Racines de la pensée occidentale

Introduction : Les racines intellectuelles de la pensée occidentale

• La pensée occidentale trouve ses sources principales dans trois traditions : Athènes (philosophie et littérature), Rome (droit et organisation politique), et Jérusalem (spiritualité et anthropologie religieuse).
• La civilisation grecque est fondatrice de la pensée politique occidentale et constitue la première grande littérature occidentale.
• La Grèce antique offre une vision universelle et intemporelle de la condition humaine, illustrée par des tragédies grecques encore jouées aujourd'hui.

I. Période nicienne / homérique (-1500 à -800)

• Cette période voit l'émergence des grands mythes fondateurs du monde grec.
• La connaissance de cette époque nous est accessible grâce aux découvertes archéologiques.

II. Période archaïque (-800 à -490)

• La Grèce est alors morcelée en cités-États, ou polis.
• La redécouverte de l'écriture marque une transition de l'oral à l'écrit pour les lois et coutumes.
• C'est la période de la naissance des premiers chefs-d'œuvre littéraires, notamment ceux d'Homère (Iliade, Odyssée) et d'Hésiode (Les Travaux et les Jours).

III. Période classique (-490 à -338)

• Les guerres médiques, opposant les Grecs aux Perses, engendrent une conscience collective grecque.
• La liberté grecque est mise en valeur grâce aux écrits d'Hérodote.
• Malgré les rivalités entre cités, une unité culturelle se maintient grâce à une langue, des mœurs, des cultes et des mythes communs.
• On note une rivalité importante entre Sparte et Athènes, symbolisée par des victoires comme Thermopyles et Salamine, et illustrant deux modèles politiques opposés.
• La guerre du Péloponnèse (431 à 404 av. J.-C.) oppose Athènes (Ligue de Délos) à Sparte (Ligue du Péloponnèse), menant à un affaiblissement des cités.
• En 338 av. J.-C., Philippe II de Macédoine conquiert la Grèce, marquant la fin de son indépendance.

IV. Période hellénistique (-338 à -30)

• Alexandre le Grand étend l'empire grec jusqu'à l'Inde.
• Après sa mort, l'empire est partagé entre les Diadoques.
• On assiste à un mélange culturel entre la culture grecque et les traditions locales.
• La pensée politique décline au profit d'un modèle impérial centralisé.
• L'intégration progressive dans l'Empire romain (146 – 30 av. J.-C.) voit Rome imposer sa domination.
• La culture grecque triomphe, conduisant à la naissance de la civilisation gréco-romaine.

I. La démocratie athénienne

• Une opposition forte existe entre le monde grec (liberté, débat, autonomie) et le monde oriental (pouvoir absolu, divinisé).
• Exemples de cet antagonisme : le sacrifice des Spartiates (Léonidas) et la résistance des Athéniens lors des guerres médiques.
• Un sentiment d'unité grecque se base sur la langue, la religion, les sanctuaires et les mœurs.
• Le pouvoir absolu est rejeté : le pouvoir est conçu comme mesuré, discuté et jamais absolu.
• Les cités-États, au nombre d'environ 750, présentent une grande diversité politique et institutionnelle.
• L'idéal est la petite propriété rurale, synonyme d'autonomie individuelle.
• Facteurs structurants : sol pauvre, écarts de richesse modérés, climat propice à l'échange, importance de la mer.
• La royauté décline, son pouvoir se réduit à des fonctions religieuses et judiciaires.
• L'aristocratie prend le pouvoir, caractérisé par un droit oral et des inégalités.
• Des tyrans réformateurs apparaissent, mettant par écrit le droit et établissant des règles plus équitables.

Le cas d'Athènes : de Solon à Clisthène

• Solon (594 av. J.-C.) met en place des réformes pour éviter la guerre civile.
• Il protège les riches et libère les pauvres de l'esclavage pour dettes.
• Il instaure une démocratie censitaire, où l'accès aux institutions dépend de la richesse.
• Pisistrate instaure une tyrannie douce en conservant les institutions en apparence.
• Clisthène (507 av. J.-C.) crée 10 tribus artificielles pour affaiblir les clans aristocratiques et réforme le calendrier.
• L'élection par tirage au sort pour la Boulê renforce la démocratie.

Démocratie et guerre

• Le citoyen est aussi un soldat : défendre la cité est un devoir civique.
• Les victoires sont fondées sur l'engagement des classes moyennes (Marathon) et pauvres (Salamine).
• La puissance d'Athènes, liée à sa flotte, est source de tensions (guerre du Péloponnèse).

Révolution intellectuelle

• La redécouverte de l'écriture marque la naissance de la philosophie, de la littérature et de l'histoire.
• Les questions centrales sont : qu'est-ce que l'homme ? la cité ? le bien commun ?
• La philosophie politique est un débat entre cité naturelle et cité construite.
• On passe d'une histoire mythique (Homère) à une histoire rationnelle (Hérodote, Thucydide).

II. Les premiers penseurs : sophistes et positivisme juridique

• Les sophistes sont des professeurs itinérants de rhétorique, originaires de Syracuse (Tisias, Gorgias), actifs vers 450-425 av. J.-C.
• Ils enseignent l'art de convaincre, pour et contre.
• Protagoras prône le relativisme : « L'homme est la mesure de toute chose ».
• Pour les sophistes, la vérité est subjective, il n'y a pas de vérité absolue, ce qui conduit au positivisme juridique.
• La loi est interprétée comme la volonté du plus fort (Platon, La République).
• Antigone de Sophocle (442 av. J.-C.) illustre ce conflit entre loi humaine et loi naturelle/divine.
• Deux conceptions du droit s'opposent : Créon privilégie la légalité (volonté du pouvoir), tandis qu'Antigone défend la justice (conformité à des lois supérieures).
• Cette influence perdure, avec Aristote (justice naturelle vs légale), Cicéron (droite raison), Ulpien (droit naturel) et Saint Thomas (lois naturelles).

Socrate

• Socrate est un philosophe critique du relativisme sophiste.
• Il utilise la maïeutique, l'art du questionnement, pour aider à accoucher la pensée.
• Sa démarche est la recherche du juste, de la vérité et de la cohérence.
• Socrate refuse les honneurs politiques, invitant à l'intégrité personnelle, mais participe néanmoins à la Boulê.
• Son idéal est que la justice soit supérieure à la légalité politique, ce qui le rapproche de la position d'Antigone.
• Les stratèges, élus chaque année à Athènes, détiennent des pouvoirs militaires et politiques comparables à ceux d'un chef d'État.

Chapitre II. Les disciples de Socrate

• Socrate (470-399 av. J.-C.) enseigne la recherche du vrai et du bien à travers la confrontation des idées. Sa démarche est jugée subversive.
• Sa mort injuste sous la démocratie amène ses disciples à développer une critique de ce régime.
• Socrate a une admiration partielle pour Sparte et exerce une influence majeure sur Isocrate, Xénophon et Platon.
• Isocrate (436-338 av. J.-C.) est orateur et fondateur d'une école de rhétorique.
• Il place l'éducation au centre de la réforme de la cité et critique la démocratie sans pour autant défendre l'oligarchie.
• Isocrate propose un régime mixte, avec un Conseil de l'Aréopage composé de sages et des magistratures confiées à des citoyens vertueux.
• Il recherche un équilibre entre démocratie et aristocratie.
• Xénophon (430-355 av. J.-C.), soldat, mercenaire et écrivain, est exilé et se réfugie à Sparte. Ses œuvres majeures incluent l'Apologie de Socrate et les Mémorables.
• Il critique la démocratie, car elle favorise les bruyants et les sycophantes, et met en danger la justice.
• Xénophon se fait le défenseur de la royauté fondée sur le mérite, où un bon roi est vertueux, compétent, juste et prévoyant.
• La justice pour Xénophon consiste à ne pas traiter les mauvais comme les bons, et les valeurs importantes sont la tempérance, la justice, l'exemplarité et la connaissance de la nature humaine.
• Xénophon préfigure l'idéal du prince chrétien et du principat romain.
• Platon (428-347 av. J.-C.), aristocrate marqué par Socrate, fonde l'Académie dans un contexte de chaos démocratique.
• Selon Platon, le monde sensible est un reflet dégradé des Idées (vérités immuables), illustré par le mythe de la caverne.
• La République idéale, selon Platon, est une cité harmonieuse, ordonnée selon les dispositions naturelles, divisée en trois classes sociales : les producteurs, les guerriers et les gouvernants-philosophes.
• Chaque classe doit remplir son rôle pour assurer la justice et l'harmonie sociale.
• Les philosophes doivent accéder au pouvoir par la vertu et la connaissance, et non par la naissance.
• L'éducation est un élément central pour former les gardiens de la cité, qui doivent vivre en communauté des biens pour éviter la corruption.
• L'idéal de justice absolue comporte un risque de dérive totalitaire.
• La tension entre l'utopie et le réalisme est mise en évidence par la distinction entre la République parfaite et la république humaine.
• Aristote (384-322 av. J.-C.), fils du médecin de Philippe II de Macédoine, est éduqué à la cour et devient élève de Platon.
• Il fonde ensuite le Lycée à Athènes et devient le précepteur d'Alexandre le Grand.
• Aristote est un philosophe réaliste, tourné vers le concret, fondateur d'une méthode rigoureuse : décrire, définir, comparer, classer, commenter.
• Sa démarche empirique (observation de la réalité → réflexion abstraite) inspire encore aujourd'hui la méthode des dissertations.
• Pour Aristote, l'homme est un animal politique (zoon politikon), naturellement fait pour vivre en société.
• L'homme est rationnel, sociable et libre, capable de discerner le bien et le mal.
• Définir la nature d'un être implique d'en déterminer aussi la finalité, ce qui fonde sa vision de la cité comme accomplissement naturel de l'homme.
• L'homme doit être éduqué à la vertu par la législation, car tous ne sont pas vertueux par eux-mêmes.
• Il existe trois formes naturelles de communauté : la famille, le village et la cité (polis), qui est une communauté parfaite visant le bien-vivre.
• Le bien commun suppose la paix fondée sur la justice et l'amitié politique.
• L'homme doit être éduqué à la vertu par la cité, surtout ceux qui ne sont pas vertueux par eux-mêmes.
• La justice est une vertu centrale, résumé de toutes les autres vertus, permettant de bien vivre en cité.
• Il existe deux types de justice : distributive (méritocratique) et corrective/arithmétique (égalité stricte). La justice peut être naturelle ou légale.
• La prudence (phronèsis) est une vertu essentielle pour le gouvernant, permettant d'adapter les principes moraux aux circonstances concrètes et d'éviter le pire dans des situations dégradées.
• Le juste milieu, ligne directrice de la sagesse grecque, évite les excès et les défauts.
• En politique, le juste milieu idéal implique une classe moyenne nombreuse, garantissant l'équilibre social et la stabilité politique.
• La typologie des régimes politiques se base sur deux critères : le nombre de gouvernants et la finalité poursuivie (bien commun ou propre intérêt).

IV. La typologie des régimes politiques

• La classification des régimes politiques repose sur le nombre de gouvernants (un seul, quelques-uns, tous/majorité) et la finalité de leur action (bien commun ou intérêt propre).

Le Scepticisme

• Le scepticisme nie l'existence de la vérité, car on ne peut l'atteindre.
• Il s'apparente à certaines intuitions des sophistes.
• Il se base sur la désespoir de l'esprit face à ses limites de connaissance.

Chapitre V : La pensée romaine - Cicéron et Sénèque

• Rome est fondée le 21 avril -753 par Romulus et son empire dure env. 1200 ans + 1000 ans en Orient (Constantinople).
• En -509 est la République patricienne avec deux consuls exerçant l'imperium (pouvoir de commandement et coercition).
• Au cours de son expansion territoriale, Rome devient un empire dès le IIe siècle av. J.-C. Le dernier siècle (Ier av JC) de la République est perturbé par les guerres civiles et les coups d'État.
• Octave fonde le Principat en -27 assurant la concentration des pouvoirs tout en maintenant l'apparence républicaine. L'empereur devient progressivement la seule source du droit, ce qui mène à la naissance du Dominat en 193 (monarchie autoritaire).
• En 313 l'Empire est christianisés. En 476, Rome chute, menant à la division entre Empire d'Occident et Empire d'Orient qui chute en 1453.
• La pensée politique romaine, à la différence de la pensée grecque, se concentre plus sur la pensée pragmatique et juridique que sur l'élaboration théorique. Le droit est développé par les actions concrètes des préteurs.
• Importance particulière des vertus civiques (pietas, virtù).
• La religion est indissociable de la citoyenneté et est centrale (volonté ratifiée par les dieux par la procédure d'auspicium).

Pomérium et Institutions républicaines

• Sacré au cœur de la cité : culte des ancêtres, pomérium, pater familias (chef religieux et judiciaire du foyer).
• Les Plébéiens en sont exclut initialement et son progressivement intégré via l'intégration progressive par le patronage .
• Les institutions républicaines se base sur un pouvoir partagé entre le Sénat et le peuple, désignation des magistrats et vote des lois est fait par les Comices centuriates : (vote censitaire, domination patricienne).
• Sénat :autorités morales donne des avis ayant valeurs juridiques. Cursus honorum: parcouirs politique traditionelels de élites En cas de crise: dictatuer de 6 mois
• la constitution Romaine : C’est un régime mixte(monarchie, aristotractie. Democratie) => équilibre institutionnel - cet équilibre s’annonce en à cause des tensions, violence et guerres civile.

Cicéron

• Cicéron est un homme nouveau , aucun de ses ancêtres n'a siégé au sénat ni naet magistrat, il issue d'une famille de notable
• La philosophie de Cicéron mêle SToïcisme morale et Aristolétilisme politique = rejet des scepticisme et de r epicurisme . Il remporte dans ses plusieurs victoire importants : fait domnmer un magistar pour corruption
• Apres son passage au consulat , il a siégé au sénat : pris en tenaile entre Cesar ( AMI) et pompe => objectif politique: restrer la CONCORDA : amitie politiquer et unitée morale et poitique
• Cicéron empreinte Philosopique au stoicieme et a Aristole
• def stociennr de la respulbique et le drict naturleet finailsme

Royauté ministerielle par Saint Augustin

• L’église deviens foeces politiques apres avoir acquis un droite de ditée => pouvoir de L église misent au services le Saint Amboise initie la christaniation du pouvoir st. Augustine teorise et innove

• parcours Agusetin : les Grecque en les latins, Converti per Ambroise il est sacaré évêque il faire plusieurs oeuvre

Benoit, la règle des saints

• au menti que Augustine theorise le ROYUTE ministeriere le sent benoit incarne un siecle a pres un commité de monistique ou il ya harmoniser la régulation dans la vie du committé et la constitution est lié a l‘ETAT

• le model est de Nature monastique excersé par esprit patriarcal.

=> la gouverne confié au pere => le service et plus IMPORTANT que celui qui comma dE

• dans une socité le médecin est important : charalamagne est le pape est la règle dE vie laicq.

• au des monestiere : des heritiers

Th d’a quin, la loi

• des héritier l’ecole imperial est grand débattre , il part en italie il retourne a apris en 1248. il revient dédier un ouvara au pape en se il meurt pour débattre.

• il veut se concilie ave aristo => dialogue entre la foi et des reisonnement la loi la il s’inspire dee chose naturel et le bien au MAL il se basse plus pour une approche objective de tout. et forger une doctrine personelles

_ il repense la DISPUTIO medieval est se casse la tete a causer des question de loi le péché est importante il faut regarder , il faire une enquete sues ce que tout le momde est en a cor.

il décline que il se fondre sure la loi il donne toute les ressource de prudence

tout se fondé sur les vertu des homme et l’homme fait pour la société

il faut que la personne doit avoir le péché du bien

• 2: la def trinitaieres def , la foi est faite pour l’homme faut les le DROIX et avoir les 2 pour une société meilleure

• les aspersion fait par tom au 3 loie : aspiration est d’évident que il faut suivre se le droit doit y ‘être pas la droit naturel on pour pas punit la société.

que les action seron mal vue .