Démocratie libérale et populisme d'Ernesto Laclau

Un mouvement qui s'oppose à la mondialisation libérale et promeut des échanges plus justes entre les peuples et les sociétés.

Le néolibéralisme est une idéologie qui vise à étendre la logique du marché à tous les aspects de la vie sociale, y compris la politique.

Le néolibéralisme est un régime de gouvernement capable d'influencer les institutions, les individus et les relations économiques.

Dans le contexte du néolibéralisme, le marché est présenté comme une force naturelle et immuable qui doit régir tous les aspects de la vie sociale.

Le néolibéralisme ne se limite pas aux politiques économiques, mais cherche à étendre sa logique à tous les domaines de la vie sociale.

Le néolibéralisme met en question les fondements démocratiques en diluant le rôle du peuple, le « demos », dans la sphère politique.

Le néolibéralisme remet en question les notions de liberté et d'égalité en les réduisant à des notions purement économiques.

L'auteur analyse les changements dans les politiques et les institutions qui se sont produits depuis les années 1980 - 1990.

Le néolibéralisme a contribué à la dissolution de l'équilibre entre la démocratie libérale et la société, rendant leur cohabitation difficile voire impossible.

La gauche, historiquement engagée dans la critique des inégalités sociales, se trouve tiraillée entre son soutien latent à la démocratie libérale et ses critiques sur l'indifférence de celle-ci face aux inégalités.

La démocratie libérale, malgré ses principes d'égalité et de liberté, a contribué à la consolidation de l'ordre bourgeois, dominé par des valeurs et des privilèges masculins, blancs et hétérosexuels.

La montée du fascisme pose un dilemme crucial : comment critiquer le néolibéralisme sans risquer de soutenir des forces antidémocratiques, et comment défendre la démocratie libérale sans cautionner ses aspects néolibéraux ?

La proximité croissante entre le néolibéralisme et le fascisme rend la critique sociale actuelle complexe et difficile à positionner. Faut-il défendre l'État ou le critiquer face à cette convergence ?

L'idée selon laquelle la démocratie n'est pas un régime, mais une méthode de l'égalité, constamment en mouvement et en construction.

L'incapacité à trouver un fondement stable pour la démocratie, car elle est toujours en tension entre les institutions et le pouvoir du peuple.

La démocratie se développe par des efforts continus de participation, de représentation et de confrontation.

La démocratie n'est pas une absence de conflit, mais une confrontation constructive entre forces politiques et citoyennes.

L'idée que la démocratie est un champ de bataille où les citoyens et l'Etat s'affrontent pour définir les règles du jeu.

L'expression "démocratiser la démocratie" suggère qu'il faut toujours améliorer la démocratie en augmentant la participation, la représentation et la conflictualité.

La démocratie est toujours en tension entre la « guerre civile » (conflit démocratique) et le « pluralisme » (débat apaisé).

La participation active des citoyens à la vie politique est une condition essentielle à la démocratie.

Une manière particulière de gouverner qui vise à contrôler les comportements en se basant sur la théorie du choix rationnel.

Modèle économique qui considère que tout individu agit de manière rationnelle pour maximiser son profit.

L'état, plutôt que d'être délégitimé, est utilisé pour construire et soutenir le marché.

L'individu prend la responsabilité de son propre bien-être, sans nécessairement se préoccuper du bien commun.

L'état adopte un langage économique pour discuter de ses priorités, comme la santé et la croissance.

Le néolibéralisme transforme les enjeux politiques en problèmes individuels que l'on peut résoudre par des actions individuelles et des choix rationnels

La tension entre la logique économique et les autres logiques (droit, élection, police) est réduite au minimum dans un système néolibéral, menant à une dérive vers la domination de la logique économique.

Le néolibéralisme a pour effet de construire un type d'individu focalisé sur l'intérêt personnel, éloignant les citoyens de la notion de bien commun.

Le rejet du populisme est une critique profonde de la politique en général, suggérant que la gestion de la communauté ne devrait pas être confiée à un pouvoir administratif. Il y a une suspicion envers le 'savoir' des élites, ce qui met en question la légitimité et la compétence des institutions.

Le populisme est un concept qui permet de comprendre la nature et les fondements du politique en général. Il offre une perspective différente sur les relations entre les gouvernants et les gouvernés.

L'imprécision et l'ambiguïté sociale ne discréditent pas le populisme mais en constituent le fondement. L'enjeu politique selon le populisme est de construire un peuple.

Le vague et l'indétermination ne sont pas des défauts du discours social mais font partie intégrante de la réalité sociale. La rhétorique est essentielle à la formation des concepts politiques, elle n'est pas accessoire.

Ensemble de techniques visant, par un appel au peuple, à construire une "hégémonie ", c’est-à-dire à rendre majoritaire une certaine conception de ce qu’est le peuple.

La totalité est un signifiant vide, elle n’a pas d’autres réalités que celle qui s’impose hégémoniquement dans la société.

Rapport entre deux entités sociales qui s’opposent.

Rapport entre deux entités sociales qui s’identifient par le partage d’un Autre en commun à Chaine d’équivalence

Les identités sociales ne prennent formes que comme différence, comme opposition à une autre 'différence'.