Théories Socioculturelles et Culture de Masse

Théories et Approches Socioculturelles

• Une évaluation est prévue le 10 avril, portant sur une séquence de film choisie, analysée à travers au moins deux perspectives croisées vues en cours (genre, classe, ethnicité, sexualité, corps, postcolonialisme, géopolitique, espace, diaspora, etc.).

Émergence de la Culture de Masse

• Le cinéma de foire, illustré par "Le Cochon Danseur", est un exemple.
• L'histoire du cinéma est une discipline spécifique.
• Il existe un décalage dans le cinéma français.
• Le contexte d'après-guerre voit une industrie cinématographique à bout de souffle et vieillissante.
• Le cinéma antérieur à 1945 est moins documenté, associé à un regard cinéphile difficile à dépasser.
• L'historiographie du cinéma connaît un essor rapide autour des années 2000.
• Les histoires du cinéma varient selon les pays, entraînant des développements divergents.
• Les premiers travaux publics datent des années 1970, considérant les films comme des objets d'histoire et sociaux contribuant à la société.
• L'essor de la culture de masse date du 19e siècle.
• La définition de la "Culture de masse" est un sujet de recherche, suscitant des questions sur son ampleur, sa nature globale, industrielle ou médiatique.

Définition de la Culture de Masse

• Production industrielle pour une reproductibilité quasi infinie.
• Diffusion multimédia impliquant tous les moyens de communication de masse, avec une presse spécialisée pour le cinéma.
• Accessibilité étendue au-delà des classes et des frontières géographiques occidentales.
• Modes d'expression et contenus diversifiés (rythme, mode, vedettes).
• Objectif de bien-être et de plaisir, conceptualisé commercialement à travers le désir sociétal.

Définition de la Culture de Masse par Éric Macé

• La culture de masse englobe tous les objets culturels et leurs pratiques, produits par les industries culturelles, quel que soit le média, destinés à un large public hétérogène.

Conditions d'Émergence de la Culture de Masse

• Conception.
• Diffusion.
• Réception.
• L'histoire du cinéma est analysée à travers ses étapes, dans cet ordre.
• La conception est facilitée par la production issue de l'industrialisation.
• La diffusion est favorisée par le développement des chemins de fer, du télégraphe, etc.
• La réception est un facteur important mais non détaillé dans ces notes.
• L'instauration du suffrage universel masculin a entraîné une augmentation du nombre de lecteurs.

Culture de Masse et Société

• Dans les villes, la culture de masse est axée sur la consommation individuelle.
• La consommation prend son essor durant les Trente Glorieuses en France.
• La révolution industrielle entraîne un déclin de la culture populaire industrielle traditionnelle (comptines, danses, chants).
• Les villes émergent comme des symboles de déculturalisation.
• La campagne est associée à la culture traditionnelle.
• La culture de remplacement devient une culture de commercialisation, visible dans les villes (cafés-concerts, bals, fêtes foraines).
• L'amélioration des conditions de vie est liée à la loi Jules Ferry de 1880.
• Les loisirs populaires se transforment en culture de masse.
• La presse est le principal vecteur de diffusion (reportages, feuilletons littéraires).
• Les quatre grands médias en France incluent : Le Petit Parisien, Le Petit Journal, Le Matin et Le Journal.

Émergence du Cinéma et du Sport

• Le cinéma et le sport émergent entre 1890 et 1900.
• Le cinéma connaît un essor, débutant comme spectacle forain avec des scènes quotidiennes, puis évoluant vers de courtes fictions comiques et poétiques, et enfin comme instrument d'information et de propagande.
• Le sport devient une activité de masse.
• La restauration des Jeux Olympiques vise à privilégier l'amateurisme et le rapprochement entre les peuples.
• Au début du 20e siècle, on observe une démocratisation et une médiatisation des pratiques sportives, ainsi que le début du Tour de France.
• La presse quotidienne se développe.
• Le premier spectacle de masse date de 1885.
• Le cirque se développe avec l'essor de la figure de la vedette.
• La radio n'existe pas encore, les ciné-concerts avec musique live sont populaires aux USA.
• Les premières salles de cinéma sont bon marché et familiales.
• Les nouveaux médias tels que la radio, la télévision et Internet suivent.
• Le développement d'une classe ouvrière est observé.
• L'accès à la culture devient une réalité pour tous.
• Les échanges deviennent virulents.
• Les sociétés homogènes disparaissent.
• La culture est socialement construite et débattue.
• L'art n'existe pas indépendamment du commerce.

Démocratisation de la Culture et Critiques

• Après la Seconde Guerre mondiale, la démocratisation de la culture devient une politique culturelle gouvernementale, notamment sous l'impulsion d'A. Malraux.
• Un dispositif est mis en place, comme la gratuité des musées le premier dimanche du mois.
• Des critiques émergent concernant la culture de masse, notamment qu'elle rabaisse la culture au niveau national.

Réactions Idéologiques Liées à l'Apparition de la Culture de Masse (CDM)

• L'École de Francfort, avec des sociologues allemands comme Theodor Adorno et Max Horkheimer, réagit en considérant les industries culturelles comme un outil d'aliénation destructeur du capitalisme.
• Les théories sur la CDM sont influencées par cette école, adoptant un point de vue différent mais très critique de la CDM contemporaine.
• La CDM est moins perçue comme une démocratisation de la culture, mais plutôt comme une menace contraire à la démocratie.
• Les études culturelles s'opposent à cette perception.
• L'école de Francfort donne naissance à la théorie critique contre les industries culturelles.
• Les sociologues allemands soulignent la nécessité de repenser le contexte social.
• L'institut de sciences sociales est fondé par le ministère de l'Éducation allemand, servant les intérêts de l'État allemand.
• Une analyse est réalisée dans une perspective néo-marxiste.
• L'école se concentre sur les concepts de critique dans le sens de la philosophie allemande et marxiste.
• Une dimension idéologique est au cœur de cette démarche.
• L'institut est fermé par les nazis en 1933, les membres sont exilés, et il revient en 1950.
• Après la guerre, l'école devient un courant de pensée.
•  Les chercheurs partagent une attitude philosophique et des choix politiques similaires
• L'appropriation de la nature est liée à l'émergence du capitalisme.
• Une dialectique de la raison émancipatrice et un instrument de manipulation sont présents.
• La CDM est décrite comme une société de consommation.
• Des processus institutionnalisent notre vision du monde.
• Tout cela se passe sous l'emprise de la mondialisation.

"Industrie Culturelle"

• "Industrie culturelle," un concept apparu en 1957(?), regroupe les activités et techniques qui reproduisent les œuvres culturelles.
• La production artistique suit les mêmes critères que la production industrielle.
• La CDM est perçue comme une dépravation de la culture, devenant un moyen de diffusion conformiste, vulgaire et marchand.
• Adorno affirme : "Cette culture ne nourrit les Hommes que de stéréotypes".

Médias de Masse et Culture de Masse

• CDM = Médias de masse compris (MDM), considérés comme un bombardement permanent de loisirs affectant le jugement et endormant la raison.
• MDM = Transmet la CDM : la communication de masse crée un silence des masses.
• Pour l'École, l'œuvre d'art sans valeur ni fonction définie est une œuvre accomplie.
• Les MDM sont considérés comme "l'opium du peuple".
• Certains critiques expriment des formules célèbres telles que "chewing-gum des yeux".
• Les diversités culturelles sont déchues par la CDM.
• Une culture est appelée à évoluer.
• Les médias peuvent manipuler, mais il ne faut pas s'arrêter à cette idée.
• La culture de masse redéfinit la notion de culture.
• La naissance du cinéma est liée à la CDM.
• La vitalité du théâtre est menacée car le loisir devient coûteux.
• La fin du système du "privilège" est observée.
• Des dépenses sont consacrées aux tournées de vedettes parisiennes.
• Le cinéma est un succès croissant et s'inscrit dans une série de recherches sur "l'image animée".

Georges Méliès et l'Évolution du Cinéma

• Georges Méliès est le premier à concevoir le cinématographe comme moyen de divulguer des mondes imaginaires et crée le premier studio de montage.
• Des entrepreneurs pensent que le cinéma peut devenir une industrie.
• En 1906, Gaumont produit 175 films, les premières salles fixes de cinéma apparaissent, empruntant l'architecture du théâtre.
• L'évolution des films : 1907-1908 : premières séries ; 1908 : Pathé Journal, première actualité cinématographique ; 1909 : tarif établi pour la location des films ; 1911 : apparition de longs-métrages ; 1913 : Fantomas ; succès de La Reine Elizabeth fondant la Paramount.

Caractéristiques des Cultural Studies

• Dialogue, convergence et frictions entre diverses démarches disciplinaires.
• Ouverture à la nouveauté (surgissements et tournants).
• Décentrements successifs du regard (sujets sous-représentés).
• Refus de toute prétention à l'autorité, universalité et exhaustivité.
• Conscience des formes de domination et de résistance, ainsi que de la portée politique.
• L'École de Birmingham (1950) est associée aux "cultural studies".
• Montée en puissance de l'éducation et de l'enseignement supérieur.
• Génération du "mélange des classes" (transfuge de classes).
• Permutation importante de la population des campagnes vers les villes et développement du secteur tertiaire.
• Approche anthropologique des objets culturels décrivant comment les individus s'attachent aux objets culturels.
• Les Cultural Studies englobent la culture ouvrière qui se chevauche avec la culture de masse.
• Les penseurs de l'école de Birmingham sont des baby-boomers et des transfuges de classe, travaillant sur les cinéphilies ouvrières.
• Les Cultural Studies formulent la thèse que les significations ne sont pas naturelles ou immuables, mais construites sous forme de signification et de symbolisation dans un rapport au réel.

Rapports de Forces et Constructions Culturelles

• Tout est construction.
• Les Cultural Studies s'intéressent aux rapports de forces dans les représentations entre groupes sociaux (âge, ethnies, politiques).
• Ces représentations sont dominées ou dominantes, évoluant de manière subtile.
• Les études culturelles déconstruisent les stratégies pour montrer que les représentations dominantes se font accepter comme "évidentes et universelles".
• Hollywood est conçu pour l'exportation, visant un cinéma "universel" avec des valeurs consensuelles occidentales.
• Les stratégies sont rebattues par la mondialisation et Internet, les séries et films, même français, étant de plus en plus exportés.
• Les Cultural Studies analysent comment la structure de représentation masque des rapports de forces inégaux, proposant des alternatives valorisant les cultures minoritaires.
• L'intérêt n'est pas de défendre la culture de masse, mais de montrer que la culture populaire répond aussi à des constructions.
• La culture populaire est connue à travers les représentations des "dominants", chargées de stéréotypes, de méprise et de caricatures.
• Ces représentations ne sont pas faites par des personnes issues de la culture populaire.
• On en parle toujours de l'extérieur pour dénoncer les dangers ou minimiser l'importance de la culture ouvrière, menaçant la pensée dirigeante.

Culture Populaire et Études Culturelles

• Pour les cultural studies, la culture populaire devient un lieu de différence et de résistance face aux rapports de domination.
• La culture de masse est influencée par le modèle de production de l'élite sociale, se rapprocher ou non d'une œuvre représentant des rapports de forces intrinsèques.
• La résistance est étudiée à travers la réception de la culture de masse.
• Suite à la réflexion de l'école de Francfort, qui rejette la culture marchande des médias de masse, les études culturelles introduisent un rapport dialectique entre les manipulateurs et le public, valorisant les goûts et les œuvres populaires.

Figure Clé des Cultural Studies

• Richard Hoggart publie "La Culture du pauvre" en 1957, une étude anthropologique et autobiographique sur la culture ouvrière des années 20/30, considérée comme le premier manifeste des cultural studies.
• Le texte tient un discours dur envers la culture marchande pour sa perte des valeurs sociales et de cohésion, s'inscrivant dans la continuité de l'école de Francfort et de Birmingham.
• Il prend au sérieux la culture populaire, car il en est lui-même issu

Richard Dyer et la Culture Populaire

• Les travaux de Richard Dyer critiquent les œuvres antérieures du music-hall, considérées comme une sous-culture d'évasion et de lavage de cerveau.
• Ses travaux permettent de comprendre que ce genre a une dimension utopique importante, y compris politique, pour les classes populaires.
• Un public retrouverait un certain pouvoir sur sa vie à travers la fiction.
• La culture populaire est montrée comme une culture qui se joue des messages des récits.
• L'exemple de "La Rose pourpre du Caire" de Woody Allen montre une représentation positive de la culture populaire à travers la vie des personnages et des récits de fiction au cinéma.
• Dyer montre que les comédies musicales donnent au peuple la possibilité d'envisager un monde où les réalités et les rapports de forces sont renversés.
• La culture populaire peut aussi être blanche, raciste, homophobe, machiste.
• Les études culturelles naissent dans les années 60 à Birmingham et aux États-Unis, s'intéressant aux pouvoirs culturels.
• Les théoriciens se regroupent dans des approches théoriques et idéologiques différentes, partageant le point de vue qu'il ne faut plus considérer certaines cultures comme supérieures à d'autres.
• Les Cultural Studies développent des stratégies de survie et des manières de résistance pour tous ceux exclus de l'accès à la culture nationale.
• Volonté de réhabiliter les classes populaires au lieu de les exclure.
• Hoggart (1957) note que le public n'est pas passif face à la culture de masse et utilise une approche ethnologique.
• Il observe l'influence de la télévision utilisée comme fond sonore et pense qu'on surestime l'influence des médias sur la classe populaire, qui oppose une résistance passive.
• Il veut appliquer les outils de masse à la culture populaire et crée un courant politique de l'école de Birmingham avec Stuart Hall.

Distinction et Domination

• Stuart Hall souligne que la différence prime sur la distinction.
• Le monde des dominants n'est pas uni, mais conflictuel, et repose sur l'alliance de fractions de classe et des médias.
• Les Cultural Studies se développent à l'École de Birmingham, décryptant les discours via l'écriture, l'image, etc.
• Les corpus s'élargissent à la culture élitiste.
• Stuart Hall questionne si la culture populaire maintient les individus dans une sorte d’aliénation
• Des outils de résistance sont donc développés
• Les notions de domination sont explicitées

Femmes et Identité

• Alice Guy traite du mécanisme de réécriture et des questions d'effacement des femmes.
• Bourdieu considère que les classes populaires sont dominées et que leur pratique culturelle n'est pas considérée comme de la culture.
• Les pratiques sont aliénantes et nécessaires.

Pratiques Culturelles et Comm. Audiovisuel

• L'idée des Cultural Studies montre que les pratiques culturelles sont diverses.
• Les chercheurs s'intéressent à la télévision et au cinéma.
• Stuart Hall s'interroge sur la communication audiovisuelle.
• La télévision serait un outil d'aliénation servant à faire accepter l'idéologie dominante.
• Le processus n'est pas unilatéral (producteur → récepteur).
• Des divergences existent sur la question de la réception des spectateurs.
• Le message audiovisuel se compose d'une production et d'une réception.
• Les instances de production audiovisuelle produisent ce qui plaît au public.
• Un contenu et une réception concordants sont rare
• Stuart Hall considère le codage comme le moment de production audiovisuelle.
• La banlieue est souvent liée au chômage et à la violence, façonnant une image négative à ne plus questionner.

Décodage et Postures

• Posture dominante : la télévision est perçue comme un appareil idéologique.
• Posture négociée : le spectateur accepte les événements mais se réserve le droit d'interpréter, acceptant l'idéologie dominante.
• Le spectateur peut ne pas accepter cette définition (exemple de l'ouvrier acceptant le gel des salaires mais faisant grève).
• Posture oppositionnelle.
• Des travaux empiriques étudient la situation, comme l'étude de Jacqueline Bobo sur "The Color Purple" et les femmes noires américaines.
• Des réactions proviennent de la critique de gauche. Mais les femmes noires ne se reconnaissent pas dans ces critiques
• L'idée d'un roman engagé adapté en "spectacle de masse" inquiète.
• Opposition entre innocence et traumatisme, avec les jeunes femmes noires comme sujet du récit.
• Un film suscite des critiques de gauche, notamment en ignorant les classes sociales, en critiquant la représentation des hommes noirs comme brutes, et en gommant les nuances du livre (homosexualité).
• Des critiques de gauche violentes perçoivent le film comme raciste et manifestent devant les cinémas.
• Le film provoque des réactions contradictoires et positivement accueillies par la droite, dans la communauté noire.
• Pour les femmes noires, c'est une représentation de leur vie avec un personnage principal auquel elles s'identifient.

Identité et Compréhension

• La lecture des femmes noires a traditionnellement montré les femmes noires comme des servantes.
• La façon de comprendre un film diffère selon le spectateur.
• La culture populaire est un champ de lutte interprétative qui prend en compte tous les publics.
• Il est intéressant d'étudier les œuvres, leur représentation et leur réception.
• Les choix idéologiques traduisent et expriment les idéologies dominantes, mais le contexte de réception joue un rôle déterminant.

Codage et Représentation

• Le codage et le décodage du film sont essentiels.
• Le groupe sous-représenté est un paramètre essentiel.
• Contradiction entre l'expérience quotidienne et culturelle.
• Le quotidien renvoie à la couleur de la peau.
• La culture ne montre jamais les femmes noires.
• Les Cultural Studies se développent principalement en Grande-Bretagne et aux États-Unis dans les années 1990.
• La France est absente, avec des découvertes tardives de l'École de Francfort et un succès de la sémiologie sur les contenus qui résonne avec la politique des auteurs.
• Une hostilité démographique diverse et le poids de la tradition française sont présents.
• Bourdieu critique la CDM, mais évolue et contredit ses propos dans son essai sur la TV.
• Concept fondamentaux dans les Cultural Studies
• la culture = moyen de distinction"
• Les comédies battent les score au box-office
• Le Gender Studies traite de l'origine et de l'évolution des choses.
• "Plaisir visuel et cinéma narratif" de Laura Mulvey, basé sur le film "Vertigo".
• Le Gender Studies est né en Grande-Bretagne dans les années 70 avec une dimension militante et comme outil de recherche.
• Rapport entre position scientifique et militantisme.
• La mobilisation féministe génère de nouvelles réflexions (Gender Studies).

Gender Studies et Représentation

• Le Gender Studies se concentre davantage sur le cinéma que ne l'ont fait les Cultural Studies.
• Il analysé la production, les représentations et la réception genrées.
• Comprendre comment s'exprime des normes.
• Il y a un chiffre essentiel du début du cinéma (Alice Guy,.
• Attention est portée aux films réalisés par des femmes.
• Plusieurs réalisatrices, scénaristes et actrices sont analysées.
• Dans le contexte français, la traduction est difficile et souvent liée à un aspect sexuel.
• Les outils des études de genre ont été mobilisés.
• L'approche féministe peut ne pas convenir.
• Un test de Bechdel est utilisée pour faire évoluer le sexisme au sein du cinéma de fiction: deux personnages féminin, se parlent entre elles de choses qui ne concernent pas que les hommes

Idées Essentielles

• Laura Mulvey- Plaisir visuel et cinéma narratif
• Steve Neale - Masculinité comme spectacle
• Richard Dyer - Ne regardez maintenant pas

Cinéma et Production Culturelle

• Le cinéma en production culturelle est
  • Un objet culturel situé dans une histoire, un milieu social, un contexte économique.
  • Un produit idéologique qui reflète les relations de pouvoir et les représentations d'une époque
  • Un support d'apprentissage indirect qui forme et influence l'imagination collective
• un exemple de film les héritiers montre le pouvoir qu'a certaines classes en s'appropriant une histoire collective d'un concours

Spectateur, Société et Réception

• Le spectateur n'est jamais neutre, iel à son passé , son environnement et son vécu
• La réception d'un film varie selon les cadres sociaux et culturels
• Le cinéma est un lieu de médiations entre auteur, société et interprétation

Notion Clé

• Réception Active: le fait de regarder un film mobilise l'interprétation des schèmes ancrés culturellement

Culture et société

• L'apprentissage se fait par interaction passant par les outils culturels
• L'importance de la zone proximale de development ou l'individu à besoin d'une aide externe avant d'effectuer certaines choses

Cinéma et Apprentissage

• Le film devient un mediateur entre savoirs, émotions et expériences sociale
• Le travail réalisé autour d'un film permet un apprentissage socialement construit
• Le cinéma est un milieu d'apprentissage autant pour soi, le monde et autrui qui permet d'identifier le personnage, questionner la représentation et la transformation de leur perception

L'approche pédagogique

• Les théories sur le cinéma permettent une émancipation social et particulièrement au niveau scolaire et éducatif.
• les films permettent de travailler les problématiques complexes comme : l'identité, le genre, le pouvoir, la mémoire

L'objectifs éducatif

• Développer l'esprit critique face aux images
• Savoir analyser l'oeuvre de sa production dans son contexte
• Créer un apprentissage collectifs où chaque participant à un apport

Méthodes de travail

• les travaux de groupes, débats et écrit réflexives sont recommandés
• un approche interdisciplinaire comprenant l'historie, les lettres, la sociologie etc

Les références utilisées sont

• Vygotski
• P. Bourdieur

Auteurs cités

• J Rancière : "La spectateur émancipé" une personne est capable d'interpréter sans l'aide d'un maitre
• D. Desmet: le cinema est un lieu d'émotion entre le spectateur et sa construction psychique
• S. Chaumireu et ses réfléxions sur l'espériences culturels

Conclusion

• Le cinéma est plus qu'un simple divertissement grâce a sont approches socioculturelle qui devient
• outils d'apprentissage puissant
• un support de médiation culturelle
• un catalyseur d'apprentissage social et de réflexions personnelles