Approfondiment MA - TD (PDF)

Summary

Ce document examine l'archéologie du monde rural médiéval, en se concentrant sur les méthodes de construction des bâtiments en bois et pierre. Il explore les différents types de maisons et les clés pour les identifier, ainsi que les matériaux utilisés et les techniques d'élaboration. L'étude comprend également un historique de l'évolution architecturale.

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séance 8 archéo du monde rural fouilles sont presque tjr partielles → chrono difficile à appréhender habitat rural du MA = unités d’exploitation avec 2 grf f° : - résidentielle - économique 2 types de maisons : - élémentaire (bât réservé aux hab et avec dépendances) - mixte (un bât o...

séance 8 archéo du monde rural fouilles sont presque tjr partielles → chrono difficile à appréhender habitat rural du MA = unités d’exploitation avec 2 grf f° : - résidentielle - économique 2 types de maisons : - élémentaire (bât réservé aux hab et avec dépendances) - mixte (un bât ou f° résidentielle et éco cohabitent) clés d'identification : - dimensions - forme du plan - division ou non de l’espace - nefs ? - techniques et matériaux de construction - nbr de poteaux, diamètres des poteaux - éléments archi distinctifs et réfections : appentis/ porche/ avancée - entrée - éléments et/ou structures associées : cave, vide sanitaire, fosses dépotoirs (pour rejets domestiques, drains, structure de combustion (foyer), mobilier domestique bâtiments rectangulaires ou à absides dans un certain nbr de cas plusieurs poteaux partagent intérieur bâtiments un plusieurs nefs (dans la longueur) et través (dans la largeur) dimension et forme lié à la f° et disponibilité des matériaux 5 à 7 m de large en moyenne, imp pour déterminer statut social, mais très grd bât peut être grange ex bât aristocratique → bipartition (commun et salle de réception), structure en L méthodes de construction : usage du bois : catégories construction à poteaux plantés : - plantés dans le sol - posés ou insérés dans sablière basse - posés ou insérés dans solin de pierre déterminer si poteaux mis en forme ou non → équarris ou rond construction en rondin, en mur de planches et mur-palissade ex : Allonne, “Les Bornes”, Oise archi poteaux plantés → matériaux périssables, utilisation sablières basses, 12 bât estimés sur 412 trous de poteaux et seulement 6 validés (on est sûr tous les trous de poteaux vont en ensembles) tranchées de fondations dessine plan ex : “L'Épinette”, Nord archi poteaux plantés et sablières basses, parois clayonnées bât hab car niveau occupation à l’int et mobilier usage de la pierre : utilisations diff → solins, calage poteaux provenance locale, parfois issue réutilisation solin → petit muret de pierre, donner meilleure résistance à la structure au pourrissement du bois, limiter remontée d’eau (protège de l’humidité) et certaine stabilité (petite fondation) mur extérieur édifice ex : Lallemand (Hérault) solins → hypothèse habitat à l’étage, bergerie au rez de chaussé fondations en pierre → liées au mortier ou à la terre, pierre sèche construction enterrée plus large que solin, possibilité partition interne édifices principalement réservés statut imp au haut MA usage de la terre : bauge, pisé, adobe (def cf. diapo) → terre crue bauge et pisé → terre massive mais procédés diff pisé à partir XIIIe s. dans languedoc roussillon évol chrono archi 1er période méro → habitat famille restreinte, activités principales en ext ou dépendances 2eme période méro → usage pierre plus abondant, distinction sociale par diversification des plan ou matériaux (murs pignons en abside) IX - Xe s. → même matériaux qu’avant mais diff dans plan constructions par poteaux, dim + imp, nbr nefs ↗ en f° statut (2 à 3), construction pignons en absides mais en absence de foyer ou mobilier peut être structures annexes, plans + complexes (en L, …), constructions en bois sur caves non maçonnées; sud → archi à poteaux plantés = rare, tendance = constructions sur caves ou vides sanitaires, espace interne de la maison excavé Europe du Nord : - grd maisons mixtes - allongement au cours du tps - 15 à + de 30 m de long - org° en plusieurs parties séparées - portes latérales Angleterre : - plan rectangulaire - nef unique - 7 à 20 m de long - pièce à l’extrémité dont fonction pas déterminée et accès sur longs côtés apport archéologie expérimentale restituer les élévations et comprendre les techniques de construction contraintes → budget, matériaux, techniques utilisées charpente : 2 grd systèmes : - charpente supportée par une poutre faîtière reposant sur des poteaux faîtiers axiaux - murs porteurs placés en vis-à-vis et sont reliés par des entrait sous sablière haute chevron-formant-ferme, diff archi si sablière haute pans symétriques, pans coupés choix inclinaison conditionnée par climat restitution d’un possible étage couverture : - tuiles en terre cuite (plutôt édifices en pierre et sud de la France) - bardeaux en bois - couverture végétale (roseaux, genêts, tiges de céréales → chaume) - pierre, ardoise (période tardive) données rare et ponctuelles avant XIVe s., couverture végétale domine, bardeaux appréciés mais coûteux, utilisation tuiles antiques finitions : construction en bois → sculpture poteaux intérieurs, enduits, baies ⇒ inconnue exemple enduit de plâtre, verre à vitre mais on sait pas où sont situés fenêtres constructions répondent pas tjr évolution chronologique, nbr nef pas indication chrono techniques compliquent souvent interprétations sablière → poutre en bois horizontale; haute maintient poteaux et soutient toiture tandis que basse (compléter); mur extérieur clayonnage → tressage de claies et montant (lattes souples, roseau ou noisetier) fixé entre les montants et recouvert de torchis archéologie expérimentale → utilisée pour restituer en grandeur réelle des bâtiments (à compléter) bardeaux → éléments en bois qui s’apparentent à des tuiles planes, cloués ou chevillés à la charpentes, bois fendu dans le sens du fil faîte du toit → partie sup charpente, relie angle sup des fermes (triangles) séance 9 les structures annexes structures à vocation agro-pastorale : → liée au stockage et traitement denrées alimentaire et élevage → entre VIe et XIIe s. en Gaule - greniers : → vocation de stocker graines, céréales à moyen et court terme en milieu surélevé → petites structures, constructions les + mises en évidences sur les sites ruraux → plan quadrangulaire voire rectangulaire, nbr de poteaux varie entre 4, 6 ou 9 poteaux, de 7m2 à 40 m2 → dispositif en élévation, plancher surélevé (1 m de hauteur en moyenne) → structure charpenté et couverture = inconnue, poteaux verticaux supportent poids du bât et de ce qu’il contient → avant méro entre 4 et 6 poteaux, caro plutôt 9 poteaux - granges → stockage et traitement des céréales sous forme de gerbe → parfois associé à d’autres activités comme battage; faible reconnaissance des édifices → souvent isolé, partie haute exploitation → 1 ou plusieurs pièces dont une est libre, se distingue par larges dimension et entrées monumentales - meule sur soutrait - silos → conservation longue durée → creusé dans le sol, forme de poire/ entonnoir, ouverture réduite par rapport reste du diamètre → élevage : - bergerie → étroit, largeur moyenne de 4,4 m → qq structures associée, fosses, structures à vocation artisanale : → commerce et/ou entretien d’un site : - fond de cabane → structure semi-enterrée - puits → pas systématiquement présent sur sites ruraux → diff types de construction : pierres sèche, bois, … - les fours → domestiques → artisanaux (potiers, métallurgie, verriers, …) battage : séparer grains/épis de la tige; dépiquage par outils tractés ; éviter pourrissement de grains outils : fléau, bâton, gaule séance 10 : chrono difficile, fouiller de manière exhaustive ou quasi-exhaustive les villages archéo préventive : L’archéologie préventive a pour objectif d’assurer, sur terre et sous les eaux, la détection et l’étude scientifique des vestiges susceptibles d’être détruits par des travaux liés à l’aménagement du territoire. Les archéologues de l’Inrap interviennent ainsi, sur décision de l’État, pour sauvegarder le patrimoine archéologique. → loi archéo 2001 méthodo de terrain : 3 types de prescription archéo : - diagnostic → mettre en évidence ou caractérisé éléments archéo sur le site et rendre un rapport, 7 à 10% du terrain testé → sondage, taille varie en f° du terrain - fouille préventive → recueillir données archéo dont on estime d’importance de manière exhaustive et d’en faire analyse → 20% des diagnostics réalisés → contrat entre aménageur et opérateur (INRAP, qq org privé agréés par l’état) - modification de la circonstance du projet archéo préventive : apport et limites - ouverture parfois réduite des fenêtres - contraintes topographiques (nature des sols, pentes, …) - conservation des vestiges - tps et argent ⇒ connaissance partielle des habitats impacte les plans fait ensuite w sur terrain imposé par la superficies des aménagements peut atteindre plusieurs centaines d’hectares, décapages sur superficies + restreintes plan phasé → rép des structures par période en f° datation des structures → restitution structures dont on a pas le plan complet car en limite de fouille (en pointillés), fouille partielle → saisir datation relative et pas absolue fouille de grande ampleur - aborder ensemble des structures de l’habitat et évolution - appréhender le tps long - continuité - hiatus - abandon - superposition des vestiges → fouille peut renseigner sur la durée moyenne d’occupation a une période donnée → palier manque d’info par comparaisons entre diff sites et proposer hypothèses morcellement de l’info qd étude du site se fait en plusieurs fois article Gentili - fouilles de grand ampleur - exhaustivité → pas de contraintes géographiques, grd fouilles ouvertes → avoir bcp d’info pour comprendre le site - org spatiale - évolution - question d'échelle - maillage - terroir - parcellaire → comprendre systèmes de réseaux - occupations antérieures - déplacements - construction ex-nihilo - occupation postérieure → à évaluer 1980 → superficies fouillées devient + significatives, multiplication des nbr de découvertes car projets aménagement à grd échelle Villiers-le-Sec compris après plusieurs années de fouilles et après avoir réuni les données accumulées → habitat org selon axes de circulation durant période caro, → diff interprétation au fur et à mesures des fouilles car pas le même endroit fouillé à chaque fois → comprendre org spatiale d’un site → superposition d’occupation 1ere occupation avec puits ancrage initial du village déplacement du site après Xe - XIe s. car réorganisation du terroir car nouveaux pouvoirs locaux Serris “les ruelles) → pas vision globale dès le début → plusieurs fouilles et diagnostics, début de compréhension → comprendre limites du village → éléments polariseurs, 3 pôles diff : - aristocratique - culte et cimetière au nord - unités d’hab éparses → suffisamment fouillé pour comprendre org interne mais pas pour appréhender q° + large comme terroir organisation spatiale : org du bâti dans un espace, comprendre comment structures interagissent; repérer grp; plusieurs outils informatiques pour réaliser plan : - système d’info géographique; géo-référence les structures unité agricole : ensembles de bât de nature de taille et de f° varié d’une centaine de m2 jusqu’à un millier ou plus qui occupent espace, chaque unité comporte en son centre une maison d’hab délimité par fossé ou palissade légère et dans enclos édifices secondaires destinés au stockage ou travaux domestiques/ artisanaux terroir : comprendre lien entre les établissements, échelle locale comparer topographie, habitat, comprendre comment sites interagissent, dynamique de peuplement échelle locale et régionale, org spatiale et évolution; prendre en compte env et son impact sur env proche ou éloigné; réfléchir à diff échelles parcelle/parcellaire : projection au sol d’une limitation → héritage du terrain peut être imp, réutilisation du système parcellaire ou nouveau système → fossés, palissade, … polarisation : processus d’attraction exercé par un centre sur son env, aboutissant à une accumulation de biens, de pers et des services; et à redistribution + ou - partielle dans la périphérie séance 11 instrumentum → étude du petit mobilier, objets fragmentaires liés à la vie domestique, au parures, artisanat, … apporte info sur éco et socio-culturelle d’un site et selon matériaux, soins apporté peut renseigner statut social d’une pers catégorie fonctionnelle : type de classement d’un objet en f° de la fonction première de l’objet qd trouve objet : identification (peut être diff selon la conservation de l’objet) nettoyage adapté, remontages si nécessaire, enregistrement détaillé, analyse en indiquant phasage chrono; classement en catégories fonctionnelle ⇒ définir profil conso d’une population Le Nouzeau à Gurgy 51 objets entre XIe et XIIe s.; pas bcp mais type de mobilier trouvé similaire à ce qui est trouvé dans habitat rural → liste chaque objet dans catégories fonctionnelles possibilité de voir espace elevage des caprinés car plus de restes que dans d’autres sites étampure : espace qui permet de clouer le clou dans le fer à cheval; étude des étampures permet de comprendre évol° du fer à cheval, fer à cheval cloué arrive vers Xe s.??? site étudié comme lieu de stockage des denrées céréalière mais pas de mobilier en lien avec ça, mobilier déplacé avec les ind Montbaron, XI-XIIe s. mobilier permet d'interpréter statuts des hab étude par domaine d’activité exemple de la céréaliculture travail de la terre, semis et récolte; chaque étape nécessite moyens adaptés mais pas la même chose selon si grd domaine ou culture d’une famille travail de la terre : araire, charrue → outils tractés, bêche (peut être polyvalent, présente d'après enluminures, manche long, renseignements liés utilisation de l’outil, lame en fer, en bois ou composite, houe (outil à main qui s’utilise en percussion lancée, polyvalent car utilisé pour entretien des sols ou labour; lame présente plusieurs formes) → outil manuel herse ou rateau semis : pas de vestige, icono ou sources textuelles pour info sarclage et échardonnage : entretenir le sol, enlever mauvaises herbes; sarclage : pas d’équipement associé; échardonnage : outils = echardonnoir, plusieurs formes possibles moisson : récolte serpette : plutôt utilisé dans jardin, arboriculture, horticulture pour taille faucille : outil de récolte, présente diff formes, manche court et lame large et arrondie ou assez filiforme; coupe haute faux : grd lame accrochée à un grd manche, coupe basse traitement des récoltes battage : pas d’équipement particulier, utilisation bâton, fléau (bâtons assemblés par un lien cuir ou métal) soie et douille : système de fixation au manche, soie fixée dans la manche et douille forme arrondie qui sera repliée sur le bois

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