à la demande intérieure et étrangère. Cela se traduit par une balance commerciale déficitaire, ce qui fait baisser la croissance économique (au lieu de produire sur le territoire national, un vecteur de croissance, on fait produire à l’étranger, ce qui atténue la croissance du pays au profit d’autres pays). Par ailleurs, l’incapacité à exporter réduit mécaniquement la demande externe, ce qui affaiblit la croissance économique. Cela peut générer du chomage puisque l’appareil productif national est incapable d’attirer une demande étrangère. Par 29 ailleurs, le manque d’IDE (faible attractivité) affaiblit la production (donc moins de croissance économique, donc moins d’emploi…). La compétitivité d'un pays repose en partie sur la capacité des firmes nationales à conquérir des marchés à l'international. Les grandes firmes ont un avantage de produit par rapport aux autres entreprises. C'est la raison pour laquelle, elles profitent davantage de la mondialisation grâce à des stratégies de compétitivité-prix (baisse des coûts) ou de compétitivité hors-prix (innovation, qualité). La fragmentation de chaîne de valeur mondiale (CVM) des FMN leur permet d'obtenir un avantage concurrentiel. Elles segmentent leurs activités opérationnelles (conception, logistique, fabrication, services). Certains segments sont délocalisés dans d’autres pays en fonction des avantages comparatifs et des dotations factorielles. Pour cela, elles sous-traitent un ou plusieurs segments de leur chaîne de valeur à des entreprises partenaires (accord de partenariat) ou à des filiales (contrôle du capital de l’entreprise localisée à l’étranger). L'optimisation de la CVM fragmentée leur ajoute un autre avantage concurrentiel. Conclusion. : Il faut retenir que pour améliorer leur compétitivité-prix, les entreprises cherchent à produire plus, mais sans augmenter les coûts de production. La seule façon de le faire est d’augmenter la productivité du travail. Les entreprises l’ont fait en ne gardant que les travailleurs les plus productifs. En améliorant la productivité, les entreprises gagnent alors en compétitivité-prix. Cependant, une autre stratégie est nécessaire : celle qui consiste à améliorer la qualité des produits, cela passe par l’innovation et cela correspond à ce qu’on appelle la compétitivité hors-prix. ◻ Compétitivité : Pour un pays, la compétitivité est sa capacité à exporter. Pour une entreprise, la compétitivité est la capacité à faire face à la concurrence, soit par des prix plus bas que ses concurrents (compétitivité-prix), soit par d’autres facteurs (compétitivité hors-prix) : qualité supérieure du produit, meilleure image de marque, fourniture d’un service après-vente, etc. 30 d’après OMC, « Rapport 2019 sur le développement des chaînes de valeur mondiales », 31 III. Quels sont les effets du commerce international ? A. Les effets du CI sur les consommateurs et les producteurs Document a Les importations, en augmentant la quantité offerte, ont pour effet de baisser les prix et donc le surplus du consommateur Inconvénient libre échange → tue artisanat 💀💀💀 Document b Document c La spécialisation internationale, en baissant les coûts Diminution des prix à la consommation induites par De production, a pour effet de baisser les prix des biens le commerce international. Question – Pourquoi le commerce international a pour effet des gains de pouvoir d’achat pour le consommateur ? justifiez votre réponse à l’aide des 2 schémas (E de AEI) et illustrez votre argumentation à l’aide du diagramme (I de AEI). Le commerce international a pour effet des gains de pouvoir d’achat pour le consommateur. Les pays se spécialisent, ce qui entraîne une baisse des coûts de p°, crée du surplus qui combinée à une baisse des coûts unitaires entraîne une baisse des prix sur le 32 marché mondiale, et donc une augmentation du pouvoir d’achat. Cela entraîne une baisse de 7 à 55% px à la consommation en f° secteur, surtout textile avec 55% de baisse du prix à la conso. Importations élargissent la qté offerte sur le marché nationale ce qui augmente la concurrence entre offreurs, la hausse de la concurrence amène à une baisse du prix d'équilibre donc un gain de PV d’achat pour consommateurs nationaux. Gains de PV d’achat peuvent aussi s’expliquer par la spécialisation selon avantages comparatifs et/ou dotation factorielles de HOS. En effet, spécialisation permet de baisser coûts et donc prix. Doc : commerce devient intermédiaire, permet baisse prix secteur textile de + de 50%, prix de la métallurgie baisse d' un peu moins de 40%. B-Quels sont les effets du commerce international sur le niveau des inégalités 1) Les effets du commerce international sur les inégalités Document a Les effets du commerce international sur les inégalitézs entre pays et au sein des pays Document b « La courbe de l’éléphant » et les inégalités mondiales soumis concurrence autre pays: dumping eco + social même si produits sont moins cher (grâce délocalisation), perte pouvoir d'achat car revenu augmente moins vite que productivité 33 délocalisation (pour compétitivité px mais aussi ) pour pénétration marché → pouvoir vendre aux chinois en s’y délocalisant Question 1 - Comment les inégalités de revenus entre pays ont-elles évolué entre la "1ère Révolution Industrielle" et les années 1970 ? Un éléphant qui sourit et qui s’appelle Lorenz, il est COURBÉ la question est pk ? Il cambre Pourquoi Telle est la question Inégalité de revenu évolue de manière continue entre révolution industrielle et années 1970, écart revenu entre pays riches et pays pauvres environ 3x 1800 contre 20x 1970. Depuis cette date, réduction inégalités de revenu entre pays dvlp et pays émergents Rattrapage s’est accéléré depuis fin années 80 w/ chute mur de Berlin (1989) + entrée chine dans L'OMC (1995) Nb pauvre 80% en 1981 à 11%, soit une division près de 4 de la pauvreté dans le monde.(Moins de pauvre mais pauvres encore plus pauvres et riches encore plus riches) Question 2 - Comment les inégalités de revenus au sein des pays ont-elles évolué depuis les années 1980 ? Inégalités dév dans pays développés commes pays émergents Question 3 – Quelles sont les gagnants et les perdants de la mondialisation depuis les années 1980 ? Perdants:classe moyenne populaires pays développés: revenu stagne 1988 à 2008 Gagnants: nv classes moyennes pays émergents (+75%) + top 1% pays développés (augmentation un peu moins 65%). Question 4 - Comment explique-t-on la divergence d'évolution des revenus entre les différentes catégories de population? Concurrence entre travailleurs pays riches et pays pauvres, s'est accrue w/ 1 Ma travailleurs pays émergents venu sur travail → pression salaires 2 types travailleurs (w/ fragmentation) augmentation marges: bénéficie top 1% 2) Les facteurs explicatifs de l’effet du commerce international sur la baisse des inégalités entre pays Document c Commerce international et convergence des niveaux de vie mondiaux 34 Offre de travail vient des salariés, demande de W vient des etp Rareté offre travail influe sur salaire (+++) Question – Expliquez l’effet du commerce international sur la baisse des inégalités de revenus entre pays. Commerce international : Par hausse des revenus des W dans les pays émergents, courbe de l’éléphant : 10% les + pauvres ont vu leur revenu augmenter de 40%, classe moyenne des pays émergents +75%, +65% pour 10% les + riches des pays occidentaux. quand demande W augmente (émane des salariés) le salaire augmente. 3) Les facteurs explicatifs de l’effet du commerce international sur la hausse des inégalités au sein des pays Document d Commerce international et hausse des inégalités au sein des pays (ex : Etats-Unis) Question – Expliquez l’effet du commerce international sur la hausse des inégalités de revenus entre pays. Les classes moyennes des pays développés ne sont pas bénéficiaires de la Croissance éco mondiale + les personne plus qualifiées sont mieux payées que les personnes pas qualifiées (cf. structure sociale) 35 Synthèse à compléter : Le développement du commerce international a induit divers effets : Gains moyens en termes de baisse de prix Le commerce international a pour effet d’augmenter le surplus du consommateur (voir graphique des placements de la courbe). En effet, les importations élargissent la quantité offerte sur le marché national, ce qui augmente la concurrence entre les offreurs (si les producteurs nationaux ne sont pas protégés). Cela amène une baisse du prix d’équilibre sur le marché, donc des gains de pouvoir d’achat pour les consommateurs nationaux. Les gains de pouvoir d’achat peuvent également s’expliquer par la spécialisation selon les avantages comparatifs (Ricardo) et les dotations factorielles (HOS). En effet, la spécialisation internationale permet de baisser les coûts et donc les prix des produits. Une réduction des inégalités de niveau de vie entre pays : D’un point de vue plus global, l’insertion dans le commerce international de pays en développement très peuplés (notamment la Chine et l’Inde) s’est traduite par une diminution des inégalités de niveau de vie entre pays. La baisse des inégalités de revenus s’explique principalement par la hausse des revenus des travailleurs dans les pays émergents (les 10% les plus pauvres ont vu leurs revenus augmenter de 40% entre 1988 et 2008 ; +75% pour les nouvelles classes moyennes sur la même période). La spécialisation dans les productions intensives en facteur travail (dotations factorielles, HOS) des pays émergents a créé une forte demande de travail, ce qui a eu pour effet d’augmenter les salaires. Un Accroissement des inégalités au sein des pays : L’accélération du commerce avec les économies émergentes à bas coût du travail a conduit les entreprises des pays développés à se spécialiser dans les tâches de conception les plus sophistiquées, en faveur des salariés très qualifiés. On observe une bipolarisation du marché du travail : la demande de travail qualifié augmente dans les secteurs exportateurs, ce qui a pour effet une hausse des salaires des travailleurs les plus diplômés. A l’opposé, dans les secteurs délocalisés ou exposés aux importations, la demande de travail diminue, ce qui a pour effet de créer une pression à la baisse sur les salaires des travailleurs peu qualifiés (en concurrence avec les travailleurs des pays émergents). De ce fait, les inégalités de revenus au sein des pays ont augmenté depuis les années 1980 à la fois dans les pays développés et les pays émergents. ATTENTION PETIT DÉBORDEMENT : MALICE MIZER - GEKKA NO YASOUKYOKU :) KIREI NA YORU DAKARAAAA (Because it’s such a beautiful night) KANASHII YORU DAKARAAAAA (because it’s such a sad night) YASASHIKU WARATTE MIMAMOTTEAGERUUUUUU (i’ll watch over them with a gentle smile) SABISHII YORU DAKARA (because it’s such a lonely night) SAIGO NO YORU DAKARAAAAAA (because this is the final night) KOREKARA MO FUTARI WO HANASHITARI WA SHINAI KARA (i willl never let them go) 36 WASURETARI WA SHINAI KARA (because i will never forget) FATURI WO WASURE WA SHINAI KARAAAAAAA (because i will never forget the two) III. Le débat entre libre-échange et protectionnisme En matière de commerce international, un débat ancien concerne soit la mise en œuvre de politiques dites protectionnistes, soit la mise en œuvre d’un système de libre-échange (celui défendu par David Ricardo) : ◻ Protectionnisme : Ensemble des mesures visant à protéger un pays de la concurrence étrangère, soit par des barrières tarifaires (droits de douane) soit par des barrières non-tarifaires (quotas d’importation, normes sanitaires ou techniques) ◻ Libre-échange : système de commerce international reposant sur l'absence de barrières à la circulation des biens et des services entre les pays. Quand ces mesures peuvent-elles être justifiées ? Quels sont les risques associés ? Protectionnisme gris: - normes sanitaires, ex : jouets chinois tests pour sûreté enfants (pdts chimiques, petites pièces, matériaux, résistance etc.) 37 A- Quels sont les avantages et les limites du LE 1- Les déterminants du LE l Question – Quels sont les facteurs explicatifs du développement du commerce international depuis 1945 ? 2 facteurs principaux : 1) Progrès Logistique : PT notamment dans transports (conteneurisation → progrès logistique → stra sports + stockage) 2) Libéralisation des échanges (OMC) 3) Progrès de la communication : révolution de l’informat° et de la com (Internet, etc. avant FAX/courriers) 38 2- Les avantages du LE Question – Quels sont les avantages du libre-échange ? variété bcp plus grande, baisse des prix, gains de productivité, différenciation produit → conso accès à + de choix dans plusieurs gammes de prix spécialisation produits → avantage comparatifs → ++ commercer (imp + exp) meilleure utilisation des ressources → se spécialise où on est le meilleur (exemple angleterre w/ draps et vins) accroître parts de marchés → permet économie d’échelle (lorsque p° augmente le coût unitaire baisse, valable aussi pour services)+ pénétration marché (chine, …) Transfert de technologie (ex : Huston avec trains aux USA) : incitation à l’innovation Baisse prix (gain à l’échange) et accès + grande variété de produits. En effet, spé int permet baisse coûts p°( éco d’échelles) → baisse px pour conso. Elargissement de l’offre à producteurs étrangers entraîne baisse des prix (loi O et D) Entreprises qui sont confrontés à concurrence internationale doivent rester compétitifs au niveau de prix + innover → pour augmenter productivité et offrir + choix pour consommateurs 39 Ouverture internationale permet transfert de technologie favorable à l'innovation et donc à croissance économique + création d' emplois 3- Les limites du LE Question – Quelles sont les limites du libre-échange ? - Délocalisation des FMN entraîne destruction artisanat et entreprises locales (perte de savoir faire des etp nationales) ex : mines, sidérurgie, métallurgie - Dumping social (dumping = délaissement) → profiter main d'oeuvre bon marché ce qui désavantage main d'oeuvre dans son pays → délaisse main d'œuvre de chez nous - Dumping environnemental → aller produire dans pays ou a pas de normes environnementales / normes laxistes par rapport au pays d'origine - Dumping fiscal → profiter d’avantages fiscaux dans autres pays (délocalisation pour chercher fiscalité plus avantageuse) → anticoncurrentiel 40 - Dumping eco → profiter d’1 avantage donné par un autre pays en désavantageant son propre pays (profiter main d’oeuvre moins cher et non de sa propre main d’oeuvre (délaissée)) B- Quels sont les fondements et les inconvénients du protectionnisme ? 1- Les instruments du protectionnisme (tarifaire et non tarifaire) Document a Les instruments protectionnistes (réglementation et tarifs douaniers) AUX UNITED STATES OF AMERICA MAZAFAKA : Tout contrat public doit utiliser pdts américains (marché public) → préférence national Années 30 → Buy american act, aider ent après crise 2008 Bus : 60% produits made in USA + assemblé aux USA Aide pendant crise mais peut peser sur l'inflation quand pas de crise → Pas de création d’emploi mais montée des prix Futur : en augmentant px pdts, hausse coût de la vie donc baisse du pv d’achat ralenti croissance mondiale DONC GAME OVER 41 Question 1 – Distinguez les différents instruments du protectionnisme. protectionnisme tarifaire: droits de douane / tarifs douaniers + subventions → protéger industrie pas + barrière protectionnisme non tarifaires → quotas (d’importations) , normes administratives / sécuritaires / sanitaires Question 2 – Complétez le tableau suivant d’exemples de mesures protectionnistes ou libre-échangistes : Concerne une Exemple de libre barrière échange ou de tarifaire ou non protectionnisme tarifaire ? ? 1815 : Corn Law : Si le prix du blé descendait en tarifaire protectionnisme dessous de 80 shillings, toute importation de blé étranger au Royaume-Uni était interdite. 1968 : suppression des droits de douane entre les 6 tarifaire libre échange pays membres de la CEE (France, Allemagne, Italie, Bénélux) 1947-1994 : avec le GATT, les droits de douane tarifaire libre échange moyens passent de 40% à 5% 2008 : l’Union européenne lève ses quotas non tarifaire libre échange d’importations sur les produits textiles chinois 2018: Les Etats Unis de Donald Trump imposent des tarifaire protectionnisme droits de douane de 25% sur les importations américaines d'acier et de 10% sur celles d'aluminium 1962 : la politique agricole commune en Europe tarifaire protectionnisme subventionne les agriculteurs, qui peuvent exporter à un prix du marché international (bas), mais de récupérer la différence (entre le prix international et le prix national). 1988 - L'Europe interdit l'importation de viande non tarifaire protectionnisme bovine élevée avec des hormones de croissance. normes sanitaires 1996 - loi imposant aux radios françaises la diffusion non tarifaire protectionnisme d’une part d’au moins 40 % d'œuvres francophones Entre 2000 et 2006 : Boeing et Airbus reçoivent de 10 tarifaire protectionnisme à 20 milliards d’euros de subventions publiques 2- Les avantages (fondements) et les inconvénients du protectionnisme Document b Friedrich List (post keynésien) et le protectionnisme éducateur (ou protection des industries naissantes) A contre-courant du libre-échangisme en vogue au XIXe siècle, ce penseur allemand a été le premier à prôner l’isolement économique. Une étape nécessaire, selon lui, pour les pays les plus fragiles, avant d’affronter le grand bain de la concurrence. […] La grande idée qui restera de Friedrich List ? Incontestablement la défense du protectionnisme, vue comme une nécessité pour le développement économique des jeunes nations. Pour lui, la théorie du libre-échange ne sert qu’à masquer l’impérialisme britannique de l’époque, 42 qui tire profit des inégalités de développement entre nations. Au milieu du XIXe siècle, l’Angleterre écrase littéralement le monde de sa supériorité industrielle et commerciale. L’Allemagne est très loin derrière. Qu’y a-t-il de plus hypocrite, affirme List, que le plaidoyer de Smith et Ricardo sur la circulation des marchandises ? Les Anglais ont construit leur puissance à l’abri des barrières douanières. Ils ont beau jeu de promouvoir leurs thèses libre-échangistes dès lors qu’ils sont assurés de dominer la planète ! « Ce que nous haïssons, […] c’est cette tyrannie commerciale […], qui ne permet à aucune nation de s’élever à un niveau supérieur ou de se faire valoir, et qui, de surcroît, prétend encore nous faire avaler les pilules, produits de son égoïsme, comme une réalisation purement scientifique et s’inspirant uniquement de conceptions philanthropiques », dénonce List. La parabole qu’il emploie pour désigner cette stratégie est très parlante : que fait un homme lorsqu’il parvient au sommet d’un édifice ? Il retire l’échelle pour empêcher les autres de le rejoindre. Les Américains n’agiront pas autrement : ce n’est qu’après la Seconde Guerre mondiale, une fois leur suprématie industrielle assurée, qu’ils se feront les champions du libre échange… Pour List, l’évolution de chaque nation passe par des phases successives : de l’état sauvage à l’état pastoral, puis agricole, agricole-manufacturier (avec la naissance de l’industrie), et enfin agricole-manufacturier-commercial, qui marque l’étape ultime du progrès économique. Le passage aux deux derniers stades ne peut se faire sans l’intervention de l’Etat, qui doit instaurer un protectionnisme transitoire pour aider les usines naissantes à se développer hors de toute concurrence étrangère. Une fois le retard comblé et un certain degré de développement atteint, on peut revenir au libre-échange. Ce dernier n’est acceptable, estime l’Allemand, que dans un monde composé de pays à la maturité comparable. D’où le besoin, en parallèle, de réunir les petites nations, plus vulnérables, pour leur garantir une place dans le jeu économique. Ce qui explique le soutien de List au projet d’union douanière allemande, préalable à la réalisation d’un grand marché unifié. Julie Noesser, « Friedrich List (1789 - 1846) Le théoricien du protectionnisme temporaire », Capital, 12/07/201 Document c 43 entreprise pas encore capable supporter concurrence → protectionnisme (éducateur) → éduque entreprises pour qu'elles puissent affronter concurrence vs protectionnisme pour ent sénescentes (vieillissante) → laisser temps de renouveler / aider à vieillir sans devoir faire grand licenciements Question 1 - Comment l’économiste Allemand Friedrich List justifie-t-il le protectionnisme ? Par la protect° des etp naissantes afin qu’elles ne soient pas directement confrontées à la concurrence. Protectionnisme éducateur Allemagne pour se défendre de UK qui a eu le temps de s’installer, et de faire concurrence. Libre échange que entre compétiteurs égaux Question 2 – Illustrez les justifications des politiques protectionnistes défensives (autrement citez des exemples). - Industries sénescentes, - Dumping: environnemental, social, fiscal (subventions américaines à Boeing (cachées))⇒ dumping économique (GAFAM → google, amazon, facebook, apple, Microsoft, BATX) - Sécurité alimentaire : nécessaire de ne pas dépendre alimentairement d’autres pays (si guerre → c'est la merde) → secteurs stratégiques à protéger (alimentaire, agriculture, militaire, essaie de garder gaz/électricité) Question 3 - Quels sont les principaux inconvénients du PROTECTIONNISME ? - Moins de choix / baisse variété des biens pour les consommateurs - Moins d’innovation / R&D → pas de concurrence internationale - Inflation / baisse des prix - Vie autarcie → tout le monde à déjà objet donc baisse des ventes (tupperware) Synthèse à compléter : Fondements du libre-échange Alors que les exportations représentaient moins de 13% du PIB mondial en 1970, elles en représentent, aujourd'hui, plus de 30%. Les exportations ont donc augmenté près de 2 fois plus vite que le PIB mondial en près de 50 ans. Cette croissance spectaculaire s’explique par l’abaissement de plusieurs obstacles au commerce. On a en effet tout d’abord constaté une forte baisse des coûts de communication et de transport. En particulier, la généralisation du conteneur a permis des gains considérables d’efficacité dans le transport international, dont les coûts représentent aujourd’hui une fraction négligeable du prix de vente des produits. On a ensuite connu un fort recul des barrières protectionnistes. Les accords du GATT de 1947 se sont traduits par une forte diminution des droits de douane au long du XXème siècle, tandis que le mouvement s’approfondissait avec la création de l’OMC dans les années 1990, et le recul des barrières non tarifaires (suppression de quotas, reconnaissance mutuelle des normes techniques ou sanitaires…) Avantages du libre-échange : Le libre-échange permet une baisse des prix (gains à l’échange) et l’accès à une plus grande variété de produits (plus de choix pour les acheteurs). En effet, la spécialisation internationale (avantages comparatifs) permet une baisse des coûts de production des 44 biens et services et par conséquent la possibilité de baisser les prix pour les consommateurs. L’élargissement de l’offre à des producteurs étrangers crée un choc d’offre positive ce qui baisse les prix (offre demande). Par ailleurs, lorsque les producteurs nationaux sont confrontés à la concurrence internationale, ils sont contraints de maintenir des prix compétitifs et d’innover pour augmenter leur productivité (baisse des prix) et proposer plus de choix au consommateur. En outre, l’ouverture internationale permet des transferts de technologie au niveau mondial favorable à l’innovation et donc à la croissance économique, ce qui est vecteur de création d’emplois Inconvénients du libre-échange : Le libre-échange n’a pas que des avantages. Il est aussi source d’effets négatifs avec des - délocalisations d’activités à forte intensité en facteur travail dans des pays à bas coût, ce qui augmente le niveau du chômage. C’est notamment le cas dans les activités manufacturières (textile, TV, téléphonie…). Par ailleurs, la localisation des FMN dans les pays émergents menace les entreprises locales car elles sont généralement moins compétitives. Celles-ci sont contraintes de disparaître ou se font racheter par ces FMN, augmentant la dépendance des pays émergents aux pays riches. - Pressions à la baisse sur les salaires : dans les pays développés, les salariés exposés à la concurrence internationale, ont dû accepter une hausse de leurs rémunérations plus faibles que l’augmentation de leur productivité (baisse du CSU favorable aux entreprises mais défavorables aux salariés ; donc déséquilibre du partage des richesses créées). - Effets négatifs sur l’environnement : le transport international est un important contributeur à la pollution et au réchauffement climatiques (transport essentiellement basé sur des énergies fossiles). En France, les émissions de CO2 induites par les importations représentent plus de la moitié de l’empreinte carbone. Les fondements du protectionnisme Un libéralisme débridé pourrait considérablement affaiblir un tissu productif national qui ne serait pas apte à affronter immédiatement la concurrence internationale. C’est pour cela que l’économiste allemand Friedrich List proposait d’instaurer temporairement un « protectionnisme éducateur » pour les nations moins avancées, afin de protéger les industries naissantes, le temps qu’elles acquièrent une certaine maturité en termes de productivité. Une fois leur compétitivité construite, le protectionnisme pourrait alors être levé. Ce type de stratégie a pu être mis en place avec succès dans plusieurs pays d’Asie du sud-est, notamment en Corée du sud. D’autres arguments que celui des industries naissantes sont avancés en faveur de mesures protectionnistes défensives : -Industries sénescentes nécessité de protéger l’emploi dans ces secteurs le temps de réaliser des investissements pour que ces industries s’adaptent à la concurrence internationale. Ex : textile, mines… - Lutte contre les pratiques déloyales de concurrence (« dumping) notamment environnementales, fiscales et sociales. Ex : GAFAM (optimisation fiscale), Aéronautique (subvention des États-Unis à Boeing) … 45 - Sécurité alimentaire: les États considèrent comme stratégique de ne pas dépendre de pays étrangers pour nourrir la population nationale (autosuffisance). Ex : PAC en Europe (subvention aux agriculteurs) - Sécurité nationale: certaines activités sont considérées comme stratégiques par les États. Ex : industrie militaire. Les inconvénients du protectionnisme Le protectionnisme a pour effet une augmentation des prix (baisse du pouvoir d’achat des ménages…) et l’accès à une plus faible variété de produits (moins de choix pour les acheteurs). Lorsque les producteurs nationaux sont moins confrontés à la concurrence internationale, ils sont moins incités à maintenir des prix compétitifs, à innover pour augmenter leur compétitivité et à proposer du choix au consommateur. Les taxes douanières sont payées par le consommateur (hausse des prix) surtout lorsque la production nationale ne permet pas de répondre à la demande : le volume d’importation se maintient car la production nationale n’est pas spécialisée dans tous les segments d’importation. L’adaptation du tissu industriel nécessite du temps alors que la taxe est immédiate. Par ailleurs, les pays étrangers réagissent en instaurant également des mesures de rétorsion , ce qui pénalise les exportateurs nationaux, donc la croissance économique, donc l’emploi… Lorsque Donald Trump a augmenté les taxes douanières sur les produits chinois, la Chine a immédiatement riposté en instaurant des mesures protectionnistes pour limiter les importations américaines. 46 Synthèse du chapitre Problématique : En 2018, le président américain Donald Trump prenait une décision controversée, en imposant des droits de douane sur les importations d’acier en provenance de Chine et de l’Union européenne. Cette mesure protectionniste contrastait avec l’abaissement des barrières tarifaires et non tarifaires à -l’œuvre depuis la fin de la seconde guerre mondiale, et le développement corrélatif des échanges internationaux de biens et services. Mais comment expliquer le développement du commerce international ? Quel rôle les stratégies d’internationalisation de la production des firmes multinationales jouent-elles dans ce processus ? Dans quelle mesure faut-il encourager le développement des politiques de libre-échange. A contrario, existe-t-il des conditions justifiant l’instauration d’un certain protectionnisme ? Comment peut-on expliquer le commerce international de biens et de services ? A. Une baisse des obstacles au commerce international Alors que les exportations représentaient moins de 13% du PIB mondial en 1970, elles en représentaient plus de 30% en 2018. Les exportations ont donc augmenté près de 2,5 fois plus vite que le PIB mondial en près de 50 ans. Cette spectaculaire croissance s’explique par l’abaissement de plusieurs obstacles au commerce. On a en effet tout d’abord constaté une forte baisse des coûts de transports et de communication. En particulier, la généralisation du conteneur a permis des gains considérables d’efficacité dans le transport international, dont les coûts représentent aujourd’hui une fraction négligeable du prix de vente des produits. On a ensuite connu un fort recul des barrières protectionnistes. Les accords du GATT de 1947 se sont traduits par une forte diminution des droits de douane au long du XXème siècle, tandis que le mouvement s’approfondissait avec la création de l’OMC dans les années 1990, et le recul des barrières non tarifaires (suppression de quotas, reconnaissance mutuelle des normes techniques ou sanitaires…) Mais la hausse du commerce international, entre pays différents ou entre pays comparables, s’explique également par les gains à l’échange qu’il procure et les stratégies d’internationalisation des firmes (cf. infra) B. Le commerce entre pays différents 1. Le rôle des dotations technologiques différentes : l’avantage comparatif Adam Smith (1723-1790) est l’un des premiers à montrer que le commerce international n’est pas nécessairement un jeu à somme nulle et peut profiter aux deux pays co-échangistes. Sa théorie des avantages absolus stipule qu’il est préférable que les pays renoncent à produire l’ensemble des biens qu’ils consomment et se spécialisent dans la production pour laquelle ils sont plus efficaces. L’Ecosse pourrait certes produire elle-même du vin mais elle serait moins efficace que la France, et elle utiliserait un montant important de capital (serres, sources de chauffage), qui serait mieux utilisé dans son industrie manufacturière. Et si la France est moins efficace que l’Ecosse dans l’industrie, alors l’Ecosse a intérêt à se spécialiser dans la production industrielle, exporter vers la France une partie de sa production, ce qui lui permettra d’importer en contrepartie le vin qu’elle a renoncé à produire, tout en ayant augmenté les quantités consommées de produits industriels et de vin. 47 David Ricardo (1772-1823) étendra le raisonnement de Smith, en montrant que le libre-échange profite à l’ensemble des pays même en l’absence d’avantages absolus, des avantages comparatifs suffisant. Supposons qu’en France une voiture nécessite 200H de travail et un vélo 2H de travail, tandis qu’en Allemagne, une voiture nécessite 150H de travail et un vélo 1H de travail. L’Allemagne a un avantage absolu dans la production des deux biens. Mais la France a un avantage comparatif dans la production de voitures, puisqu’une voiture y coûte 100 vélos, tandis qu’en Allemagne, une voiture coûte 150 vélos. Les deux pays gagnent à se spécialiser et échanger. En effet, si la France décide de produire une voiture supplémentaire pour la vendre à l’Allemagne 125 vélos, elle devra renoncer à produire 100 vélos seulement (d’où un gain de 25 vélos). Tandis que l’Allemagne, en renonçant à produire une voiture, peut produire 150 vélos, dont seulement 125 seront vendus à la France pour obtenir une voiture (d’où un gain de 25 vélos également). La spécialisation permet donc d’augmenter dans les deux pays les possibilités de consommation et de production. Ces deux théories reposent sur des différences de dotations technologiques (c’est-à-dire de niveaux de productivité) entre pays. Mais même des pays avec des technologies proches peuvent avoir intérêt à échanger s’ils ont des dotations factorielles différentes. 0. Le rôle des dotations factorielles différentes C’est en effet ce que montre la théorie néoclassique du commerce internationale estime que les pays se spécialisent dans la fabrication de produits pour lesquels ils disposent de facteurs de production (capital, travail qualifié, travail non-qualifié, etc.) en quantité importante. Ainsi, les pays les mieux dotés en facteur travail auraient intérêt à se spécialiser dans la fabrication de produits intensifs en main d'œuvre, tandis que ceux qui sont mieux dotés en capital ont intérêt à se spécialiser dans les produits à forte intensité capitalistique. Selon cette théorie, les pays développés devraient ainsi se spécialiser dans la fabrication de biens intensifs en capital ou en travail qualifié, dans la mesure où ils disposent pour ces facteurs de production d'une dotation relative supérieure aux pays émergents, tandis que ces derniers devraient se spécialiser dans la production de biens intensifs en travail non qualifié. C. Le commerce entre pays comparables 1. La différenciation des produits Les théories précédentes expliquent le commerce entre pays différents (en dotations technologiques ou en dotation factorielles), pourtant on constate que des pays comparables en termes de niveau de développement échangent beaucoup entre eux. L’Allemagne est ainsi le premier partenaire commercial de la France par exemple. Dans les années 1980, des économistes montrent que cela peut être expliqué par l’existence de marchés imparfaitement concurrentiels (où la production nécessite des coûts fixes élevés, source d’économies d’échelle) dans un contexte où les consommateurs ont des goûts différenciés. Par exemple, si les consommateurs français et allemands de deux pays partagent leurs goûts entre des modèles de voitures différents (que ce soit par une différenciation horizontale – produits de même qualité mais au design différent par exemple – ou par une différenciat